Et de 32 pour Vincent !!!

Pas croyable, Vincent atteint presque le tiers de siècle !!
Joyeux anniversaire, pas trop de bouteilles ce soir... mais des bonnes

Michel D.

Bonne fête Vincent!
Je te souhaite une belle célébration!

Bonne fête cher ami, j'espère que la journée sera belle et dignement soulignée.

Bonne fête Vincent!

Bonne fête Vincent!

Je ne sais pas pourquoi mais à chaque 5 septembre, j'aimerais être ton amie..bonne fête Vincent et comme je sais que tu boiras bon, je vais te souhaiter de te faire surprendre par une bouteille!

Michelle Champagne a écrit:Je ne sais pas pourquoi mais à chaque 5 septembre, j'aimerais être ton amie..bonne fête Vincent et comme je sais que tu boiras bon, je vais te souhaiter de te faire surprendre par une bouteille!

Le petit prince a très bien bu hier soir!



Bonne fête l'ami.

Bonne fête !!!

Merci les amis. Très sympathique souper hier ... comme cadeau, Michel m'a promis un CR des vins servis lors du repas. Il a d'ailleurs pris des notes presque toute la soirée ... on l'entendait à peine!

HBD Vince! Je vois que tu as su célébrer, comme à l'habitude.

Je te souhaite une excellente année cher ami!

Simon

Bonne fête l'ami coureur !

Bon anniversaire Vince!

Boone anniversaire Vincent.

Joyeux anniversaire Vincent

bonne fête Vince...

À l’exception du Dauvissat et du Rougeard, les vins ont été servis à bouteille découverte :

 

Vouette et Sorbée Blanc d’Argile extra-brut champagne : Nez lacté et citronné avec de fines fleurs blanches. Bulle abondante et fine donnant une impression crémeuse. Finale crayeuse et saline, fraîche, intense et de bonne ampleur. Comme un très beau chablis avec des bulles. Excellent.

 

Vincent Dauvissat Forest chablis 1^er cru 2005 : Nez de citron confit au sel, de fumée avec une touche de miel fin et de pêche blanche évoquant la richesse du millésime. Bouche assez puissante, large, avec un grain patiné. Finale plutôt longue, un rien mate. Encore un peu sur la réserve aromatiquement m’a-t-il semblé. Très bien, voire plus.

 

Bouchard Père & Fils corton-charlemagne grand cru 2008 : Nez plutôt expressif, mais profond également, sur des notes de pêche, d’abricot, à l’élevage discret. Bouche puissante, mais contenue. Ensemble droit, concentrée. Finale très longue, fougueuse et salivante. Encore très jeune. Superbe, voire plus.

 

Ramonet bâtard-montrachet grand cru 2008 : Nez intense, moyennement plaisant, avec une bonne dose de réduction, quelques relents d’élevage, sur des notes de crème de maïs, d’ananas et de fumée. On croirait un 2012! C’est en bouche que la magie opère … attaque opulente, puissante et caressante à la fois. Milieu de bouche serré, concentré. Finale sauvage, large et racée, incroyablement longue et prégnante. Un vin pas tout à fait en place mais d’une vertigineuse puissance. Le chardonnay est un cépage de texture aime à dire Patrick Essa. On touche ici à la quintessence de cette vision. Assurément sublime dans quelques années.

 

Trapet chambertin grand cru 1996 : Nez qui évoque une certaine évolution avec des fruits rouges bordés de thé à la bergamote, d’humus et de cuir. Bouche ciselée, précise et intense. Ensemble droit et vibrant à l’acidité élevée, sans que ce ne soit déplacé. Finale longue, un rien mince pour son rang, minérale. Excellent.

 

Trapet chambertin grand cru 1999 : Nez plus profond, au fruité plus noir, avec des notes de cacao et de réglisse. Bouche plus charnue, tout en demeurant svelte. On sent une réelle complexité et une noble amertume. Finale très longue, encore fougueuse. En ces temps post Rio 2016, ce vin athlétique rappelle plus un coureur de 5000m qu’un haltérophile! Excellent, voire plus.

 

Château Margaux margaux 1^er GCC 1986 : Couleur incroyablement jeune, dense et sombre, parfaitement brillante. Nez de cassis, de feuilles mortes, de havane, avec une petite touche de fleur mauve très margalaise. Bouche qui évoque la constitution des deux Chambertin : vigoureuse, franche, racée, mais tonique, avec encore une structure conséquente. Si je le trouvais un rien trop structuré compte tenu de son âge, il s’est révélé un magnifique compagnon d’un agneau parfaitement rosé. Tant l’air que le plat l’ont rajeuni, révélant une finale plus nourrie et parfumée. Excellent, voire plus.

