Semaine du 6 novembre 2016
+6
Julien Martel
Sébastien Desforges
Vincent Messier-Lemoyne
Simon Dagenais
Michelle Champagne
Patrick Ayotte
10 participants
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Semaine du 6 novembre 2016
Jean Foillard Morgon Cuvée Corcelette 2014
Couleur rubis clair légèrement brouillon. Bonne dose d'écurie à l'ouverture de la bouteille, mais cet arôme disparaitra, heureusement, à l'aération. Puis vinrent les notes de fruits, d'épices et de terre tout en étant frais et invitant. Saveurs de baies, de terre, de fleurs, il y a de l'acidité mais aussi une texture dans le vin. Il est goûteux et assez persistant. Un autre beau vin de Foillard, mais qui semble encore être sur la retenue et le nez un brin repoussant aux premiers abords. Un petit moment de garde devrait replacer le tout! Très bien+ (90)
Couleur rubis clair légèrement brouillon. Bonne dose d'écurie à l'ouverture de la bouteille, mais cet arôme disparaitra, heureusement, à l'aération. Puis vinrent les notes de fruits, d'épices et de terre tout en étant frais et invitant. Saveurs de baies, de terre, de fleurs, il y a de l'acidité mais aussi une texture dans le vin. Il est goûteux et assez persistant. Un autre beau vin de Foillard, mais qui semble encore être sur la retenue et le nez un brin repoussant aux premiers abords. Un petit moment de garde devrait replacer le tout! Très bien+ (90)
Re: Semaine du 6 novembre 2016
Dans la foulée des vins propres, j'ai ouvert le Matassa Coume de l'Olla 2015. Un vin très intéressant. Tout d'abord, sa couleur détonne, d'un rouge rubis translucide. À l'ouverture, son nez dégage des odeurs de camphre et presque de mélasse, puis après plusieurs minutes, le fruit rouge surgit; framboise et canneberge où les épices sont en arrière plan. La bouche est intrigante car sans qu'elle ne possède beaucoup de matière, il nous est impossible de ne pas mâcher le vin. Une texture souple au tanin fondu sur fond de minéralité. Dénué de concentration mais avec beaucoup de personnalité pour un vin à base de 70% grenache. C'est frais et jouissif!
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 6 novembre 2016
2012 Domaine du Coulet Cornas Billes Noires:
Oeil violet foncé & dense;
Nez intense, sur les petits fruits noires (mûres, bleuets), Olive noire bien présente, petit qqchose de fumée, aspect florale bien présent. Trame animale & sauvage en arrière plan. Belle fraîcheur & pointe de roche concassée.
Bouche dense, intense, fruité foncé présent dès l'attaque. Trame fumée aussi perceptible. Bonne balance apportée par l'acidité. Très bonne persistance, finale sur la roche concassée. Léger boisé bien intégré. Somme toute élégant malgré la dimension "rustique" de certaines saveurs, digeste. Superbe!
Bien plus agréable que le 2011 dégusté l'année passée. Je me souviens m'être posé la question 2 fois (au moins) avant de commander ce produit lors du dernier CV du Rhône. Pour le moment je suis satisfait. Reste à voir comment ils vont se développer dans le temps.
Salutations
Oeil violet foncé & dense;
Nez intense, sur les petits fruits noires (mûres, bleuets), Olive noire bien présente, petit qqchose de fumée, aspect florale bien présent. Trame animale & sauvage en arrière plan. Belle fraîcheur & pointe de roche concassée.
Bouche dense, intense, fruité foncé présent dès l'attaque. Trame fumée aussi perceptible. Bonne balance apportée par l'acidité. Très bonne persistance, finale sur la roche concassée. Léger boisé bien intégré. Somme toute élégant malgré la dimension "rustique" de certaines saveurs, digeste. Superbe!
Bien plus agréable que le 2011 dégusté l'année passée. Je me souviens m'être posé la question 2 fois (au moins) avant de commander ce produit lors du dernier CV du Rhône. Pour le moment je suis satisfait. Reste à voir comment ils vont se développer dans le temps.
