Les 40 ans de Martin Loranger
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Stéphanie Chénier
Yves Martineau
Michel Therrien
7 participants
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Les 40 ans de Martin Loranger
Le genre de soirée qui marque.
Julie nous avait concocté un super menu.
Bouchonnailles d'ici et d'ailleurs
Consommé aux shiitakes et raviolis de canard
Thon de Christmas Island laqué aux épices et a l'érable du domaine familial
Caribou mariné à la Dominus et pommes de terre des Loranger
Fromages
Soufflé au citron, crème au limoncello
Les vins.
Champagne Extra Brut Le Bout du Clos, Jacques Selosse
Chablis 1er cru La Forest 2005, Vincent Dauvissat
Bâtard-Montrachet 2002, Domaine Ramonet
Bonnes Mares 2002, Domaine Groffier
Chambertin Clos de Bèze 2002, Domaine Groffier
Montrachet 2002, Domaine Bouchard Père & Fils
CR en fin de semaine.....
Julie nous avait concocté un super menu.
Bouchonnailles d'ici et d'ailleurs
Consommé aux shiitakes et raviolis de canard
Thon de Christmas Island laqué aux épices et a l'érable du domaine familial
Caribou mariné à la Dominus et pommes de terre des Loranger
Fromages
Soufflé au citron, crème au limoncello
Les vins.
Champagne Extra Brut Le Bout du Clos, Jacques Selosse
Chablis 1er cru La Forest 2005, Vincent Dauvissat
Bâtard-Montrachet 2002, Domaine Ramonet
Bonnes Mares 2002, Domaine Groffier
Chambertin Clos de Bèze 2002, Domaine Groffier
Montrachet 2002, Domaine Bouchard Père & Fils
CR en fin de semaine.....
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WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Les 40 ans de Martin Loranger
Wow! Il le mérite bien ce cher Martin
Un thème 2002 alors, bien hâte de vous lire sur l'aboutissement (ou non) des vins de ce millésime, dont on se demande s'il fut si grand.
Un thème 2002 alors, bien hâte de vous lire sur l'aboutissement (ou non) des vins de ce millésime, dont on se demande s'il fut si grand.
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Les 40 ans de Martin Loranger
Joyeux anniversaire Martin!
Une belle célébration bien méritée!
Une belle célébration bien méritée!
Stéphanie Chénier- Messages : 2261
Date d'inscription : 26/04/2014
Re: Les 40 ans de Martin Loranger
Genre de soirée qui mérite concentration et recueillement en écriture malgré aucune note...
Champagne Extra Brut Le Bout du Clos, Jacques Selosse
Vin qui est issue d'une vigne complantée en pinot noir (80%) et chardonnay (20%) de la commune d'Ambonnay. Vin non servi à l'aveugle.
Robe jaune vieil or. Les bulles sont très fines et abondantes. Petite touche oxydative au départ puis des petits fruits rouges des champs avec des notes florales jaunes et de fines épices. Bouche ronde et pleine, juteuse et fraiche. À la manière d'un vin murisaltien avec des bulles.
Notre offrande.....Julie et Martin avaient été les 1ers à nous faire découvrir Selosse. 18-18,5/20.
Chablis 1er cru La Forest 2005, Vincent Dauvissat
La robe est jaune or pâle. Bouquet de pêches et de poires, un peu de miel et embruns marins. La bouche offre un beau volume d'attaque avec rondeur, on y croque en milieu de bouche, la tension demeure présente tout au long, finale fort longue et peu saline. Les amis étaient pour l'un sur Preuses Dauvissat et l'autre sur Chapelot 2005 Raveneau. Un Domaine particulièrement apprécié de Martin. Notre offrande. 17,5/20.
Bâtard-Montrachet 2002, Domaine Ramonet
La robe est jaune or et bien homogène.
Un bouquet de poires, de brioche, beurre chaud et des notes finement grillées. La bouche est pleine, concentrée, croquante et dense sans aucune lourdeur. Tous les éléments sont en harmonie et le sourire se trouve sur tous les visages. Un peu à la manière Henri Germain mais avec un touché de bouche et une profondeur digne du rang de Grand Cru.....j'avance Bâtard de Ramonet. Un vin immense, grand et jeune. Allez, un 20/20. Merci Vince.
Bonnes Mares 2002, Domaine Groffier
Ça ne sera pas facile de suivre un grand blanc!