 

Henri Bonneau Réserve des Célestins châteauneuf-du-pape 2001 : Une préparation soignée a permis à ce vin de briller, alors que je gardais un bon, mais non grand, souvenir d’une précédente rencontre. Nez complexe et envoûtant qui ne cessera d’évoluer sur des notes de figues, de dattes, d’encens, de viande grillée, de garrigue, de poivre et de sauce aux prunes. Bouche d’une douceur inouïe, aux proportions baroques, mais avec de la tenue, de l’harmonie et une profondeur hors normes. Finale aux accents sudistes, sans chaleur, gourmande et d’une complexité folle. Peut-être le plus grand châteauneuf qu’il m’ait été donné de boire. Sublime.

 

Clos Rougeard Les Poyeux saumur-champigny 2006 : Couleur jeune et brillante. Nez de framboise sauvage, de poivron grillé, de terre brune et de violette. Bouche de bonne ampleur, au grain si particulier, d’une grande finesse, tout en demeurant jeune et fraîche. La finale un rien plus monolithique et modeste en termes de longueur évoque un millésime bon, sans être grand, mais il faut dire que ce vin suivant un monstre … Très bien, voire plus.

 

Philippe Foreau Clos Naudin Goutte d’Or vouvray moelleux 2011 : Troisième millésime dans l’histoire du domaine, qui suit les mythiques 1947 et 1990. Couleur d’un or lumineux. Nez d’une grande jeunesse, encore tout à fait primaire, sur des notes de tarte aux pommes, d’abricot frais, de miel fin et de pierre chaude. Bouche toute en contrastes : d’une richesse inouïe, doublée d’une acidité vive, ce vin semble léviter dans la bouche, effleurant à peine la langue, mais embaumant le palais! Finale interminable, d’une douceur envoûtante et d’une nervosité fougueuse à la fois procurant une impression de réverbération qui semble sans fin. Vin d’une pureté sans égal, il n’est pas sans évoquer par son équilibre (taux d’alcool de 9.5% affiché sur l’étiquette) l’équilibre des plus grands rieslings liquoreux allemands. Assurément sublime, mais à attendre.

Beau compte rendu Vincent reflétant bien le grand événement dans lequel le tout s'est déroulé.

En quoi a consisté la préparation particulière de la bouteille d'Henri Bonneau ?

C'est Michel qui a présidé à sa préparation selon les recommandations d'un grand sage ... Lui seul pourra en dire plus!

"Henri Bonneau Réserve des Célestins châteauneuf-du-pape 2001 : Une préparation soignée a permis à ce vin de briller, alors que je gardais un bon, mais non grand, souvenir d’une précédente rencontre. Nez complexe et envoûtant qui ne cessera d’évoluer sur des notes de figues, de dattes, d’encens, de viande grillée, de garrigue, de poivre et de sauce aux prunes. Bouche d’une douceur inouïe, aux proportions baroques, mais avec de la tenue, de l’harmonie et une profondeur hors normes. Finale aux accents sudistes, sans chaleur, gourmande et d’une complexité folle. Peut-être le plus grand châteauneuf qu’il m’ait été donné de boire. Sublime."

Heureuse de constater que c'est le Châteauneuf qui a provoqué la plus grande émotion!

Pierre Beauregard a écrit:
En quoi a consisté la préparation particulière de la bouteille d'Henri Bonneau ?

J'avais retenu dans le passé.....propros d'Olivier.
Année de structure comme 2001 = air
Bonneau a besoin d'air.
Haute proportion grenache = air

Après consultation avec Olivier pour ce vin bien précis.
Ouverture 12 heures à l'avance.
Fine décantation.
Remettre en bouteille.
Retrait d'un petit verre et remise en bouteille.
Quelques heures avant, retrait d'un peu plus de vin et remise en bouteille.

Le bouquet a grandement évolué pour le mieux. D'un vieux porto ou trop de figues et vieux bois, la complexité aromatique et surtout l'harmonie en bouche s'est créée.

Un grand vin.

Bien content que le traitement proposé à Michel ait délié les muscles de ce merveilleux athlète! Les vins de Bonneau sont fascinants par leur rajeunissement au contact de l'air. Je me souviens d'avoir oublié un quart de bouteille du 1999 au cellier pendant plus de deux semaines. En trouvant la bouteille anonyme, la dégustation ne laissa aucun doute sur l'identité du vin et il était encore magistral!

Vincent, ta très belle description de ce vin est un peu le résumé de ce qui se fait de plus grand à Châteauneuf à mon avis. Merci d'avoir pris le temps de relater l'expérience!

Olivier Collin a écrit:Bien content que le traitement proposé à Michel ait délié les muscles de ce merveilleux athlète! Les vins de Bonneau sont fascinants par leur rajeunissement au contact de l'air. Je me souviens d'avoir oublié un quart de bouteille du 1999 au cellier pendant plus de deux semaines. En trouvant la bouteille anonyme, la dégustation ne laissa aucun doute sur l'identité du vin et il était encore magistral!

Vincent, ta très belle description de ce vin est un peu le résumé de ce qui se fait de plus grand à Châteauneuf à mon avis. Merci d'avoir pris le temps de relater l'expérience!

+1, je pouvais gouter le vin en lisant.

