Je bois, tu bois, il boit....Semaine du 14 décembre!

En accompagnement de poulet aux poivres et à l'érable sur un nid de riz aux poivrons.

Nuits Saint-Georges 1er cru Les Damodes 1999, Domaine Vougeraie
Le premier millésime de ce nouveau domaine à l'époque de Pascal Marchand.
Le cru le plus septentrionnal de la commune de NSG et tout juste voisin des Damaudes de Vosne Romanée qui est juste au dessus des fameux Malconsorts. Le Domaine de La Vougeraie possède 0,9223 ha en zone très pentue sur ce cru. Damodes est autant en 1er cru qu'en village et sur une terre très calcaire.
La robe est rubis de bonne intensité. Le bouquet nous donne du tabac blond, sous-bois, une pointe de réglisse et du cassis. La bouche est franche et droite, les tannins sont plutôt fondus, peu de sève mais une jolie longueur assez épicée. On repassera pour la profondeur et la mâche mais une bonne bouteille qui se sifle en peu de temps.......la première étan bouchonnée, nous avions soif! 16/20.

ce soir un excellent Bois de boursan C9P 2005... Mon dernier, mais je viens de l'écrire sur ma liste d'achat des prochaines semaines X3

Carl

Saumon à l'unilatérale........
Fixin La Croix Blanche 2004, Domaine André Geoffroy
Ma dernière bouteille mais il me reste un magnum que je partagerai peut-être lors d'une paulée!
Un vin d'histoire et de coeur, très significatif pour Pierre Séguin et Bruno Clair.
André est toujours aux vinifications avec Bruno Clair mais a pris sa retraite comme métayer avec le millésime 2005.
La robe est rubis clair......comme l'endroit de sa vinification.
Un bouquet sur les cerises de France, ou Bing, un peu de ronces et des épices douces. Pas de traces végétales dans ce 2004.
En bouche, le vin démontre un beau gras, des tannins bien enveloppés, une texture veloutée, une acidité assez vive et une finale sur les cerises. Vraiment une belle bouteille avec sève, fraicheur et une longueur étonnante pour un vin de cette commune et tout simplement d'un rang communal! 16,5/20 +. Nul besoin de rajouter qu'elle est maintenant vide cette fiole de pur plaisir.

Petite bouffe improvisée dimanche soir avec MAP:

Ferrari Perlé Trento mousseux 2004
Bonne densité, boisé, peu complexe et s'estompe rapidement. 13-14

Mellot Sancerre La Moussière 2008
Vif, structuré et à la fois bien enrobé. Un classique. 14-15

Château de Meursault premier cru 2005
Rond, acidité basse, manque de volume et de race. Du vol! 14

Pierre Gaillard Côte-Rôtie 2007
Charmeur et résolument moderne, bonne puissance, du bois, belle sève, longueur correcte. Sur les 5-6 prochaines années. 16

Lafon Volnay premier cru Santenots-du-Milieu 2004
Belle matière, élégant sans être réellement sérieux. Plaisant dès maintenant. 16

Vin de Constance Constantia 2004
Dieu que c'est bon! Riche, puissant et racé avec toujours cet équilibre stupéfiant! 17.5


Demain soir, souper de Noël de l'équipe Cellier... Should be nice!

Carl Gauthier a écrit:ce soir un excellent Bois de boursan C9P 2005... Mon dernier, mais je viens de l'écrire sur ma liste d'achat des prochaines semaines X3

Carl

Carl,

Il se montrait accessible? Le millésime 2005 se montre parfois difficile d'approche et Bois de Boursan est élaboré dans un style plutôt traditionnel ...

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:

Carl Gauthier a écrit:ce soir un excellent Bois de boursan C9P 2005... Mon dernier, mais je viens de l'écrire sur ma liste d'achat des prochaines semaines X3

Carl

Carl,

Il se montrait accessible? Le millésime 2005 se montre parfois difficile d'approche et Bois de Boursan est élaboré dans un style plutôt traditionnel ...

Il est parfait pour moi lorsque je recherche ce goût typiquement C9P. Je n'ai aucun doutes qu'il se bonifira avec qq années, mais je n'arrives pas à en garder.....

