Dîner Belle Bourgogne le 17 juillet

Un petit dîner ne peut faire du mal!

Date: vendredi le 17 juillet à midi

Endroit : Quartier Général

Thème : Belle Bourgogne > 75$

# de participants : 6.........3 places disponibles

Confirmés:
Vincent Messier-Lemoyne en rouge
Patrick Ayotte en rouge
Michel Therrien en rouge
Alain Landry en blanc
Yvan Grisé en blanc
André Laurendeau en blanc

Couleur variable dans mon cas, mais préférence pour du rouge.

Hum... très tentant... vieillerie bourguignole?
sinon, un beau blanc
arrivée vers 12h15 dans mon cas

réserviste je vais confirmer sous peu.

Alain Landry a écrit:Hum... très tentant... vieillerie bourguignole?
sinon, un beau blanc
arrivée vers 12h15 dans mon cas

Parfait Alain!
Un beau blanc par temps chaud....preneur!

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Couleur variable dans mon cas, mais préférence pour du rouge.

Parfait en rouge Vince.

Frederick Blais a écrit:réserviste je vais confirmer sous peu.

OK Fred.

Intéressé, en blanc !

André

André Laurendeau a écrit:Intéressé, en blanc !

André

Vraiment cool André.

Nous sommes complet.
Inscrivez-vous.....on ne sait jamais!

finalement impossible de mon côté

Partant !

Je réfléchis sur la couleur !!

Frederick Blais a écrit:finalement impossible de mon côté

Yvan J. Grisé a écrit:Partant !

Je réfléchis sur la couleur !!

Rapidement remplacé!
Parfait Yvan.
3 blancs et 3 rouges à date.

La vie est parfois drôle...
Pendant des mois je cherche un Bourgogne 1989 ou 1990 pour ma fête sans rien trouver. En fin de semaine dernière, je fais le ménage de ma cave et j'en trouve un!!! Des fois, le bonheur n'est jamais bien long...

Alain Landry a écrit:La vie est parfois drôle...
Pendant des mois je cherche un Bourgogne 1989 ou 1990 pour ma fête sans rien trouver.  En fin de semaine dernière, je fais le ménage de ma cave et j'en trouve un!!!  Des fois, le bonheur n'est jamais bien long...

Ce rouge ou le blanc Alain?..... afin d'avoir un certain équilibre blanc-rouge.

Ce sera en blanc pour moi !

Ne reste qu'Alain à nous mentionner son offrande précise.
Bien hâte....un peu soif!

Alain sera en blanc et donc je serai en rouge.
3 blancs et 3 rouges.

Un beau lunch équilibré!

Bien hâte.

Sympathique dîner comme d’habitude, avec des blancs qui ont surpassé le rouges (comme d’habitude serais-je presque tenté d’ajouter …!) :

De Montille Narvaux-Dessous meursault 2012 : Couleur pâle et verte. Nez de lime, de crème sûre et de craie qui m’envoie me promener du côté de Chablis (c’est Michelle qui va être contente!). Ensemble vigoureux, délié, sans être mordant, très jeune, sur la longueur. Très bien, voire plus. Merci Alain.

Joseph Drouhin Clos des Mouches beaune 1er cru 2010 : Couleur plus foncée déjà. Nez avec un peu de bois, sur la crème pâtissière, les fruits blancs, le miel et l’acacia. Bouche riche, de volume, texturée et harmonieuse. Finale un rien lâche, plus assise, où l’élevage est un rien trop marqué à mon goût. Un vin gourmand et flatteur qui me semble tout à fait prêt à boire. Très bien, voire plus.

Buisson-Charles corton-charlemagne grand cru 2011 : Nez plus discret, profond, finement épicé, avec des notes de fruits exotiques (ananas). Bouche concentrée et mûre, mais avec de la tenue, plus ramassée en fait que celle du Clos des Mouches. Finale quasi tannique, qui se resserre, avant de se montrer expansive, presque vaporeuse, finement satinée, portée par cette « acidité mûre » (faute de mieux), parfaitement intégrée à la matière qui évoque davantage la fraîcheur en fait que l’acidité franche. Ensemble gracile et souple (les qualités du millésime il me semble), mais avec la maturité et la concentration du cru. Excellent, voire plus.

Pacalet Lavaux St-Jacques gevrey-chambertin 1er cru 2006 : Nez explosif sur la cerise griotte, les petits bonbons à la cannelle, la pivoine, l’encens et la viande crue (on pourrait presque y voir un bojo nature à la Métras …). Ensemble que je trouve très séduisant, bien qu’un peu inusité. Bouche finement perlante au départ, craquante et droite, parfumée au départ mais rapidement évanescente … Légère quoi! Un vin qui me semble davantage parlé de la manière dont il est fait que de l’endroit d’où il vient … Bien, voire plus.

Camille Ciroud corton-clos du roi grand cru 2010 : Nez de fruits rouges et noirs confits, de crème pâtissière et d’anis. Bouche veloutée, charmante et séveuse, très accessible et gourmande. Un style un peu moderne, des tanins bien mûrs, parfumé et suave, mais un peu convenu peut-être. Me semble ne pas posséder tout à fait la concentration que le cru peut donner. Un 2010 très ouvert. Très bien, voire plus.

Tollot-Beaut corton-bressandes grand cru 1999 : Nez noir sur les petits fruits sauvages (bleuets et cassis), le charbon, l’encre, le chanvre même, avec des notes résineuses. La bouche est charpentée, sérieuse, à l’acidité élevée et aux tanins quasi acérés. Finale longue, mais structurelle. L’anti-Pacalet en quelque sorte … j’ai presque été tenté de les assembler pour voir ce que ça donnerait … Bien.