Salutations
Simon Dagenais- Messages : 184
Date d'inscription : 02/04/2016
Re: Semaine du 6 novembre 2016
Hier, un petit pinot: Domaine Joblot Givry premier cru Clos Grand Marole 2012. Ici, je dis petit car ce n'est pas grand. Ici, pas grand dans le sens de bon pinot à 35$ pas 50$...Je ne sais plus quoi penser de ce producteur, plus je goûte et plus je m'éloigne. Cerise d'intensité moyenne. Le nez n'est pas très bavard; fruits rouges, zeste d'orange et encore un peu d'élevage perceptible. Mais surtout, j'avais l'impression d'y retrouver une pointe de goudron. La bouche est suave de longueur moyenne avec une bonne acidité qui lui apporte fraîcheur et minéralité. Les tanins sont fondus.
Tu regardes ton verre et tu te demandes: qu'est-ce que ce pinot possède pour qu'il mérite autant d'attention? Je n'ai pas connu Joblot dans ses meilleures années mais j'ai le sentiment que son vin devait en offrir plus pour faire courir les foules. Maintenant, me voilà qui achète de millésime en millésime par automatisme, en espérant y retrouver ce rapport qualité/prix incroyable d'antan. Donc, terminé pour moi, je vais écluser mes dernières bouteilles et lire vos CRs....
Tu regardes ton verre et tu te demandes: qu'est-ce que ce pinot possède pour qu'il mérite autant d'attention? Je n'ai pas connu Joblot dans ses meilleures années mais j'ai le sentiment que son vin devait en offrir plus pour faire courir les foules. Maintenant, me voilà qui achète de millésime en millésime par automatisme, en espérant y retrouver ce rapport qualité/prix incroyable d'antan. Donc, terminé pour moi, je vais écluser mes dernières bouteilles et lire vos CRs....
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 6 novembre 2016
Je n'achète Joblot que dans les grands millésimes et je cache ensuite mes bouteilles au fond de la cave pour 10 ans minimum.
_________________
"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 6 novembre 2016
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Je n'achète Joblot que dans les grands millésimes et je cache ensuite mes bouteilles au fond de la cave pour 10 ans minimum.
Les dernières bouteilles que j'ai bues m'ont mené à cette conclusion. Par contre, je trouve le blanc super bon après 1 à 3 ans de cave seulement.
Sébastien Desforges- Messages : 410
Date d'inscription : 25/07/2012
Age : 38
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 6 novembre 2016
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Je n'achète Joblot que dans les grands millésimes et je cache ensuite mes bouteilles au fond de la cave pour 10 ans minimum.
Bonne stratégie dans le cas de Joblot! Mais, est-ce qu'un bon producteur ne devrait pas faire du bon dans les millésimes moyens? Ou assez bon d'année en année pour avoir envie d'acheter? Perso, j'aime quand je sais qu'un producteur réussi toujours à tirer son épingle du jeu.
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 6 novembre 2016
Je pense que Joblot réussit toujours à tirer son épingle du jeu, peu importe le millésime. Mais la discussion ici revient à l'engouement qu'ont les amateurs au Québec à acheter 12-24-36 bouteilles, à CHAQUE année, avec un brin d’obsession. Le rapport qualité/prix demeure parmi les meilleurs, surtout en Bourgogne, quoique l’augmentation récente des prix rende ceci moins vrai. Mais il reste que trouver de la Bourgogne, honnête, et à ce prix, ce n’est pas courant. Et avec un certain temps de garde, ces vins se révèlent très, très beaux, à un prix réellement faible.
J’ai acheté 12 à 24 bouteilles de Joblot sur 7 millésimes (2006 à 2012). C’est beaucoup. Alors pour le moment je laisse passer quelques millésimes, non pas car la qualité me décevrait.
J’ai acheté 12 à 24 bouteilles de Joblot sur 7 millésimes (2006 à 2012). C’est beaucoup. Alors pour le moment je laisse passer quelques millésimes, non pas car la qualité me décevrait.