Carl

Il y a eu souper chez moi vendredi avec amis. Plat principal de Thon tataki, vraiment excellent! Thème de Chardonnay et de Pinot Noir. Servi à l’aveugle. On a su avant le service qu’il y avait un pirate dans la série des rouges. Une fichue de belle soirée, de beaux vins, des nez incroyables et hétérogènes pour les rouges et un excellent liquoreux.


apéro : Éric Bordelet, Poiré cuvée GranitToujours bien fait, même si j’aimerais mieux un peu moins de sucre résiduel. 15/20

blanc #1 : Domaine Jean Noël Gagnard, Chassagne-montrachet 1er cru Les Champs Gain, 2002
Encore bien jeune. Certain boisé noble, fruits exotiques, poire, gagné en complexité et en puissance avec l’aération, a été le préféré des blancs à la fin de la série en devenant davantage classique et expressif. 17/20

blanc #2 : Beringer, Chardonnay Private Reserve, 2005
Le préféré au début, mais a perdu des points avec le temps. Un beurré/caramel assez présent, ananas, un brin floral. Très riche en bouche, ça tapisse, long. Moins frais au fil de la dégust et l’alcool ressort un peu. 16/20

blanc #3 : Vergelegen, Chardonnay Reserve Stellenbosh, 2007
Robe pâle, très beau nez, minéral caillou, poire/pomme, fleurs blanches, fort agréable. Par contre, moins intéressant en bouche, pas tellement de structure, creux en milieu, finale agréable de longueur moyenne. 15.5/20

rouge #1 : Domaine Daniel Rion, Vosne-romanée 1er cru Les Beaux Monts, 2000
Robe un peu trouble, légère évolution. Le nez est assez intense, très animal, cuire, un peu d’étable (un peu de bretts?), cerise noire, réglisse. Le fruit ressort davantage en bouche, expansif, goûteux, long. J’y suis allé avec la Bourgogne, mais la partie animale aurait pu cacher un autre profil. Beau vin, le préféré des rouges (suivi de près par le Ornato). 17.5/20

rouge #2 : Domaine du Comte Liger-Bélair, Vosne-romanée Clos du Château Monopole, 2002
Robe rubis, très légère évolution. Nez frais et qui pinotte, classique, un peu de fleurs mauves, fraise. Très accessible en bouche, assez fondu, coule bien et équilibré, longueur moyenne. Clairement Bourgogne. Bien aimé. 16.5/20

rouge #3 : Pio Cesare Barolo Ornato, 2005
Rubis légèrement foncé. Nez serré, cerise noire, moka, violette, assez profond. Compact et bonne masse tannique en bouche, concentré, long+, pas prêt. Je croyais à une jeune Bourgogne tannique. Personne n’a pensé à un Barolo, mais ça fait beaucoup de sens. Bel avenir mais encore un peu difficile d’approche. 17.5/20

rouge #4 : Domaine Tollot-Beaut, Corton-Bressandes Grand Cru, 1999
Rubis foncé, pas d’évolution. Le nez faisait rhône-sud, petits fruits rouges, fines herbes, canneberge, un brin chimique. Les mêmes saveurs reviennent en bouche, légèrement sucré ce qui fait perdre son charme, jeune et fruité, bonne longueur. Faisait un jeune C9DP genre 2005, j’y allais donc avec le pirate. 16.5/20

liquoreux : Château Coutet, Barsac 1er GCC, 2003
Bouteille 375ml. Jaune début or. Très expressif au nez, complexe et très agréable, fruits exotiques, marmelade, botrytis, crème brûlée, camomille, annonce une belle richesse et c’est le cas en bouche, expansif, grande concentration tout en gardant sa fraîcheur, très long. À mon avis un grand sauternes. 18-18.5/20


Yanouk

Une grande dégustation de CNP hier soir.
Une verticale de Nerthe.....89-98-2000-2005-2007
Une horizontale de 2007...Clos des Papes, Vieux Donjon, Usseglio, Clos Saint-Jean, Vieille Julienne et Télégramme.....en semi-aveugle.
Commentaires en FDS si le temps le permet.

ps: Clos des Papes dernier pour tous......très réduit même après 2 heures!

Intéressante dégustation ... bien hâte de t'entendre!!