Perrot-Minot La Riotte morey-st-denis 1er cru 2002 : Nez complexe, ouvert et élégant, sur les fruits rouges et noirs, la violette et le tabac. La bouche est sérieuse, mais la matière est belle. Ensemble puissant, plutôt extrait, mais sans excès, à l’élevage tout à fait intégré. Finale pleine, robuste et d’excellente longueur. Pas le plus charnel, mais beaucoup de fond. Seule une amertume persistante en finale m’a légèrement dérangé. Excellent, mais tout juste …

Content que quelqu'un s'est décidé à ouvrir un Corton de Buisson-Charles.  Encore plus de lire ton commentaire Vincent.

Un autre beau dîner. Je suis d'accord pour la supériorité des blancs sur les rouges...

Les photos de "famille" en attendant la rédactions de mes commentaires sur les vins:

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Sympathique dîner comme d’habitude, avec des blancs qui ont surpassé le rouges (comme d’habitude serais-je presque tenté d’ajouter …!) :


Perrot-Minot La Riotte morey-st-denis 1er cru 2002 : Nez complexe, ouvert et élégant, sur les fruits rouges et noirs, la violette et le tabac. La bouche est sérieuse, mais la matière est belle. Ensemble puissant, plutôt extrait, mais sans excès, à l’élevage tout à fait intégré. Finale pleine, robuste et d’excellente longueur. Pas le plus charnel, mais beaucoup de fond. Seule une amertume persistante en finale m’a légèrement dérangé. Excellent, mais tout juste …

Un autre producteur/domaine un peu boudé sur ce site.

Extraction/élevage dérangeants? Je sais que le style s'est affiné avec les années

Les prix sont disuasifs et le pourquoi je n'en ai que très peu en cave.

J'aimerais bien avoir plus de commentaires de dégustations sur cette fiole, et bien d'autres...

J'aime bien Perrot-Minot, oui ca travaille un peu dans les chais mais de ce que j'ai vu dans la vigne c'est impeccable et en respect avec la nature.  Contrairement à d'autres, le tout s'intègre joliment avec le temps en bouteille pour donner à mon avis des vins qui pinottes beaucoup après 10 ans.  En effet les prix ont grimpés et 2007 est le dernier millésime que j'ai mis en cave. Son Morey générique reste toutefois un bon achat et dans les prix des autres domaines de qualité pour un village.

Je rebondis sur le constat de supériorité des blancs sur les rouges car c'est réellement le sentiment que j'ai si l'on considère les 50 dernières années. Non au niveau des potentialités mais au niveau de la régularité.
Un rééquilibrage s'est opéré lorsque attirés par la facilité de vins vinifiés et élèves avec peu de lies et beaucoup de bois certains ont pendant une période de dix ans abusés critiques et consommateurs.
Les rouges ont pendant ce temps là opérés une mue salutaire qui est avant tout passée par des charges plus mesurées dans les vignes et - surtout - le tri des raisins.
Il en sera de même pour les blancs qui ne sont quasiment pas triés et que l'on continue de couper trop souvent en sous maturité pour éviter de le faire. Mais l'heure viendra où le potentiel de ces vins sera encore mieux mis en évidence et où les notes d'élevage - parfois si prisées des amateurs - s'effaceront devant la noblesse des arômes floraux et très finement fruités. Bref des vins moins exhuberants et plus " vrais". On boira même d'immenses aligotés de terroir enfin débarrassés de toutes les stupides simplifications qui en faisaient des vins de soif sans intérêt.
Je prédis aussi que la Bourgogne des vignerons est une idée obsolète qui verra dans moins de trente ans la région revenir à des codes sociaux-culturels proches de ceux de l'après révolution française.

Patrick Essa a écrit:  Je rebondis sur le constat de supériorité des blancs sur les rouges car c'est réellement le sentiment que j'ai si l'on considère les 50 dernières années. Non au niveau des potentialités mais au niveau de la régularité.
  Un rééquilibrage s'est opéré lorsque attirés par la facilité de vins vinifiés et élèves avec peu de lies et beaucoup de bois certains ont pendant une période de dix ans abusés critiques et consommateurs.
  Les rouges ont pendant ce temps là opérés une mue salutaire qui est avant tout passée par des charges plus mesurées dans les vignes et - surtout - le tri des raisins.
  Il en sera de même pour les blancs qui ne sont quasiment pas triés et que l'on continue de couper trop souvent en sous maturité pour éviter de le faire. Mais l'heure viendra où le potentiel de ces vins sera encore mieux mis en évidence et où les notes d'élevage - parfois si prisées des amateurs - s'effaceront devant la noblesse des arômes floraux et très finement fruités. Bref des vins moins exhuberants et plus " vrais". On boira même d'immenses aligotés de terroir enfin débarrassés de toutes les stupides simplifications qui en faisaient des vins de soif sans intérêt.
  Je prédis aussi que la Bourgogne des vignerons est une idée obsolète qui verra dans moins de trente ans la région revenir à des codes sociaux-culturels proches de ceux de l'après révolution française.
 

Patrick, pourrais-tu élaborer davantage svp? La "Bourgogne des vignerons" est-elle l'idée qui découle de la décision de l'UNESCO?

Non hélas...

Stéphanie Chénier a écrit:
Patrick, pourrais-tu élaborer davantage svp?  La "Bourgogne des vignerons" est-elle l'idée qui découle de la décision de l'UNESCO?

J'ose penser à celle des vignerons propriétaires et non celle des consortiums et investisseurs de toutes sortes/provenance.