Julien Martel- Messages : 1830
Date d'inscription : 03/06/2009
Age : 43
Localisation : Ville Mont-Royal
Re: Semaine du 6 novembre 2016
Julien Martel a écrit:Je pense que Joblot réussit toujours à tirer son épingle du jeu, peu importe le millésime. Mais la discussion ici revient à l'engouement qu'ont les amateurs au Québec à acheter 12-24-36 bouteilles, à CHAQUE année, avec un brin d’obsession. Le rapport qualité/prix demeure parmi les meilleurs, surtout en Bourgogne, quoique l’augmentation récente des prix rende ceci moins vrai. Mais il reste que trouver de la Bourgogne, honnête, et à ce prix, ce n’est pas courant. Et avec un certain temps de garde, ces vins se révèlent très, très beaux, à un prix réellement faible.
J’ai acheté 12 à 24 bouteilles de Joblot sur 7 millésimes (2006 à 2012). C’est beaucoup. Alors pour le moment je laisse passer quelques millésimes, non pas car la qualité me décevrait.
Joblot est un producteur chouchou au Québec et c'est tant mieux pour lui. Sauf que pour moi, un vin à 50$ et plus, peu importe la provenance, doit être plus qu'honnête. Et ce n'est pas parce que le vin provient de la Bourgogne, où le rapport qualité/prix est plus difficile à atteindre, que je dois pardonner. En passant, bonne décision de ne pas avoir acheté de 2014..Bref, dans mon cas, je suis sevrée!
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 6 novembre 2016
Clos Saint-Denis 2006, Louis Jadot, acheté en 2015, 245$.
Rubis m'apparaissant évolué pour ses 10 ans, fatigué, orangé, un peu tuilé et en même temps très reluisant.
Le bouquet est délicat...angélique...Le fruité rouge ne provient pas de l'Enfer mais bien de l'Éden, quoiqu'il s'agit peut-être d'une tentation de Satan voulant que je succombe au péché de gourmandise. Je le fais languir un peu ce démon car le seul désir qui m'habite est d'humer et ce n'est pas péché d'humer, dépendamment de ce que l'on hume évidemment ! Ce bouquet est pur, harmonieux, incarnant ce que Dieu cache de divin dans la Nature, c'est un parfum d'Ève qui fait chavirer, il est un et plusieurs à la fois mais c'est comme une seule mais sublime essence qui ressort. Tab...j'y goûterai pas à cette épreuve, hypnotisé par le nez j'ai trop peur de tomber des nues !
Mais au diable les craintes, j'aime pécher par concupiscence sans négliger aucun de mes sens: oh Seigneur, pardonne-moi d'être habité par tant de plaisirs terrestres ! Dès le contact sensuel, moi qui ne crache jamais, n'ai envie que de faire virevolter ce délicieux poison dans ma bouche sans l'avaler. Quel mystère cette joie...Aucun adjectif descriptif, technique, raisonné ne me vient, ces aspects sont complètement transcendés dans mon cerveau par la jouissance du corps dans l'ici-maintenant. Ce vin est comme de la paix qui surgit d'un monde de plus en plus chaotique. Cette paix mine ma faim, j'ai juste envie de boire et de laisser faire mon obsession de tout décortiquer par l'intellect. Ce soir je fais une pause et je médite, c'est ce que ce vin m'inspire, c'est ce que ce vin me dicte ! Grand vin pour moi. Alléluia ! (les étiquettes ne m'influencent pas, mais le prix de la bouteille ça s'peut !)
Sur le cul, j'appelle neveu et sa copine, qui commencent à s'intéresser au vin, pour leur faire goûter, sans dire ce que c'est et combien ça vaut. "Bon, mais sans plus, un peu unidimensionnel" est leur verdict Au dévoilement je fais mon mononcle et je leur sermonne "Vous êtes juste pas prêts pour ça !"
Après j'ai ouvert un Clos de la Maréchale 2006 de Mugnier, 80$ et un Gambert de Loche 2001, Hermitage, Cave de Tain, 90$, qui sont complètement passés dans le beurre pour moi tellement le Saint-Denis leur a fait mal d'être passé avant...Neveu et copine ont par contre davantage apprécié ces deux dernières bouteilles, qui étaient en fait plus costaudes, moins angéliques...Je dois dire cependant que l'Hermitage était désarmant de jeunesse pour un vin de 16 ans.