Michel, tu as la langue en feu encore ce matin?

J'en déduis que le prix de mes Clos des Papes 2007 sera lui aussi réduit?

Je devrais me mettre aux chateauneuf, ça brule le gosier mais au moins ça fait parler et réagir!

Petit dîner entre amis :

Bois de Boursan blanc châteauneuf-du-pape 2007 : Fruits mûrs au nez, avec miel chaud et fruits et fleurs séchés. Bouche ample, mais précise, riche et puissante. Belle longueur parfumée, équilibrée, dans un registre méridional. Très bien.

Château Lagrange st-julien 3e GCC 2003 : Nez légèrement grillé/vanillé qui s’estompera à l’aération sur des notes crémeuses de fruits rouges, de chocolat au lait et de réglisse. Bouche de bon volume, aux tanins gras et riches. Finale structurelle laissant présager encore une garde intéressante. Très bien.

Clos du Marquis st-julien 2005 : Fruits noirs frumés, cacao, café et cuir. Bouche stricte, mais dense, riche et profonde. Belle épaisseur témoignant de la générosité du millésime. Finale longue, légèrement chaude, nécessitant de s’intégrer. Très bien.

Domaine de Chevalier pessac-léognan GCC 2006 : Nez fin et frais, malgré quelques notes d’élevage, sur le cassis, les fleurs mauves, la terre noire et le havane. Bouche élégante et racée, longue et fine. Finale puissante, mais détaillée, très fraîche. Excellent. Fera une superbe bouteille une fois à maturité.

Château Langoa Barton st-julien 3e GCC 2000 : Nez sauvage et fumé sur le cassis, le cuir, quelques nuances d’écurie et de cacao amer. La bouche est corsée, large, témoignant d’une matière encore juvénile. Finale longue et puissante, d’une impressionnante largeur, procurant un aspect massif. Pas nécessairement d’un raffinement exceptionnel, mais beaucoup de fond pour ce vin qui rend justice à la réputation du millésime.

Cru Barréjats sauternes 2001 : Nez hallucinant de complexité, de plénitude, de fraîcheur et de puissance sur l’ananas, la mangue, le chocolat blanc, les abricots secs, les agrumes confits avec un fond de nuances médicinales/grillées que j’associe au botrytis. La bouche est chatoyante, d’une puissance contenue, mais immanquable, riche et douce, mais si fraîche et précise, mesurée, complexe et nuancée. La finale est magistrale, étourdissante, d’une complexité rare et d’une persistance aromatique ahurissante que je ne me rappelle avoir trouvé que sur Yquem. Sublime.

Huummmm cru Barréjat 2001............. simplement WOW

Soirée familiale hier pour partager ma seule quille de Ausone 1999 avec un oncle qui rêve depuis longtemps d'y gouter.

Clos des Papes 1995 : Couleur rubis/orangé, très clair. Nez de garrigues, pétales de roses, fruits rouges séchés, vieux bois, les 14% ne sont font pas sentir! En bouche, l'attaque est souple, encore des tannins secs et serrés qui s'assoupliront avec le temps en carafe. Fin et frais, finale sur les épices.

Haut-Brion 1989 : Après 30 mins en carafe, le vin se réveille enfin pour révéler une merveille d'équilibre et de précision de saveurs. Les tannins sont complètement intégrés mais on déguste encore ce vin sur des saveurs de fruits rouges, registre secondaire de pessac très typé avec des saveurs de fumé, cendre et écorce de bois. Longue finale minérale avec des saveurs de vieux bois. Rempli de soyesse!

Ausone 1999 : Carafé 2 heures, le vin transpire l'exubérance! Un nez plein de graphite, truffe blanche, fruit des champs et légère touche de mocha. Bouche grasse et compacte, tannins bien présent mais parfaitement murs qui ajouteront une dimension de plus avant de nous quitter sur une finale réglissée. Du très grand vin!

Tignanello 2000 Pas facile de suivre après ces vins, on aurait du le servir plus tot dans la soirée mais l'excitation à déguster les vins précédent, nous a pousser à le servir après. Un vin très mur, fruits rouges compotés, encore beaucoup de boisé fanillé, manque d'acidité en milieu de bouche pour mon gout. Tout de même équilibré et persistant.