Une robe rubis pâle avec pourtour tuilé. Bouquet peu intense, poivre blanc, fruité rouge, quelques fines épices. Bouche droite, tannins fins et abondants, bonne acidité et finale un peu ferme et terne. Manque un peu de chair. Bouteille vieillotte. J'étais sur un Volnay 1er cru début 2000 d'Angerville. 16,5/20. Merci Vince.
Chambertin Clos de Bèze 2002, Domaine Groffier
La robe est rubis de moyenne intensité et bien brillante. Ça pinotte avec des notes réglissées puis des notes sanguines et de sous-bois. La bouche est ronde et ample avec une texture veloutée, d'abondants tannins bien enrobés, l'ensemble offre harmonie et mâche. J'étais su un grand cru de Vosne comme Richebourg mais j'aurais misé sur un vin d'Alain Meunier soit une Romanée Saint-Vivant. Grand vin rien de moins. 19-19,5/20. Merci Vince.
Martin décide d'ouvrir une petite dernière mais pas à l'aveugle. Une folie qu'il avait faite au début de sa passion. Il nous a mentionné s'être confié et avoir eu besoin du réconfort de sa mère suite à cette folle dépense (avec Chevalier Cabotte du même millésime).
Montrachet 2002, Domaine Bouchard Père & Fils
Émotion......un limonadier enfonçant du Montrachet.....rare et précieux.
La robe est jaune pâle. Le bouquet est axé sur les agrumes, des poires et un soupçon de soufre. La bouche est puissante, cylindrique, quasi tannique, acidité moyenne, longue finale agrumée et saline. Un bébé encore. On recrache par en dedans. Pat Essa mentionne souvent que du Montrachet, ça ne se crache pas!
Une soirée que je n'oublierai pas de sitôt.....
Champagne Extra Brut Le Bout du Clos, Jacques Selosse
Vin qui est issue d'une vigne complantée en pinot noir (80%) et chardonnay (20%) de la commune d'Ambonnay. Vin non servi à l'aveugle.
Robe jaune vieil or. Les bulles sont très fines et abondantes. Petite touche oxydative au départ puis des petits fruits rouges des champs avec des notes florales jaunes et de fines épices. Bouche ronde et pleine, juteuse et fraiche. À la manière d'un vin murisaltien avec des bulles.
Notre offrande.....Julie et Martin avaient été les 1ers à nous faire découvrir Selosse. 18-18,5/20.
Chablis 1er cru La Forest 2005, Vincent Dauvissat
La robe est jaune or pâle. Bouquet de pêches et de poires, un peu de miel et embruns marins. La bouche offre un beau volume d'attaque avec rondeur, on y croque en milieu de bouche, la tension demeure présente tout au long, finale fort longue et peu saline. Les amis étaient pour l'un sur Preuses Dauvissat et l'autre sur Chapelot 2005 Raveneau. Un Domaine particulièrement apprécié de Martin. Notre offrande. 17,5/20.
Bâtard-Montrachet 2002, Domaine Ramonet
La robe est jaune or et bien homogène.
Un bouquet de poires, de brioche, beurre chaud et des notes finement grillées. La bouche est pleine, concentrée, croquante et dense sans aucune lourdeur. Tous les éléments sont en harmonie et le sourire se trouve sur tous les visages. Un peu à la manière Henri Germain mais avec un touché de bouche et une profondeur digne du rang de Grand Cru.....j'avance Bâtard de Ramonet. Un vin immense, grand et jeune. Allez, un 20/20. Merci Vince.
Bonnes Mares 2002, Domaine Groffier
Ça ne sera pas facile de suivre un grand blanc!
Une robe rubis pâle avec pourtour tuilé. Bouquet peu intense, poivre blanc, fruité rouge, quelques fines épices. Bouche droite, tannins fins et abondants, bonne acidité et finale un peu ferme et terne. Manque un peu de chair. Bouteille vieillotte. J'étais sur un Volnay 1er cru début 2000 d'Angerville. 16,5/20. Merci Vince.
Chambertin Clos de Bèze 2002, Domaine Groffier
La robe est rubis de moyenne intensité et bien brillante. Ça pinotte avec des notes réglissées puis des notes sanguines et de sous-bois. La bouche est ronde et ample avec une texture veloutée, d'abondants tannins bien enrobés, l'ensemble offre harmonie et mâche. J'étais su un grand cru de Vosne comme Richebourg mais j'aurais misé sur un vin d'Alain Meunier soit une Romanée Saint-Vivant. Grand vin rien de moins. 19-19,5/20. Merci Vince.
Martin décide d'ouvrir une petite dernière mais pas à l'aveugle. Une folie qu'il avait faite au début de sa passion. Il nous a mentionné s'être confié et avoir eu besoin du réconfort de sa mère suite à cette folle dépense (avec Chevalier Cabotte du même millésime).