Rubis m'apparaissant évolué pour ses 10 ans, fatigué, orangé, un peu tuilé et en même temps très reluisant.
Le bouquet est délicat...angélique...Le fruité rouge ne provient pas de l'Enfer mais bien de l'Éden, quoiqu'il s'agit peut-être d'une tentation de Satan voulant que je succombe au péché de gourmandise. Je le fais languir un peu ce démon car le seul désir qui m'habite est d'humer et ce n'est pas péché d'humer, dépendamment de ce que l'on hume évidemment ! Ce bouquet est pur, harmonieux, incarnant ce que Dieu cache de divin dans la Nature, c'est un parfum d'Ève qui fait chavirer, il est un et plusieurs à la fois mais c'est comme une seule mais sublime essence qui ressort. Tab...j'y goûterai pas à cette épreuve, hypnotisé par le nez j'ai trop peur de tomber des nues !
Mais au diable les craintes, j'aime pécher par concupiscence sans négliger aucun de mes sens: oh Seigneur, pardonne-moi d'être habité par tant de plaisirs terrestres ! Dès le contact sensuel, moi qui ne crache jamais, n'ai envie que de faire virevolter ce délicieux poison dans ma bouche sans l'avaler. Quel mystère cette joie...Aucun adjectif descriptif, technique, raisonné ne me vient, ces aspects sont complètement transcendés dans mon cerveau par la jouissance du corps dans l'ici-maintenant. Ce vin est comme de la paix qui surgit d'un monde de plus en plus chaotique. Cette paix mine ma faim, j'ai juste envie de boire et de laisser faire mon obsession de tout décortiquer par l'intellect. Ce soir je fais une pause et je médite, c'est ce que ce vin m'inspire, c'est ce que ce vin me dicte ! Grand vin pour moi. Alléluia ! (les étiquettes ne m'influencent pas, mais le prix de la bouteille ça s'peut !)
Sur le cul, j'appelle neveu et sa copine, qui commencent à s'intéresser au vin, pour leur faire goûter, sans dire ce que c'est et combien ça vaut. "Bon, mais sans plus, un peu unidimensionnel" est leur verdict Au dévoilement je fais mon mononcle et je leur sermonne "Vous êtes juste pas prêts pour ça !"
Après j'ai ouvert un Clos de la Maréchale 2006 de Mugnier, 80$ et un Gambert de Loche 2001, Hermitage, Cave de Tain, 90$, qui sont complètement passés dans le beurre pour moi tellement le Saint-Denis leur a fait mal d'être passé avant...Neveu et copine ont par contre davantage apprécié ces deux dernières bouteilles, qui étaient en fait plus costaudes, moins angéliques...Je dois dire cependant que l'Hermitage était désarmant de jeunesse pour un vin de 16 ans.
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 6 novembre 2016
Alain Roy a écrit:Clos Saint-Denis 2006, Louis Jadot, acheté en 2015, 245$.
Rubis m'apparaissant évolué pour ses 10 ans, fatigué, orangé, un peu tuilé et en même temps très reluisant.
Le bouquet est délicat...angélique...Le fruité rouge ne provient pas de l'Enfer mais bien de l'Éden, quoiqu'il s'agit peut-être d'une tentation de Satan voulant que je succombe au péché de gourmandise. Je le fais languir un peu ce démon car le seul désir qui m'habite est d'humer et ce n'est pas péché d'humer, dépendamment de ce que l'on hume évidemment ! Ce bouquet est pur, harmonieux, incarnant ce que Dieu cache de divin dans la Nature, c'est un parfum d'Ève qui fait chavirer, il est un et plusieurs à la fois mais c'est comme une seule mais sublime essence qui ressort. Tab...j'y goûterai pas à cette épreuve, hypnotisé par le nez j'ai trop peur de tomber des nues !