Dalva 1952 On termine en beauté avec un Colheita blanc. Ce vin est incroyable, une persistance aromatique et une complexité que peux de vieux Porto peuvent acquérir! Fin, équilibré, bref, on appelle Nez Rouge avant d'entamer la bouteille!

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:
Cru Barréjats sauternes 2001 : Nez hallucinant de complexité, de plénitude, de fraîcheur et de puissance sur l’ananas, la mangue, le chocolat blanc, les abricots secs, les agrumes confits avec un fond de nuances médicinales/grillées que j’associe au botrytis. La bouche est chatoyante, d’une puissance contenue, mais immanquable, riche et douce, mais si fraîche et précise, mesurée, complexe et nuancée. La finale est magistrale, étourdissante, d’une complexité rare et d’une persistance aromatique ahurissante que je ne me rappelle avoir trouvé que sur Yquem. Sublime.

Miam miam! Après avoir adoré le 2003, j'ai acheté une caisse du 2001 et je ne le regrette pas à la lecture de ces mots.

Première expérience avec ce vin: Volnay 1er Cru Les Champans du Domaine Joseph Voillot:

Yanouk Lévesque a écrit:
rouge #4 : Domaine Tollot-Beaut, Corton-Bressandes Grand Cru, 1999
Rubis foncé, pas d’évolution. Le nez faisait rhône-sud, petits fruits rouges, fines herbes, canneberge, un brin chimique. Les mêmes saveurs reviennent en bouche, légèrement sucré ce qui fait perdre son charme, jeune et fruité, bonne longueur. Faisait un jeune C9DP genre 2005, j’y allais donc avec le pirate. 16.5/20

Yanouk

Donc à attendre encore? J'en ai 3 en cave.....le 96 était vraiment un grand vin.

Catherine et Claude Maréchal Chorey-les-Beaune 2005
Une troisième bouteille de ce vin hier soir, non carafée. De loin la meilleure. Beaucoup plus expressive, tant au nez qu’en bouche; commence-t-il déjà à sortir de sa coquille? Le nez nous offrait une belle combinaison de fraises confites et d’épices; un vrai régal à humer. La bouche suivait avec le même registre, en harmonie, avec une belle concentration pour un Village. S’il continue d’évoluer dans cette direction, ce sera sans aucune parcelle de doute l’un des meilleurs Bourgogne sous les 35$ que j’aurai eu l’occasion de déguster. Ma douce a beaucoup aimé également. 90-91

Marsannay 2002 Cuvée Isabelle, Domaine Bruno Clair
En attendant les 2005.
Cette cuvée, nommée ainsi pour son épouse, origine de vignes sélectionnées dans les différents terroirs de Marsannay. 8 pièces en 2002 et premier millésime. Le Québec en a eu une bonne part avec près de 600 bouteilles.....si je me souviens bien!
La robe est rubis d'intensité moyenne.
Un bouquet sur les cerises, quelques épices et de fleurs mauves.
La bouche a gagné en volume p/r depuis l'an dernier. L'ensemble est frais, d'un certain velours avec une bonne mâche. Vraiment un très beau vin à prix doux....38$. 17/20.

Michel Therrien a écrit:Marsannay 2002 Cuvée Isabelle, Domaine Bruno Clair

Est-ce que je me trompe où cette cuvée n'a été produite qu'en 2002 et 2005?

ce soir avec des pâtes aux saucisses: Kenwood artist series 2005

Julien Martel a écrit:

Michel Therrien a écrit:Marsannay 2002 Cuvée Isabelle, Domaine Bruno Clair

Est-ce que je me trompe où cette cuvée n'a été produite qu'en 2002 et 2005?

Exactement!....et non dégusté par Allen Meadows! C'est une cuvée pour la famille et les amis....dont le Qc reçoit le 1/4 de la production.

