Semaine du 16 août 2015
+5
daniel.seriot
Yves Martineau
Olivier Collin
Stéphanie Chénier
Alain Roy
9 participants
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Semaine du 16 août 2015
Côtes du Roussillon V.V. 2001, domaine Gauby, acheté en 2008, 45$.
Superbe grenat bien soutenu sans signe d'évolution, pètant de santé même, avec larmes grasses annonçant peut-être une texture veloutée. Nez qui m'étonne, vu la robe je m'attendais je sais pas pourquoi à du sucre. Le bouquet est plutôt très frais fruité rouge et bien épicé. Entrée de bouche effectivement veloutée, mais le milieu agresse mon palais de son acidité plutôt directe. Le fruit est là, mais comme en arrière-plan, c'est la tension qui mène le bal. La finale termine la danse sans surprise en laissant derrière elle des saveurs de petits fruits rouges acidulés. C'est pas pire, mais l'acidité vive me titille et me fait grimacer plutôt que de me faire saliver.
Superbe grenat bien soutenu sans signe d'évolution, pètant de santé même, avec larmes grasses annonçant peut-être une texture veloutée. Nez qui m'étonne, vu la robe je m'attendais je sais pas pourquoi à du sucre. Le bouquet est plutôt très frais fruité rouge et bien épicé. Entrée de bouche effectivement veloutée, mais le milieu agresse mon palais de son acidité plutôt directe. Le fruit est là, mais comme en arrière-plan, c'est la tension qui mène le bal. La finale termine la danse sans surprise en laissant derrière elle des saveurs de petits fruits rouges acidulés. C'est pas pire, mais l'acidité vive me titille et me fait grimacer plutôt que de me faire saliver.
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 16 août 2015
Hier soir, un repas alsacien (pain d'épices et foie gras en torchon; flams au Munster):
Domaine Weinbach, Sylvaner Réserve 2012
La robe est très claire. Au nez puis en bouche, c’est très floral et ensuite sur les nectarine blanches et les poires asiatiques. Il y a une touche lactée, et la minéralité est moins présente que je ne l’aurais cru, bien équilibrée. La longueur est légère à modérée, encore une fois me surprenant un peu. Un très beau Sylvaner, qui demeure pour moi un vin d’accompagnement à l’entrée mais auquel je préfère les Rieslings, Pinots Gris et Gewurztraminers.
Léon Beyer, Riesling R de BeyeR 2007
La robe est jaune clair, limpide. Au nez, les notes de pétrole sont évidentes mais demeurent agréables et s’estompent avec l’aération dans le verre, laissant place aux abricots. En bouche, le fruit accompagne une texture ronde malgré une minéralité légère à modérée. Je crois qu’il y a une pointe d’élevage en fût. La finale, sur la camomille, est modérément longue. Ce vin est complexe, intéressant, et superbe avec le repas.
Léon Beyer, Pinot Gris « Comtes d’Eguisheim » 2007
La robe est plus foncé, plutôt topaze. Le partie du bouchon en contact avec le vin est décorée de stalactites de tartre doré! Au premier nez, il y a beaucoup d’alcool volatile. Après 30 minutes en carafe, on distingue mieux les nectarines jaunes. En bouche, la minéralité est légère à modérée mais il y a un peu d’amertume. C'est sec, typique de chez Beyer. L’alcool se fait à nouveau sentir à la déglutition ce qui est un peu irritant. La finale est d’une longueur modérée, laissant un petit goût d’écorce d’orange. Bien mais je m'attendais à un peu plus...
Domaine Weinbach, Sylvaner Réserve 2012
La robe est très claire. Au nez puis en bouche, c’est très floral et ensuite sur les nectarine blanches et les poires asiatiques. Il y a une touche lactée, et la minéralité est moins présente que je ne l’aurais cru, bien équilibrée. La longueur est légère à modérée, encore une fois me surprenant un peu. Un très beau Sylvaner, qui demeure pour moi un vin d’accompagnement à l’entrée mais auquel je préfère les Rieslings, Pinots Gris et Gewurztraminers.
Léon Beyer, Riesling R de BeyeR 2007
La robe est jaune clair, limpide. Au nez, les notes de pétrole sont évidentes mais demeurent agréables et s’estompent avec l’aération dans le verre, laissant place aux abricots. En bouche, le fruit accompagne une texture ronde malgré une minéralité légère à modérée. Je crois qu’il y a une pointe d’élevage en fût. La finale, sur la camomille, est modérément longue. Ce vin est complexe, intéressant, et superbe avec le repas.