Mais au diable les craintes, j'aime pécher par concupiscence sans négliger aucun de mes sens: oh Seigneur, pardonne-moi d'être habité par tant de plaisirs terrestres ! Dès le contact sensuel, moi qui ne crache jamais, n'ai envie que de faire virevolter ce délicieux poison dans ma bouche sans l'avaler. Quel mystère cette joie...Aucun adjectif descriptif, technique, raisonné ne me vient, ces aspects sont complètement transcendés dans mon cerveau par la jouissance du corps dans l'ici-maintenant. Ce vin est comme de la paix qui surgit d'un monde de plus en plus chaotique. Cette paix mine ma faim, j'ai juste envie de boire et de laisser faire mon obsession de tout décortiquer par l'intellect. Ce soir je fais une pause et je médite, c'est ce que ce vin m'inspire, c'est ce que ce vin me dicte ! Grand vin pour moi. Alléluia ! (les étiquettes ne m'influencent pas, mais le prix de la bouteille ça s'peut !)
Mon sourire de la journée, merci Alain!
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 6 novembre 2016
Carobric 2006, Barolo, Paolo Scavino, acheté en 2016, 95$.
Rubis peu soutenu, limpide et pètant de jeunesse à 10 ans.
Bouquet en fruits noirs confits, un peu de sucre, un peu de vanille.
L'entrée est tendre mais la sortie est rude ! La texture est souple, le fruité explosif dans le milieu, la tension nerveuse, tout est frais et digeste mais malheureusement la finale est très asséchante. Je suis très désappointé de ce que me donne ce vin chèrement payé.
Le lendemain, même feeling. Il arrache le palais et grafigne les dents. C'est buvable, oui, mais "à ce prix" comme dit souvent Michelle, je m'attends à plus de tendresse...J'ai fini la bouteille, et sur mon comptoir un reste de Château Cambon simple beaujolais 2015 à 23$ qui y traînait depuis au moins 4 jours me regarde: "Hello Alain !". La Barolo peut bien aller se rhabiller, moi ce soir je couche avec la Beaujolaise ! Elle m'a tout simplement ramené sur la voie du plaisir...Michelle va penser que je suis fou de coucher avec elle !
Rubis peu soutenu, limpide et pètant de jeunesse à 10 ans.
Bouquet en fruits noirs confits, un peu de sucre, un peu de vanille.
L'entrée est tendre mais la sortie est rude ! La texture est souple, le fruité explosif dans le milieu, la tension nerveuse, tout est frais et digeste mais malheureusement la finale est très asséchante. Je suis très désappointé de ce que me donne ce vin chèrement payé.
Le lendemain, même feeling. Il arrache le palais et grafigne les dents. C'est buvable, oui, mais "à ce prix" comme dit souvent Michelle, je m'attends à plus de tendresse...J'ai fini la bouteille, et sur mon comptoir un reste de Château Cambon simple beaujolais 2015 à 23$ qui y traînait depuis au moins 4 jours me regarde: "Hello Alain !". La Barolo peut bien aller se rhabiller, moi ce soir je couche avec la Beaujolaise ! Elle m'a tout simplement ramené sur la voie du plaisir...Michelle va penser que je suis fou de coucher avec elle !
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 6 novembre 2016
Jose Maria de Fonseca & Van Zellar, Porto Vintage 2003: Couleur rubis avec léger disque grenat. Saturation moyenne, le vin commence à être translucide. Le nez est assez exubérant, sur les fruits rouges compotés, floral, chocolat noir. En bouche c'est suave, bonne concentration, sur les fruits et le chocolat, tannins fins et dodus presque tous intégrés. Encore plusieurs années devant lui mais ne deviendra pas un grand Porto, il manque de précision et de complexité en ce moment. Pour 25$ c'est très bien par contre! 16/20+
Frederick Blais- Messages : 2987
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Semaine du 6 novembre 2016
Alain Roy a écrit:[b] "Hello Alain !". La Barolo peut bien aller se rhabiller, moi ce soir je couche avec la Beaujolaise ! Elle m'a tout simplement ramené sur la voie du plaisir...Michelle va penser que je suis fou de coucher avec elle !