Château D'Aiguilhe Côtes de Castillon 2004

Ce vin continue d’évoluer de façon très positive. Il conserve une belle matière relativement dense et structurée, mais perd son arrogance de jeunesse. Son fruit noir s’entremêle désormais de fruits rouges et de cerises des champs. La bouche demeure délicate, fine et appuyée par des tannins élégants, mais encore présents. Je continue d’aimer. 90

En allant chercher ma commande de Buisson-Charles 2007 :

Vieilles Vignes 2007 : Nez mûr sur les agrumes, la liqueur d’orange. Bouche ample, un peu cahoteuse avec une finale tendue. Concentration et maturité impressionnantes pour un villages dont l’équilibre se cherche à l’heure actuelle. Bien.

Cras 2007 : Nez mûr également, avec du fruit blanc miellé et des fleurs. Bouche ample, qui développe une belle douceur sur une grande concentration. L’ensemble est harmonieux, long et complexe. Excellent.

Bouche-Chères 2007 : Touche exotique au nez, sur fond de lait d’amande et de fruits jaunes. La bouche est ici encore plus ample, mais sans la densité du Cras. Beau volume aérien et mûr, flatteur. Finale un rien butée qui rappelle en plus longue celle du Vieilles Vignes. Très bien.

Bourgogne 2007 : Nez festif et ouvert sur les fruits rouges croquant de fraîcheur, avec un poil d’agrumes et de pivoine. Bouche fraîche, pure et croquante. Un vin de soif et de plaisir très bien maîtrisé. Bien.

Puis on s’amuse en pure aveugle :

Camille Giroud Les Chaignots nuits-st-georges 1er cru 1993 : Vin acheté chez un autre propriétaire et élevé par les frères Giroud. Nez d’épices douces, de fruits rouges avec des relents anisés et viandés. Bouche ample et juteuse avec une belle matière développant un excellent volume. Finale de bonne longueur, fondue, même si la structure du vin se fait encore sentir, sur des notes minérales fumées et épicées. Excellent.

Robert Chevillon Les Chaignots nuits-st-georges 1er cru 1993 : Plus réduit à l’ouverture qui évoluera magnifiquement sur le cassis, le cuir, le cacao amer, la viande grillée et les herbes aromatiques. La bouche est plus dense, droite et vigoureuse, mais dévoile une pureté de fruit, un éclat du plus bel effet. Finale longue, encore structurée et précise. Excellent.

Comparaison intéressante entre ces deux vins aux origines identiques qui nous ont offert une belle occasion d’échanger et d’apprendre.

Et finalement, on soupe entre amis :

Vincent Girardin Vieilles Vignes puligny-montrachet 2002 : Nez de pêche à la crème, d’acacia et de miel fin offrant une belle race. La bouche est mûre à point, mais sait demeurer légère et fraîche. L’élevage est intégré et l’ensemble est vigoureux, malgré la patine. Finale de belle tenue. Un vin modérément complexe, qui m’a semblé typique de son finage et à parfaite maturité – sans trace d’évolution prématurée. Très bien.

Domaine de la Grange des Pères vin de pays de l’hérault 2000 : Nez de fruit mûr, de confiture de cassis, de prune fraîche, d’épices douces et cacao. Le profil aromatique est riche et opulent, mais la structure est fine et sait conserver une belle fraîcheur. Finale de bonne longueur, parfumée. Très bien.

Beaulieu Vineyards Georges de Latour cabernet sauvignon napa valley 1997 : Nez qui montre encore quelques relents boisés sur un registre de cerise chocolatée, d’aftereight, de terre noire, d’anis, de cèdre et de vanille. La bouche est opulente, le fruit est mûr, mais sans excès. L’ensemble conserve des proportions classiques, malgré le caractère gras du fruit. Finale légèrement chaleureuse. Un peu l’inverse du Grange des Pères, qui montrait un profil sudiste et un corps frais. Celui-ci dévoile un profil aromatique profond et frais, mais un corps un rien lâche et chaud. Très bien.

Trouver les Cras fort tendu, hier. Il a besoin de temps, c'est clair!

Vieilles Vignes franchement étonnant. M'en veux de ne pas en avoir acheté.

Bouche-Chères présente déjà une belle volupté et un charme qui s'affinera certainement avec le temps. Très différent en style que le Cras.

Coup de coeur pour les 2 NSG que Pierre nous a gentiment sorti de son chapeau! Difficile d'en aimer un plus que l'autre. Beau moment d'apprentissage, en effet!