Un autre CR mais fort difficile après l'excellent de Vincent!
Pour une rare fois, nos papilles n'étaient pas alignées.
Nous étions 7 amis autour d'un grand repas en service traiteur par le CC&P.
Les accords étaient fort réussis.........tout en douceur sans s'y attarder.....bon signe!

Champagne Extra Brut Blanc d’Argile, Vouette et Sorbée Magnum.
Un peu de yagourt, des poires et des notes fumées. Bouche ample avec une bonne chair, acidité bien présente pour supporter cette dense matière, longue finale sr la craie et les poires. Beaucoup aimé.
Notre offrande et vin / format servi à nos noces le 25 août 2013. 17,5/20.

Chablis 1er cru Forest 2005, Vincent Dauvissat
Embruns marins, un peu de miel et des notes lactées. Bouche ample et fine, petit gras en milieu de bouche, finale de bonne longueur mais peu saline et un peu chaude.
Servi à l'aveugle. Nous étions pas mal à Chablis / Dauvissat. Merci Vince. 16,5/20.

Un duo de grands blancs pour le tartare de Hamachi.

Corton-Charlemagne 2008, Domaine Bouchard Père & Fils
La robe est jaune or pâle. Pointe fumée, poires mûres et des pêches. Bouche cylindrique, texture comme une liqueur, ensemble enveloppant et fin, longue finale salivante. Quasi parfait.
Merci Vince. 19-19,5//20.

Bâtard-Montrachet 2008, Domaine Ramonet
Réduction insistante. Bouche ample et tactile, un beau gras mais fin, ensemble frais à la finale saline et salivante. Grande bouche mais nez trop peu plaisant.
Merci Vince. 17,5-18/20.

Une des premières, dans mon cas, où Ramonet ne remporte pas une confrontation directe.
La plupart des gens a préféré le Bâtard au Corton Charlemagne. Julie était dans mon camp!


Un duo de grand cru bourguignon pour le C&P soit homard et Kobe.

Chambertin 1996, Domaine Trapet
Notes sanguines et de feuilles mortes avec un peu de thé.....pas ma tasse.
Bouche droite et charpentée avec acidité de bonne à vive, finale longue et structurelle. Accouchera-t-il un jour?
Merci Lucie et Yves. 17/20.

Chambertin 1999, Domaine Trapet
Fruits rouges et noirs avec un peu d'épices comme la réglisse. Bouche charnue et en même temps charpentée, ensemble fondu, frais et salivant à la longue finale salivante et épicée. Représente fort bien son rang. Un trop rare 99 à la hauteur par mes expériences.
Merci Julie. 18-18,5/20.

La table est divisé entre le 96 ou 99.....les gars vers le 99.


Un duo de rouge pour l'agneau deux façons.

Margaux 1er GCC, Château Margaux 1986
Robe étonnante à 30 ans, pourpre homogène et foncée. Cèdre, terre noire, sous-bois sec puis à l'évolution le cassis et les framboises se pointent. Vin droit, dense dans sa tension, tannins fins, bonne fraicheur, très longue finale sur un fruité rouge. Le plaisir de l'âge en rive gauche.
Merci Yves. 18,5/20.

CNP Réserve des Célestins 2001, Henri Bonneau
Complexité, harmonie, partage avec les amis...........Grand Vin. Une certaine chaleur me rappelant Cathelin. Je sais, appellation et cépage différents mais les grands vins finissent par se rejoindre.
Notre offrande. 19,5/20. Un seul verre et donc difficile de lui donner 20! La bouteille est finalement revenue mais vide............signe de grand vin!

Ces deux rouges ont nettement dominé les bourguignons à mon palais.....pas peu dire!

Saumur-Champigny, Les Poyeux 2006, Domaine Clos Rougeard
Reconnu rapidement avec son poivron et ses framboises. Tannins charpentés, puissance en milieu de bouche mais au final le soyeux de Rougeard refait surface. 08 ou 09 Poyeux. Pas loin.
Merci Vince. Ne souffre pas en présence de grands vins, mais limite atteinte. 17-17,5/20.

Vouvray moelleux Goutte d’Or 2011, Philippe Foreau Clos Naudin
Notes iodées et miel chaud, tarte tatin et des poires mûres. Bouche tranchante et longuement salivante. L'ensemble est dense et serré.....trop jeune et fringuant à mon palais mais quelle matière. À revoir dans 5-10 ans......il li en reste 6 au petit prince.
Merci Vince. 18/20.....pour le moment 90 m'avait donné des frissons!

Grand vin = ma blonde, amis, partage, grand repas...........tout les ingrédients étaient réunis.

Podium de la soirée
Corton-Charlemagne 2008 de Bouchard et Réserve des Célestins 2001.

Bonne fête à nouveau Vince.

Merci pour le CR. À part pour Bouchard vs Ramonet, nos papilles étaient pas mal alignées!

Bon anniversaire en retard Vincent. Outre les superbes bouteilles, le plus important demeure de passer ce moment avec des êtres chers. A bientôt!