Alain, tu peux coucher avec qui tu veux, l'important c'est qu'elle te procure du plaisir!
Concernant le Scavino, je n'achète plus, l'approche est trop moderne pour moi. Je comprends ta déception.
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 6 novembre 2016
Domaine Remoissenet Père & Fils Beaune 1er cru Grèves 2010
Une coche au-dessus du 2012 (qui est déjà très bien) - parce que la garde l'a bonifié ou en raison de la grandeur du millésime? Une robe limpide. Le nez est très expressif. En bouche, les tannins sont parfaits - bien sentis mais en équilibre avec le fruit croquant (cerises) et même une pointe d'arômes de sous-bois. La finale est caressante sur une belle longueur. Vraiment beaucoup aimé - un des meilleurs Grèves que j'ai bu jusqu'à date.
Domaine Rapet Père & Fils Grand Cru Corton Pougets 2010
Un vin à garder encore quelques années car le nez est discret et la bouche légèrement réduite. La matière y est toutefois, avec des tannins tout-de-même digestes et une belle acidité, ainsi qu'une finale assez longue.
Bon samedi à tous!
Une coche au-dessus du 2012 (qui est déjà très bien) - parce que la garde l'a bonifié ou en raison de la grandeur du millésime? Une robe limpide. Le nez est très expressif. En bouche, les tannins sont parfaits - bien sentis mais en équilibre avec le fruit croquant (cerises) et même une pointe d'arômes de sous-bois. La finale est caressante sur une belle longueur. Vraiment beaucoup aimé - un des meilleurs Grèves que j'ai bu jusqu'à date.
Domaine Rapet Père & Fils Grand Cru Corton Pougets 2010
Un vin à garder encore quelques années car le nez est discret et la bouche légèrement réduite. La matière y est toutefois, avec des tannins tout-de-même digestes et une belle acidité, ainsi qu'une finale assez longue.
Bon samedi à tous!
Stéphanie Chénier- Messages : 2261
Date d'inscription : 26/04/2014
Re: Semaine du 6 novembre 2016
Gevrey Chambertin 1er Cru Les Champeux 1999, Pierre Bourée Fils : Couleur grenat ambré, j'avais peur que le vin soit mort mais après 15 mins, il s'est réveillé et l'équilibre était au rendez-vous. Joli nez complexe et fin, moyennement expressif sur les flaveurs de tabac, sous-bois, vieilles griottes, thé, orange sanguine. En bouche, tout est fondu, assez gras et concentré(c'est du 1999), milieu de bouche plein avec fraicheur sur des notes d'agrumes, bonne finale qui montre la fatigue avec les arômes sur des notes de cendre et d'agrumes, pointe sucrée. 16/20 Jolie bourgogne à pleine maturité.
Dernière édition par Frederick Blais le Sam 12 Nov 2016 - 22:10, édité 1 fois
Frederick Blais- Messages : 2987
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Semaine du 6 novembre 2016
Parles-tu des Champeaux de Bourée ? En 2014 j'ai bu ma dernière 1998 qui m'a soufflé et il me reste un 1999 que j'ai dégusté en 2008 la dernière fois. J'ai aimé toutes les bouteilles sifflées (5) !
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 6 novembre 2016
Oui Alain, j'ai fait la modif, pourtant j'étais pas bourré quand j'ai écrit cela ahah. en passant, en prenant cette bouteille, j'ai retrouvé mon Bel-Air 1er Cru 99 qui t'attend!
Frederick Blais- Messages : 2987
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Semaine du 6 novembre 2016
Errazuriz Aconcagua Costa Pinot Noir 2015: sous la recommandation de Cellier intelligent, je me RISQUE a acheter un vin chilien...