Léon Beyer, Pinot Gris « Comtes d’Eguisheim » 2007
La robe est plus foncé, plutôt topaze. Le partie du bouchon en contact avec le vin est décorée de stalactites de tartre doré! Au premier nez, il y a beaucoup d’alcool volatile. Après 30 minutes en carafe, on distingue mieux les nectarines jaunes. En bouche, la minéralité est légère à modérée mais il y a un peu d’amertume. C'est sec, typique de chez Beyer. L’alcool se fait à nouveau sentir à la déglutition ce qui est un peu irritant. La finale est d’une longueur modérée, laissant un petit goût d’écorce d’orange. Bien mais je m'attendais à un peu plus...
Dernière édition par Stéphanie Chénier le Jeu 20 Aoû 2015 - 21:32, édité 1 fois
Stéphanie Chénier- Messages : 2261
Date d'inscription : 26/04/2014
Re: Semaine du 16 août 2015
Sociando-Mallet 2001, Ht-Médoc, acheté en 2004, 50$.
Beau grenat sérieux, soutenu, sans signe d'évolution, avec larmes grasses annonçant une texture veloutée, ce qui ne sera pas le cas. Bouquet légèrement animal, avec oui oui du poivron vert, et aussi du fruit rouge cuit et le tout bien épicé. Câli....., je sais pas ce qui se passe avec ma bouche, mais lui aussi je le trouve sûrette (comme Gauby) ! L'attaque est franche, le vin est nerveux, sec, frais, ferme, fruité, sans aucune lourdeur ni amertume, fort digeste mais d'une tension un peu trop relevée...pour moi. Peut-être juste pas répondant à ce que j'avais envie ce soir !
Beau grenat sérieux, soutenu, sans signe d'évolution, avec larmes grasses annonçant une texture veloutée, ce qui ne sera pas le cas. Bouquet légèrement animal, avec oui oui du poivron vert, et aussi du fruit rouge cuit et le tout bien épicé. Câli....., je sais pas ce qui se passe avec ma bouche, mais lui aussi je le trouve sûrette (comme Gauby) ! L'attaque est franche, le vin est nerveux, sec, frais, ferme, fruité, sans aucune lourdeur ni amertume, fort digeste mais d'une tension un peu trop relevée...pour moi. Peut-être juste pas répondant à ce que j'avais envie ce soir !
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 16 août 2015
Alain Roy a écrit:Sociando-Mallet 2001, Ht-Médoc, acheté en 2004, 50$.
Beau grenat sérieux, soutenu, sans signe d'évolution, avec larmes grasses annonçant une texture veloutée, ce qui ne sera pas le cas. Bouquet légèrement animal, avec oui oui du poivron vert, et aussi du fruit rouge cuit et le tout bien épicé. Câli....., je sais pas ce qui se passe avec ma bouche, mais lui aussi je le trouve sûrette (comme Gauby) ! L'attaque est franche, le vin est nerveux, sec, frais, ferme, fruité, sans aucune lourdeur ni amertume, fort digeste mais d'une tension un peu trop relevée...pour moi. Peut-être juste pas répondant à ce que j'avais envie ce soir !
Tu avais peut-être, en ton for intérieur, envie de Bourgogne?
Stéphanie Chénier- Messages : 2261
Date d'inscription : 26/04/2014
Re: Semaine du 16 août 2015
Château Lynch Bages Pauillac 2001 Décu par la dernière bouteille écluse et son bouchon qui me laissa dubitatif (voir http://www.lapaulee-enligne.com/t3687-moisissures-sur-bouchon-coupables), je profitai d'un joli confit de canard aux oignons caramélisés accompagné de deux feuilles de salade, pour en ouvrir une autre quille.
Le bouchon n'inspire pas beaucoup plus confiance que précédemment : taches vertes le long de quelques ouvertures, légers arômes de fromage bleu... [Misère, quand on en est rendu à décrire l'olfactif du bouchon, c'est qu'on est peut-être un peu trop dedans...]