Montrachet 2002, Domaine Bouchard Père & Fils
Émotion......un limonadier enfonçant du Montrachet.....rare et précieux.
La robe est jaune pâle. Le bouquet est axé sur les agrumes, des poires et un soupçon de soufre. La bouche est puissante, cylindrique, quasi tannique, acidité moyenne, longue finale agrumée et saline. Un bébé encore. On recrache par en dedans. Pat Essa mentionne souvent que du Montrachet, ça ne se crache pas!
Une soirée que je n'oublierai pas de sitôt.....
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Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Les 40 ans de Martin Loranger
Wow, superbe soirée n'est-ce pas! Merci de partager ton CR à faire rêver. Tu ne seras pas le seul à t'en rappeler longtemps. Je ne sais pas pour Martin et Julie mais, Vince et Justine avaient eux aussi de très beaux souvenirs à raconter sur cette grande soirée hier.
Au plaisir,
Simon
Au plaisir,
Simon
Simon Grenier- Messages : 671
Date d'inscription : 23/12/2010
Re: Les 40 ans de Martin Loranger
Les trois premiers ce soir, les autres demain:
Jacques Selosse Ambonnay Le Bout du Clos extra-brut champagne grand cru : Couleur or rose et bulles actives à l’œil. Nez complexe de fruits blancs et rouges, de gingembre confit, de pâtisserie et de fleur séchée. Bouche voluptueuse, où l’effervescence sert à la fois à conférer un aspect crémeux et un caractère explosif aux parfums. Finale très longue, à la fois suave et fine, parfumée et expansive. Un des plus grands Selosse que j’ai bus … ce qui n’est pas peu dire! Superbe, voire plus.
Vincent Dauvissat La Forest chablis 1er cru 2005 : Nez d’agrumes frais, de fumée, de yogourt nature et de fleur blanche. Si le nez n’est pas forcément des plus typiques, à cause du millésime je présume, la bouche est très chablisienne. L’attaque est riche, mais la bouche s’épure par la suite, s’affine et s’allonge, devenant délicate, sans perdre en présence. Finale racée, finement saline, pure. Un vin réellement ravissant, entamant son plateau, qui transcende son rang. Superbe.
Ramonet bâtard-montrachet grand cru 2002 : Vous dire mon bonheur quand j’ai ouvert le vin et ai vu sa belle couleur pâle aux reflets verts! Nez un peu réduit qui s’ouvrira sur des notes de poire mûre, de pêche blanche, d’acacia, qui évoluera à l’aération vers l’ananas frais. On trouve en second plan des notes de crème de menthe et de crème anglaise assez typiques du producteur il me semble. La bouche est simplement magistrale, concentrée, séveuse, puissante, texturée, mais sans lourdeur, à l’éclat rare. L’harmonie est parfaite, la douceur du grain compensant parfaitement la puissance fougueuse de ce cru d’exception. J’ai rarement pris un blanc si concentré, bien qu’il présente un naturel déconcertant. Très grand vin … ça va être dur de faire mieux au cours du reste de l’année! Sublime.
Jacques Selosse Ambonnay Le Bout du Clos extra-brut champagne grand cru : Couleur or rose et bulles actives à l’œil. Nez complexe de fruits blancs et rouges, de gingembre confit, de pâtisserie et de fleur séchée. Bouche voluptueuse, où l’effervescence sert à la fois à conférer un aspect crémeux et un caractère explosif aux parfums. Finale très longue, à la fois suave et fine, parfumée et expansive. Un des plus grands Selosse que j’ai bus … ce qui n’est pas peu dire! Superbe, voire plus.
Vincent Dauvissat La Forest chablis 1er cru 2005 : Nez d’agrumes frais, de fumée, de yogourt nature et de fleur blanche. Si le nez n’est pas forcément des plus typiques, à cause du millésime je présume, la bouche est très chablisienne. L’attaque est riche, mais la bouche s’épure par la suite, s’affine et s’allonge, devenant délicate, sans perdre en présence. Finale racée, finement saline, pure. Un vin réellement ravissant, entamant son plateau, qui transcende son rang. Superbe.