(http://us7.campaign-archive1.com/?u=58ab72182aa96ec4e426e076c&id=a8ceffe81b)
(Moi qui n'aimais pas les Pinots chiliens parce que je les trouvais trop acides, j'ai été renversé par l'évolution de la production des vins tirés de ce cépage dans ce pays où les vignerons sont constamment en évolution. Devant ce nouveau savoir-faire, je n'ai pu faire autrement que me laisser séduire d'emblée, un peu comme si j'avais rencontré mon Saint-Graal. Dans ce cas particulier, Errazuriz, l'un des plus importants producteurs du pays, a su tirer de ce cépage, cultivé à l'ombre du légendaire Aconcagua, la plus haute montagne d'Amérique, un petit bijou. D'ailleurs sa robe porte fièrement un rubis pâle, digne des plus nobles joyaux, qui présage tout ce que le nez de petits fruits, principalement la fraise des bois, offre généreusement. Ce fruit attaque en bouche dès le départ, avec richesse et spontanéité, s'étalant sur de très beaux tannins en équilibre. Pas étonnant que les plus grands chroniqueurs comme Parker l'aient classé au somment de leurs palmarès. C'est un Pinot à acheter à la caisse, que je recommande de servir autour de 13° à 15°, avec du dindon ou du jambon pour les Fêtes. Le carafer une demi heure lui permettra de s'ouvrir encore mieux.)
Heureusement, je n'ai acheté qu'une seule bouteille car je ne suis pas capable de tolérer cet arrière goût de plan de tomates qui caractérise ce pays...
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(Moi qui n'aimais pas les Pinots chiliens parce que je les trouvais trop acides, j'ai été renversé par l'évolution de la production des vins tirés de ce cépage dans ce pays où les vignerons sont constamment en évolution. Devant ce nouveau savoir-faire, je n'ai pu faire autrement que me laisser séduire d'emblée, un peu comme si j'avais rencontré mon Saint-Graal. Dans ce cas particulier, Errazuriz, l'un des plus importants producteurs du pays, a su tirer de ce cépage, cultivé à l'ombre du légendaire Aconcagua, la plus haute montagne d'Amérique, un petit bijou. D'ailleurs sa robe porte fièrement un rubis pâle, digne des plus nobles joyaux, qui présage tout ce que le nez de petits fruits, principalement la fraise des bois, offre généreusement. Ce fruit attaque en bouche dès le départ, avec richesse et spontanéité, s'étalant sur de très beaux tannins en équilibre. Pas étonnant que les plus grands chroniqueurs comme Parker l'aient classé au somment de leurs palmarès. C'est un Pinot à acheter à la caisse, que je recommande de servir autour de 13° à 15°, avec du dindon ou du jambon pour les Fêtes. Le carafer une demi heure lui permettra de s'ouvrir encore mieux.)
Heureusement, je n'ai acheté qu'une seule bouteille car je ne suis pas capable de tolérer cet arrière goût de plan de tomates qui caractérise ce pays...
Invité- Invité
Re: Semaine du 6 novembre 2016
Lafon Rochet 2005: Peu d'attente vu les commentaires des spécialistes mais....
Très joli vin sur un nez de poivre blanc, de cèdre et d'épices.
En bouche, des fruits noirs et rouges, un peu de boîte a tabac, une belle longueur avec une certaine rondeur en milieu de bouche. Je crois que la bouteille ne se rendera pas au lendemain matin. 94 facile et dommage qu'il ne me reste qu'une orpheline...
L'adage dit que l'on naît en Bordeaux et que l'on meurt en Bourgogne mais je commence a avoir des doutes sur cette affirmation....
Très joli vin sur un nez de poivre blanc, de cèdre et d'épices.
En bouche, des fruits noirs et rouges, un peu de boîte a tabac, une belle longueur avec une certaine rondeur en milieu de bouche. Je crois que la bouteille ne se rendera pas au lendemain matin. 94 facile et dommage qu'il ne me reste qu'une orpheline...
L'adage dit que l'on naît en Bordeaux et que l'on meurt en Bourgogne mais je commence a avoir des doutes sur cette affirmation....
Invité- Invité
Re: Semaine du 6 novembre 2016
Richard Philippe Guay a écrit:Errazuriz Aconcagua Costa Pinot Noir 2015: sous la recommandation de Cellier intelligent, je me RISQUE a acheter un vin chilien...