Décanté pour retirer des dépôts fins et peu abondants. Couleur violacée au centre et encore rubis étincelant au bord du disque, peu d'évolution. A la différence de la dernière quille, le nez est vraiment exubérant dès l'ouverture, presque californien avec ses relents mentholés (genre Heitz Trailside ou Bella Oaks des belles années, selon mes repères olfactifs). Ca se complexifie peu à peu pour donner un bouquet riche avec des notes boisées nobles, mine de crayon, cassis bien mûr, une touche de poivron rôti, un profil vraiment très frais. Au palais le vin est tout en élégance, un joli fruité croquant qui surprend dans un Bordeaux en pleine adolescence, des tanins polis par la dernière décennie et de belle qualité, son côté digeste le rend fort sympathique en cette soirée d'été un brin caliente. Mais la finale nous rappelle tout de même - par sa dimension minérale de type graphite - que les boit-sans-soif feraient mieux de passer à autre chose. Une belle longueur, qui est tout de même bien loin tutoyer les sommets que furent la trilogie 1988-1990, conclut la dégustation. Autour de 91 points.
Je remercie Patrick Essa pour ses intuitions qui ont piqué ma curiosité : moisissures sur/dans le bouchon ne contaminent pas à coup sûr le vin. Un de ces mystères insondables du vin....
Le bouchon n'inspire pas beaucoup plus confiance que précédemment : taches vertes le long de quelques ouvertures, légers arômes de fromage bleu... [Misère, quand on en est rendu à décrire l'olfactif du bouchon, c'est qu'on est peut-être un peu trop dedans...]
Décanté pour retirer des dépôts fins et peu abondants. Couleur violacée au centre et encore rubis étincelant au bord du disque, peu d'évolution. A la différence de la dernière quille, le nez est vraiment exubérant dès l'ouverture, presque californien avec ses relents mentholés (genre Heitz Trailside ou Bella Oaks des belles années, selon mes repères olfactifs). Ca se complexifie peu à peu pour donner un bouquet riche avec des notes boisées nobles, mine de crayon, cassis bien mûr, une touche de poivron rôti, un profil vraiment très frais. Au palais le vin est tout en élégance, un joli fruité croquant qui surprend dans un Bordeaux en pleine adolescence, des tanins polis par la dernière décennie et de belle qualité, son côté digeste le rend fort sympathique en cette soirée d'été un brin caliente. Mais la finale nous rappelle tout de même - par sa dimension minérale de type graphite - que les boit-sans-soif feraient mieux de passer à autre chose. Une belle longueur, qui est tout de même bien loin tutoyer les sommets que furent la trilogie 1988-1990, conclut la dégustation. Autour de 91 points.
Je remercie Patrick Essa pour ses intuitions qui ont piqué ma curiosité : moisissures sur/dans le bouchon ne contaminent pas à coup sûr le vin. Un de ces mystères insondables du vin....
Olivier Collin- Messages : 2477
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 16 août 2015
Olivier Collin a écrit:Château Lynch Bages Pauillac 2001
Une belle longueur, qui est tout de même bien loin tutoyer les sommets que furent la trilogie 1988-1990, conclut la dégustation. Autour de 91 points.
Vrai que ce trio est d'anthologie. Par contre le 2000, pour sa part les tutoie allègrement, sans gêne!
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 16 août 2015
Stéphanie Chénier a écrit:Alain Roy a écrit:Sociando-Mallet 2001, Ht-Médoc, acheté en 2004, 50$.
Beau grenat sérieux, soutenu, sans signe d'évolution, avec larmes grasses annonçant une texture veloutée, ce qui ne sera pas le cas. Bouquet légèrement animal, avec oui oui du poivron vert, et aussi du fruit rouge cuit et le tout bien épicé. Câli....., je sais pas ce qui se passe avec ma bouche, mais lui aussi je le trouve sûrette (comme Gauby) ! L'attaque est franche, le vin est nerveux, sec, frais, ferme, fruité, sans aucune lourdeur ni amertume, fort digeste mais d'une tension un peu trop relevée...pour moi. Peut-être juste pas répondant à ce que j'avais envie ce soir !
Tu avais peut-être, en ton for intérieur, envie de Bourgogne?
Ça ne va pas tarder !
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 16 août 2015
Sur le thème 2002 samedi dernier,
Champagne brut Blanc de blancs Comtes de Champagne 2002, Taittinger
La robe est jaune pâle.
La bulle est fine, délicate et abondante.
Crème pâtissière, notes florales, poires et pain grillé.