Ramonet bâtard-montrachet grand cru 2002 : Vous dire mon bonheur quand j’ai ouvert le vin et ai vu sa belle couleur pâle aux reflets verts! Nez un peu réduit qui s’ouvrira sur des notes de poire mûre, de pêche blanche, d’acacia, qui évoluera à l’aération vers l’ananas frais. On trouve en second plan des notes de crème de menthe et de crème anglaise assez typiques du producteur il me semble. La bouche est simplement magistrale, concentrée, séveuse, puissante, texturée, mais sans lourdeur, à l’éclat rare. L’harmonie est parfaite, la douceur du grain compensant parfaitement la puissance fougueuse de ce cru d’exception. J’ai rarement pris un blanc si concentré, bien qu’il présente un naturel déconcertant. Très grand vin … ça va être dur de faire mieux au cours du reste de l’année! Sublime.
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Les 40 ans de Martin Loranger
J'ai une question sur les Montrachet. Vu qu'ils sont destinés à une longue garde, y a-t-il des producteurs en qui vous avez plus confiance pour minimiser les risques d'oxydation prématurée?
Merci!
Merci!
Stéphanie Chénier- Messages : 2261
Date d'inscription : 26/04/2014
Re: Les 40 ans de Martin Loranger
Stéphanie Chénier a écrit:J'ai une question sur les Montrachet. Vu qu'ils sont destinés à une longue garde, y a-t-il des producteurs en qui vous avez plus confiance pour minimiser les risques d'oxydation prématurée?
Merci!
C'est le dilemme éternel! Et il n'y a pas de réponse facile. Un Montrachet coûte tellement cher en plus, 600$-700$ pour les plus faciles à obtenir, et bien davantage pour les très grands producteurs. Prendrais-tu le risque avec de tels prix de laisser vieillir 10-20 ans, même avec un producteur moins à risque? Si j'en achetais, je déboucherais plus tôt que tard et je m'assumerais. Et même là, le risque de premox demeure.
Julien Martel- Messages : 1830
Date d'inscription : 03/06/2009
Age : 43
Localisation : Ville Mont-Royal
Re: Les 40 ans de Martin Loranger
La suite maintenant :
Robert Groffier bonnes-mares grand cru 2002 : Couleur un rien briquée au ménisque, légèrement trouble. Nez qui prendra un peu de temps à se mettre en place. On y trouve des notes de baies rouges sauvages, de poivre blanc, de zeste d’orange, avec une touche de jasmin. La bouche est de bonne ampleur, mais manque d’intensité, de détail et de fond pour son rang. Bonne longueur et jolie gamme aromatique, mais j’en attendais plus d’éclat et de concentration … une bouteille qui me semble avoir évolué un rien vite. Excellent.
Robert Groffier chambertin clos de bèze grand cru 2002 : Juste à la couleur, on ne pourrait penser qu’il s’agit du même producteur sur le même millésime. Ensemble plus sombre et brillant. Nez de fruit noir, d’épices orientales, de violette, de viande crue, de cacao et de menthe sauvage. La bouche est explosive, juteuse et athlétique. Ensemble plein, vigoureux, éclatant. Grande finale, très longue, sauvage et douce à la fois, comme seuls les grands pinots peuvent le faire … Grand vin. Sublime.
Bouchard Père & Fils montrachet grand cru 2002 : Couleur plus foncée que celle du Bâtard, nez profond, mais plus monotone aussi. On y trouve des fruits jaunes grillés, des notes exotiques, de la fumée, une minéralité chaude et un peu d’élevage. La bouche est virile, large et très longue, mais peu enrobée. Encore en dormance ou à boire? Pas facile à dire … mais la longueur et la fougue de ce vin sont celles d’un grand cru à n’en pas douter. Potentiellement excellent, mais, idéalement, à revoir!
Pour répondre à Stéphanie, je trouve cela très malheureux, mais encaver de grands Bourgogne blancs présente un risque non-négligeable. Les quelques rares Montrachet que j’ai en cave n’attendront pas 20 ans! Je leur donnerai un peu de carafe s’ils sont trop serrés … l’air, c’est plus facile d’en donner que d’en enlever! En toute honnêteté toutefois, il semblerait que Montrachet soit moins touché par la vague d’oxydation prématurée. Je ne sais si c’est la plus forte constitution du vin ou un soin différent des producteurs quant à ce cru mythique (qualité du bouchage, soufre, pressurage et vinification) qui expliquerait cet état de fait.
Robert Groffier bonnes-mares grand cru 2002 : Couleur un rien briquée au ménisque, légèrement trouble. Nez qui prendra un peu de temps à se mettre en place. On y trouve des notes de baies rouges sauvages, de poivre blanc, de zeste d’orange, avec une touche de jasmin. La bouche est de bonne ampleur, mais manque d’intensité, de détail et de fond pour son rang. Bonne longueur et jolie gamme aromatique, mais j’en attendais plus d’éclat et de concentration … une bouteille qui me semble avoir évolué un rien vite. Excellent.