(http://us7.campaign-archive1.com/?u=58ab72182aa96ec4e426e076c&id=a8ceffe81b)
(Moi qui n'aimais pas les Pinots chiliens parce que je les trouvais trop acides, j'ai été renversé par l'évolution de la production des vins tirés de ce cépage dans ce pays où les vignerons sont constamment en évolution. Devant ce nouveau savoir-faire, je n'ai pu faire autrement que me laisser séduire d'emblée, un peu comme si j'avais rencontré mon Saint-Graal. Dans ce cas particulier, Errazuriz, l'un des plus importants producteurs du pays, a su tirer de ce cépage, cultivé à l'ombre du légendaire Aconcagua, la plus haute montagne d'Amérique, un petit bijou. D'ailleurs sa robe porte fièrement un rubis pâle, digne des plus nobles joyaux, qui présage tout ce que le nez de petits fruits, principalement la fraise des bois, offre généreusement. Ce fruit attaque en bouche dès le départ, avec richesse et spontanéité, s'étalant sur de très beaux tannins en équilibre. Pas étonnant que les plus grands chroniqueurs comme Parker l'aient classé au somment de leurs palmarès. C'est un Pinot à acheter à la caisse, que je recommande de servir autour de 13° à 15°, avec du dindon ou du jambon pour les Fêtes. Le carafer une demi heure lui permettra de s'ouvrir encore mieux.)
Heureusement, je n'ai acheté qu'une seule bouteille car je ne suis pas capable de tolérer cet arrière goût de plan de tomates qui caractérise ce pays...
Salut Richard, c'est quoi ou qui Cellier Intelligent?
Je ne sais pas s'il est intelligent, mais s'il ne sait pas la nuance entre le Wine Advocate et Parker, c'est mal parti pour son test de QI. Parker n'a jamais critiqué ce vin, le Wine Advocate a sept ou 8 critiques, dont l'obscur Luis Gutiérrez. Ce dernier a bien donné 92 points à ce vin, mais au 2014. Pas le bon critique, ni le bon millésime et ce n'est pas un "somment", ni d'ailleurs un sommet de palmarès.
Est-ce un outil de promotion ou un critique indépendant?
Dernière édition par Yves Martineau le Lun 14 Nov 2016 - 8:00, édité 1 fois
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 6 novembre 2016
Richard Philippe Guay a écrit:Lafon Rochet 2005: Peu d'attente vu les commentaires des spécialistes mais....
Très joli vin sur un nez de poivre blanc, de cèdre et d'épices.
En bouche, des fruits noirs et rouges, un peu de boîte a tabac, une belle longueur avec une certaine rondeur en milieu de bouche. Je crois que la bouteille ne se rendera pas au lendemain matin. 94 facile et dommage qu'il ne me reste qu'une orpheline...
L'adage dit que l'on naît en Bordeaux et que l'on meurt en Bourgogne mais je commence a avoir des doutes sur cette affirmation....
On peut avoir une belle vie à Bordeaux!
Merci pour le cr, j'ai une seule bouteille du 2005, c'est pas un peu jeune?
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 6 novembre 2016
Yves Martineau a écrit:
Salut Richard, c'est quoi ou qui Cellier Intelligent?
Cellier Intelligent, c'est un système de gestion de cave fait au Québec et implanté à quelques endroits (comme au Coureur des Bois). Ils ont aussi des collaborateurs et des courriels de suggestions à chaque semaine par Alfred, un service de sommelier virtuel qui est là pour aider à faire la gestion et de bons choix... Celui qui a fait cette recommandation se nomme Steve Molloy et est sommelier...
Re: Semaine du 6 novembre 2016
Merci pour l'explication Patrick. J'ignore pour le reste de leurs recommandations, mais cet exemple n'est pas impressionnant.
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 6 novembre 2016
Yves Martineau a écrit:Merci pour l'explication Patrick. J'ignore pour le reste de leurs recommandations, mais cet exemple n'est pas impressionnant.
Pas renversé non plus, au point de ne plus vouloir recevoir leurs courriels!
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