Bouche caressante, ronde sans être grasse, aérienne, fine et qui fait sourire...c'est bon en ta! Longue finale crayeuse, peu dosée et équilibrée. Grand vin....c'est rare en Champagne.
19/20 facile.
Clos des Lambrays 2002, Domaine des Lambrays
La robe est rubis pâle avec très légère couleur brique au ménisque.
Notes florales, fines épices et notau de cerise.
Bouche soyeuse et fine, belle acidité, on y croque un peu, longue finale sur des notes florales et un peu confite avec encore une certaine fermeté. Sur un plateau au niveau de la maturité avec aromes secondaires. Ce que j'attends d'un excellent vin avec un peu d'âge.
17,5/20.
Champagne brut Blanc de blancs Comtes de Champagne 2002, Taittinger
La robe est jaune pâle.
La bulle est fine, délicate et abondante.
Crème pâtissière, notes florales, poires et pain grillé.
Bouche caressante, ronde sans être grasse, aérienne, fine et qui fait sourire...c'est bon en ta! Longue finale crayeuse, peu dosée et équilibrée. Grand vin....c'est rare en Champagne.
19/20 facile.
Clos des Lambrays 2002, Domaine des Lambrays
La robe est rubis pâle avec très légère couleur brique au ménisque.
Notes florales, fines épices et notau de cerise.
Bouche soyeuse et fine, belle acidité, on y croque un peu, longue finale sur des notes florales et un peu confite avec encore une certaine fermeté. Sur un plateau au niveau de la maturité avec aromes secondaires. Ce que j'attends d'un excellent vin avec un peu d'âge.
17,5/20.
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WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 16 août 2015
Crème pâtissière, pain grillé... Ce sont des notes d'elevage à associer au fût et aux levures de fermentation. Comme toi je trouve ces grandes cuvées agréables mais doit on les apprécier - ce que comme toi je fais - pour ces expressions là?
Si on les enlève, que se passe t'il?
Si on les enlève, que se passe t'il?
Re: Semaine du 16 août 2015
Muscadet, Collection Privée des Frères Couillaud Cuvée M 2010
Super muscadet, peu de fruit au nez et en bouche, mais c'est droit, tendu, minéral, bonne amplitude au milieu, assez long, avec une finale sur les amers. Super RQP, un beau jus de roches qui va certainement satisfaire les amateurs de l’appellation, et qui devrait même plaire aux amateurs de Chablis. Je ne connais pas le producteur, mais c'est probablement sa cuvée la plus ambitieuse. Élevé 30 mois sur lies. 89+
Super muscadet, peu de fruit au nez et en bouche, mais c'est droit, tendu, minéral, bonne amplitude au milieu, assez long, avec une finale sur les amers. Super RQP, un beau jus de roches qui va certainement satisfaire les amateurs de l’appellation, et qui devrait même plaire aux amateurs de Chablis. Je ne connais pas le producteur, mais c'est probablement sa cuvée la plus ambitieuse. Élevé 30 mois sur lies. 89+
Alexandre Trudel- Messages : 1160
Date d'inscription : 26/08/2009
Age : 44
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 16 août 2015
Arbois : Bénédicte et Stéphane Tissot : Savagnin Amphore 2009
en bouteille sur deux jours
La robe offre une teinte orange soutenue. Le nez est expressif avec des arômes de cannelle, de muscade, de fruits jaunes ( dont le coing) et de rhum. La bouche est grasse, riche, ample, dans sa première partie puis plus sèche dès le milieu de bouche. La finale est très persistante, marquée par les saveurs décelées à l'olfaction, mais manquant d'équilibre avec une sensation appuyée d'alcool malgré une fraîcheur sous- jacente perceptible. Ces deux composants ( alcool et acidité) ne sont pas intégrés avec harmonie. A chaque dégustateur de se faire son avis...