Robert Groffier chambertin clos de bèze grand cru 2002 : Juste à la couleur, on ne pourrait penser qu’il s’agit du même producteur sur le même millésime. Ensemble plus sombre et brillant. Nez de fruit noir, d’épices orientales, de violette, de viande crue, de cacao et de menthe sauvage. La bouche est explosive, juteuse et athlétique. Ensemble plein, vigoureux, éclatant. Grande finale, très longue, sauvage et douce à la fois, comme seuls les grands pinots peuvent le faire … Grand vin. Sublime.
Bouchard Père & Fils montrachet grand cru 2002 : Couleur plus foncée que celle du Bâtard, nez profond, mais plus monotone aussi. On y trouve des fruits jaunes grillés, des notes exotiques, de la fumée, une minéralité chaude et un peu d’élevage. La bouche est virile, large et très longue, mais peu enrobée. Encore en dormance ou à boire? Pas facile à dire … mais la longueur et la fougue de ce vin sont celles d’un grand cru à n’en pas douter. Potentiellement excellent, mais, idéalement, à revoir!
Pour répondre à Stéphanie, je trouve cela très malheureux, mais encaver de grands Bourgogne blancs présente un risque non-négligeable. Les quelques rares Montrachet que j’ai en cave n’attendront pas 20 ans! Je leur donnerai un peu de carafe s’ils sont trop serrés … l’air, c’est plus facile d’en donner que d’en enlever! En toute honnêteté toutefois, il semblerait que Montrachet soit moins touché par la vague d’oxydation prématurée. Je ne sais si c’est la plus forte constitution du vin ou un soin différent des producteurs quant à ce cru mythique (qualité du bouchage, soufre, pressurage et vinification) qui expliquerait cet état de fait.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Les 40 ans de Martin Loranger
My 2cents: Pour les grands blancs de bourgogne, eviter les vins qui ont passée beaucoup de temps sur les tablettesde la succursales exposer a la lumiere (Michel Therrien conseillait de prendre les bouteilles les plus pales quand on regarde a travers la lumiere..bonne idee)
Deuxiement, achete exclusivement a la SAQ...comme ca tu peux avoir un remboursement...
Deuxiement, achete exclusivement a la SAQ...comme ca tu peux avoir un remboursement...
Michel Larouche- Messages : 1030
Date d'inscription : 04/06/2009
Age : 60
Localisation : Rock-Bottom, Waste-Island
Re: Les 40 ans de Martin Loranger
Merci beaucoup Julien, Vincent et Michel des précieux conseils.
Il n'y a pour l'instant ni Montrachet, ni les autres membres de sa famille dans ma cave, mais je vais prendre mon temps avant de les inviter chez moi. Et les prendre à la SAQ si disponibilité il y a.
Il n'y a pour l'instant ni Montrachet, ni les autres membres de sa famille dans ma cave, mais je vais prendre mon temps avant de les inviter chez moi. Et les prendre à la SAQ si disponibilité il y a.
Stéphanie Chénier- Messages : 2261
Date d'inscription : 26/04/2014
Re: Les 40 ans de Martin Loranger
Salut Stéphanie,
J'ai quelques Montrachet des millésimes 2007-2008 et 2011 des Domaine Ramonet, Marc Collin et Guy Amiot que j'ai acheté en France à moins de 300 euros.
Je pense bien les ouvrir entre 10-15 d'âge.
J'ai moins peur à l'oxydation chez ces producteurs que de les ouvrir trop tôt. Bien sûr que j'aimerais les attendre un peu, soit plus de 20 ans, mais en même temps, j'ai hâte de les ouvrir! Dilemne!
Pour ceux de Leflaive, DRC, Lafon, Prieur.....plus de 1000$ aisément et plus que difficile à se procurer.
J'ai quelques Montrachet des millésimes 2007-2008 et 2011 des Domaine Ramonet, Marc Collin et Guy Amiot que j'ai acheté en France à moins de 300 euros.
Je pense bien les ouvrir entre 10-15 d'âge.
J'ai moins peur à l'oxydation chez ces producteurs que de les ouvrir trop tôt. Bien sûr que j'aimerais les attendre un peu, soit plus de 20 ans, mais en même temps, j'ai hâte de les ouvrir! Dilemne!
Pour ceux de Leflaive, DRC, Lafon, Prieur.....plus de 1000$ aisément et plus que difficile à se procurer.
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Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
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