Languedoc : Terrasses du Larzac : Montcalmès 2012
carafé deux heures, terminé le lendemain
La robe est profonde de teinte sanguine à violine. L'olfaction , nette et bien ouverte, évoque les cerises, de légers cassis, d'épices variées (dont le poivre), une pointe d'olive noire et un élevage bien en retrait. L'attaque est très velouté à soyeuse, les tannins fins se trament dans un corps assez plein, délicatement charnu, qui s'étoffe un peu plus avec la remonté des températures, rehaussé de fruits expressifs. La finale est allongée, bien tenue par des tannins un peu plus fermes dans le cœur du grain, assez aérienne dans son dessin, fruitée, épicées, pas encore complexe, et très fraîche. Note potentielle 16/16,5
en bouteille sur deux jours
La robe offre une teinte orange soutenue. Le nez est expressif avec des arômes de cannelle, de muscade, de fruits jaunes ( dont le coing) et de rhum. La bouche est grasse, riche, ample, dans sa première partie puis plus sèche dès le milieu de bouche. La finale est très persistante, marquée par les saveurs décelées à l'olfaction, mais manquant d'équilibre avec une sensation appuyée d'alcool malgré une fraîcheur sous- jacente perceptible. Ces deux composants ( alcool et acidité) ne sont pas intégrés avec harmonie. A chaque dégustateur de se faire son avis...
Languedoc : Terrasses du Larzac : Montcalmès 2012
carafé deux heures, terminé le lendemain
La robe est profonde de teinte sanguine à violine. L'olfaction , nette et bien ouverte, évoque les cerises, de légers cassis, d'épices variées (dont le poivre), une pointe d'olive noire et un élevage bien en retrait. L'attaque est très velouté à soyeuse, les tannins fins se trament dans un corps assez plein, délicatement charnu, qui s'étoffe un peu plus avec la remonté des températures, rehaussé de fruits expressifs. La finale est allongée, bien tenue par des tannins un peu plus fermes dans le cœur du grain, assez aérienne dans son dessin, fruitée, épicées, pas encore complexe, et très fraîche. Note potentielle 16/16,5
Re: Semaine du 16 août 2015
Domaine Charvin Châteauneuf-du-Pape 2012
(format 375ml)
Nez expressif bien qu'un peu réduit à l'ouverture, épicé et complexe.
Une très jolie bouche ronde, réglissée et épicée, de bon volume, une belle matière concentrée. Encore bien jeune mais superbe potentiel. Une belle réussite du domaine. 93+ pts
(format 375ml)
Nez expressif bien qu'un peu réduit à l'ouverture, épicé et complexe.
Une très jolie bouche ronde, réglissée et épicée, de bon volume, une belle matière concentrée. Encore bien jeune mais superbe potentiel. Une belle réussite du domaine. 93+ pts
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 16 août 2015
2014 Domaine Alzipratu Vin de Corse Calvi Cuvée Fiumeseccu Rosé
Une attaque de fruits à chair blanche en début de bouche et une finale vraiment très sec qui tombe à plat assez rapidement.Mettons le temps de claquer la langue.
87 pts + bien mais sans plus .Bu avec un Quinotto (Ahhh souvenir du Pérou)
Une attaque de fruits à chair blanche en début de bouche et une finale vraiment très sec qui tombe à plat assez rapidement.Mettons le temps de claquer la langue.
87 pts + bien mais sans plus .Bu avec un Quinotto (Ahhh souvenir du Pérou)
Invité- Invité
Re: Semaine du 16 août 2015
Les Cailles 2005, Nuits-St-Georges 1er cru, Patrice Rion, acheté en 2007, 90$.
Sanguin, assez soutenu, limpide, jeune. Bouquet luxurieux, floral, épicé, élevé, fruité rouge frais, pinotant. Entrée en douceur, explosion de fruits rouges frais sucrées, enfin une acidité qui supporte le fruit et non le contraire, nobles amers, costaud mais tendre, adolescent mais affirmé. Je me lèche les babines.
Sanguin, assez soutenu, limpide, jeune. Bouquet luxurieux, floral, épicé, élevé, fruité rouge frais, pinotant. Entrée en douceur, explosion de fruits rouges frais sucrées, enfin une acidité qui supporte le fruit et non le contraire, nobles amers, costaud mais tendre, adolescent mais affirmé. Je me lèche les babines.
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 16 août 2015
Domaine de la Vougeraie, Corton Grand Cru Le Clos du Roi 2012 Couleur grenat au centre pourpre, sans grande saturation. Joli nez fin et complexe de griotte, foin humide, sous bois, floral, touche d'élevage. En bouche, c'est tout aussi délicat et frais, superbe équilibre, le tout se laisse boire de façon aisée. Un vin d'une buvabilité et légèreté sans reproche mais n'a définitivement pas la profondeur ni le sérieux de son producteur, rang ou appellation. J'y aurais été sur un 2007 tellement le vin était fondu à ce stade. 16/20?+
Frederick Blais- Messages : 2987
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Semaine du 16 août 2015
Intrigué et tenté par le cr d'Alexandre T.:
Muscadet, Collection Privée des Frères Couillaud Cuvée M 2010
Or-vert-un peu soutenu. J'aime le bouquet: floreux, crémeux, bananeux, pierreux, un peu pailleux. En bouche, tension vive mais juste, un p'tit gras surprenant et fort agréable, bien fruité (jaune ?), de p'tits amers en finale....bref c'est vachement bon ce p'tit Muscadet !
Muscadet, Collection Privée des Frères Couillaud Cuvée M 2010
Or-vert-un peu soutenu. J'aime le bouquet: floreux, crémeux, bananeux, pierreux, un peu pailleux. En bouche, tension vive mais juste, un p'tit gras surprenant et fort agréable, bien fruité (jaune ?), de p'tits amers en finale....bref c'est vachement bon ce p'tit Muscadet !
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 16 août 2015
Un peu d'exploration en Chablis ces derniers jours:
Domaine du Bois d’Yver Chablis 1er cru Montmain 2012
La robe est très pâle. Le nez est discret mais très frais, sur les fruits blancs. En bouche, on retrouve la pomme verte et surtout une très belle minéralité, un côté salin, le tout très rafraîchissant mais sans excès d’astringence. C’est droit mais pas exempt de personnalité. Franchement une belle surprise, à revisiter sans aucun doute. 89
Domaine Jean-Paul & Benoît Droin Chablis 1er cru Montmains 2012
La robe est dorée, un contraste avec le vin précédent. Au nez, le vin n’est pas gêné du tout: les fruits blancs et même un peu de fruits jaunes. En bouche, on voit qu’il y a eu contact avec le bois, mais ça demeure très élégant, la rondeur étant équilibrée par une minéralité légère mais présente. La longueur y est. Tout un contraste avec le précédent, mais les deux sont excellents. 88
Le lendemain:
Domaine Pattes de Loup Chablis 1er cru Beauregard 2012
Au nez on reconnaît l’élevage en fût (contrairement au Domaine du Bois d’Yver, le domaine paternel, qui n’utilise que des cuves en inox je crois). Rapidement, se développent des arômes de pommes et de poires, légèrement vanillées, au nez comme en bouche. La texture est ronde mais pas lourde. La minéralité y est mais plus discrète derrière l’élevage pour l’instant. C’est très bon et honnêtement, ça se boit tout seul! 88
Domaine Corinne & Jean-Pierre Grossot Chablis 1er cru Les Fourneaux 2010
Malgré le millésime (mes attentes étaient peut-être élevées), ce vin m’a semblé correct sans plus. Plus minéral que fruité, homogène mais linéaire, c’est quand même du bon boulot (on s’entend qu’il y a une tonne de piquette qui n’atteint pas le niveau de ce vin) mais malheureusement, il était beaucoup moins complexe que tout ce qui a été goûté à prix semblable dernièrement. 84
Le surlendemain:
Domaine Jean-Paul & Benoît Droin Chablis 1er cru Montée de Tonnerre 2013
Au nez, on est sur les pommes, les pêches blanches. En bouche toutefois, l’attaque est sur les fruits exotiques, même un peu l’ananas (effet millésime je crois). L’exotisme s’évapore en 30 minutes et on reste avec un vin rond, légèrement minéral, d’une belle longueur, développant en se réchauffant des arômes de fruits jaunes. Encore une belle découverte, que j’aurai du plaisir à revisiter et que j’aimerais essayer dans un millésime plus classique que 2013 pour comparer. 89
Domaine du Bois d’Yver Chablis 1er cru Montmain 2012
La robe est très pâle. Le nez est discret mais très frais, sur les fruits blancs. En bouche, on retrouve la pomme verte et surtout une très belle minéralité, un côté salin, le tout très rafraîchissant mais sans excès d’astringence. C’est droit mais pas exempt de personnalité. Franchement une belle surprise, à revisiter sans aucun doute. 89
Domaine Jean-Paul & Benoît Droin Chablis 1er cru Montmains 2012
La robe est dorée, un contraste avec le vin précédent. Au nez, le vin n’est pas gêné du tout: les fruits blancs et même un peu de fruits jaunes. En bouche, on voit qu’il y a eu contact avec le bois, mais ça demeure très élégant, la rondeur étant équilibrée par une minéralité légère mais présente. La longueur y est. Tout un contraste avec le précédent, mais les deux sont excellents. 88
Le lendemain:
Domaine Pattes de Loup Chablis 1er cru Beauregard 2012
Au nez on reconnaît l’élevage en fût (contrairement au Domaine du Bois d’Yver, le domaine paternel, qui n’utilise que des cuves en inox je crois). Rapidement, se développent des arômes de pommes et de poires, légèrement vanillées, au nez comme en bouche. La texture est ronde mais pas lourde. La minéralité y est mais plus discrète derrière l’élevage pour l’instant. C’est très bon et honnêtement, ça se boit tout seul! 88
Domaine Corinne & Jean-Pierre Grossot Chablis 1er cru Les Fourneaux 2010
Malgré le millésime (mes attentes étaient peut-être élevées), ce vin m’a semblé correct sans plus. Plus minéral que fruité, homogène mais linéaire, c’est quand même du bon boulot (on s’entend qu’il y a une tonne de piquette qui n’atteint pas le niveau de ce vin) mais malheureusement, il était beaucoup moins complexe que tout ce qui a été goûté à prix semblable dernièrement. 84
Le surlendemain:
Domaine Jean-Paul & Benoît Droin Chablis 1er cru Montée de Tonnerre 2013
Au nez, on est sur les pommes, les pêches blanches. En bouche toutefois, l’attaque est sur les fruits exotiques, même un peu l’ananas (effet millésime je crois). L’exotisme s’évapore en 30 minutes et on reste avec un vin rond, légèrement minéral, d’une belle longueur, développant en se réchauffant des arômes de fruits jaunes. Encore une belle découverte, que j’aurai du plaisir à revisiter et que j’aimerais essayer dans un millésime plus classique que 2013 pour comparer. 89
Stéphanie Chénier- Messages : 2261
Date d'inscription : 26/04/2014
Re: Semaine du 16 août 2015
Alain Roy a écrit:Intrigué et tenté par le cr d'Alexandre T.:
Muscadet, Collection Privée des Frères Couillaud Cuvée M 2010
Or-vert-un peu soutenu. J'aime le bouquet: floreux, crémeux, bananeux, pierreux, un peu pailleux. En bouche, tension vive mais juste, un p'tit gras surprenant et fort agréable, bien fruité (jaune ?), de p'tits amers en finale....bref c'est vachement bon ce p'tit Muscadet !
Content que tu aies apprécié Alain! Les beaux muscadets: sans doute un des blancs les plus injustement méconnus de France, et donc dans les meilleurs RQP de cette catégorie.
Sans avoir comparé côte à côte, je l'impression que celui-ci est du même niveau que le Clisson de Pépière.
Alexandre Trudel- Messages : 1160
Date d'inscription : 26/08/2009
Age : 44
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 16 août 2015
Domaine Joblot Givry 1er Cru Clos de la Servoisine 2009
Wow! La bombe de fruit au nez, dès l’ouverture, c’est parfumé, floral, fruit rouge, etc. Belle fraicheur, du fruit à revendre, d’un équilibre voluptueux et élégant, il peut encore développer en expressivité et complexité, mais c’est déjà tellement bon! 92 pts
Je suis un énorme fan des Joblot 2009! Difficile d'imaginer meilleurs pinots sous les 50$.
Wow! La bombe de fruit au nez, dès l’ouverture, c’est parfumé, floral, fruit rouge, etc. Belle fraicheur, du fruit à revendre, d’un équilibre voluptueux et élégant, il peut encore développer en expressivité et complexité, mais c’est déjà tellement bon! 92 pts
Je suis un énorme fan des Joblot 2009! Difficile d'imaginer meilleurs pinots sous les 50$.
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 16 août 2015
Givry 1er cru Clos Grand Marole 2008, Domaine Joblot
La robe est rubis moyenne avec très léger dégradé.
Épices, fleurs séchées et des petits fruits rouges.
Bouche droite, petit volume en milieu de bouche, tannins assez abondants, bonne acidité et amertume en finale sur une longueur moyenne. Fidèle à mes impressions passées. 15,5/20.
La robe est rubis moyenne avec très léger dégradé.
Épices, fleurs séchées et des petits fruits rouges.
Bouche droite, petit volume en milieu de bouche, tannins assez abondants, bonne acidité et amertume en finale sur une longueur moyenne. Fidèle à mes impressions passées. 15,5/20.
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WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
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