Primeurs 2013 à Bordeaux

En accord avec Yves et pour ceux qui sont intéressés, vous pourrez suivre sur mon blog mes impressions sur les vins de Bordeaux du millésime 2013 dégustés la première semaine d'avril

L'appellation Pomerol

http://rivedroite.canalblog.com/archives/2014/04/07/29603539.html

l' appellation Saint Julien

http://rivedroite.canalblog.com/archives/2014/04/08/29614948.html

l' appellation Pessac Léognan (vins rouges)

http://rivedroite.canalblog.com/archives/2014/04/09/29623531.html

Merci, Daniel, de nous livrer tes impressions sur un millésime qui semble partir avec deux prises au bâton.

Cela dit, je continue de me questionner sur la pertinence de cet exercice "primeur". Des vins, pour la plupart, encore bien loin de leur forme finale. Même là, comme lors de leur présentation à l'UGC 20 mois plus tard, il n'est pas facile de tout cerner.

Remarque, je n'y ai jamais pris part. Je vais peut-être accepter l'invitation de l'an prochain pour me faire une meilleure tête, mais je doute changer d'avis. Chose certaine, ça permet de noircir du papier et d'attirer du lectorat!

Je suis TELLEMENT excité par cette vente primeur, je n'arrive pas à me contenir!

Bonjour Patrick,

Que les vins des primeurs ne soient pas arrivés à un stade d'aboutissement complet, c'est certain, mais ça permet pour celui qui  pratique ces dégustations depuis un certain temps de voir, les vins bien nés, et de se rendre compte des propriétés qui ne jouent pas le jeu honnêtement, avec un échantillon qui ne sera pas représentatif du vin en bouteille. L'autre avantage, c'est de faire le tour des appellations du bordelais en une semaine. Pour ceux qui me connaissent, ils ont ainsi un autre point de vue (notamment celui du terrain) que celui des journalistes viniques qui remplissent beaucoup plus de papier que moi.
Je  pratique toutes ces dégustations par curiosité, passion, et beaucoup de plaisir quand un très beau millésime est au rendez. Ces mêmes journalistes viniques que l'on ne voit pas souvent dans la région au cours de l'année, et rarement dans les vignes ( je reste poli   )

daniel.seriot a écrit:Bonjour Patrick,

Ces mêmes journalistes viniques que l'on ne voit pas souvent dans la région au cours de l'année, et rarement dans les vignes ( je reste poli   )

D'où pourquoi, je préfère visiter Bordeaux à l'automne, après les vendanges. Au plaisir de t'y croiser, qq part dans les vignes!

Pas de méprise, Patrick, Je parle des journalistes français, et pas des journalistes étrangers qui pour ma part sont des journalistes viniques généralistes qui couvrent de nombreux vignobles mondiaux en fonction des vins vendus dans le pays où ils exercent.

Mais que feraient des journalistes dans les vignes? Ils connaissent si peu la question et ne peuvent opérer un suivi systématique...

Y'a tout de même plus à voir et à comprendre dans les vignes que... dans un cuvier!

C'est même deveu un running gag que de prendre des "tank shots"

https://www.facebook.com/#!/media/set/?set=a.200172273467871.1073741830.116578448493921&type=3

Et pourtant, je suis quasiment certain, Patrick (Essa), que tu connais au moins un journaliste qui donne des conseils aux viticulteurs-vignerons sur la conduite de la vigne et sur les vinifications

l'appellation Saint Emilion : première partie

http://rivedroite.canalblog.com/archives/2014/04/10/29628536.html

Montrose qui sort au même prix que le 2012... À quand un vrai fiasco avec ces ventes primeurs?

A partir du moment où le négoce bordelais achètera, sans faiblir, les vins des châteaux, la vente en primeurs a encore de l'avenir.
S'il fut un temps où le négoce gagnait plus d'argent que les propriétés, la tendance est inversée aujourd'hui. Les grosses structures du négoce sont les seules à pouvoir porter des millésimes comme 2011, 2012, et très certainement 2013 que les acheteurs européens boudent à cause de prix trop élevés.

daniel.seriot a écrit:Et pourtant, je suis quasiment certain, Patrick (Essa), que tu  connais au moins un journaliste qui donne des conseils aux viticulteurs-vignerons sur la conduite de la vigne et sur les vinifications

  Les vignerons jouent le jeu pour faire bonne mine et flatter la bête dans le sens du poil. Mais pour le reste il est rigoureusement impossible à un non professionnel de comprendre et de savoir ce qu'il faut faire dans les vignes et au cuvier. J'insiste rigoureusement impossible! Bien déguster c'est déjà très bien , si on maitrise les bases et que l'on a la volonté d'être juste, mais faire le lien entre la manière d'obtenir des fruits équilibrés en les vinifiant avec adresse pour en révéler le potentiel...c'est un travail à plein temps. Pas juste une tentative visant à essayer d'être au niveau des évaluateurs qui notent les vins. Aucun journaliste n'a la possibilité d'obtenir des connaissances in situ régulières et pertinentes en matière de culture et de vinif. C'est impossible.

Patrick Essa a écrit:

daniel.seriot a écrit:Et pourtant, je suis quasiment certain, Patrick (Essa), que tu  connais au moins un journaliste qui donne des conseils aux viticulteurs-vignerons sur la conduite de la vigne et sur les vinifications

  Les vignerons jouent le jeu pour faire bonne mine et flatter la bête dans le sens du poil. Mais pour le reste il est rigoureusement impossible à un non professionnel de comprendre et de savoir ce qu'il faut faire dans les vignes et au cuvier. J'insiste rigoureusement impossible! Bien déguster c'est déjà très bien , si on maitrise les bases et que l'on a la volonté d'être juste, mais faire le lien entre la manière d'obtenir des fruits équilibrés en les vinifiant avec adresse pour en révéler le potentiel...c'est un travail à plein temps. Pas juste une tentative visant à essayer d'être au niveau des évaluateurs qui notent les vins. Aucun journaliste n'a la possibilité d'obtenir des connaissances in situ régulières et pertinentes en matière de culture et de vinif. C'est impossible.

Je suis en partie d'accord, Patrick, notamment quand on rentre dans la spécificité d'un domaine. Impossible de faire de la microgestion.

Un bon journaliste devrait cependant avoir une excellente connaissance des bases, que ce soit à la vigne ou au cuvier. J'en connais même quelques-uns qui ont leur propre petite affaire ou qui participent activement à tout le processus chez des producteurs. Sans parler de l'avantage de pouvoir visiter, prendre le pouls de plusieurs régions viticoles du monde et de les mettre en perspective les unes par rapport aux autres. Au final, on reconnaît leur professionnalisme dans la manière qu'ils ont de poser des questions et de souligner avec distance certains points tout en restant pertinent. Et lorsque le vigneron échange avec ce genre de journaliste, les deux en sortent habituellement gagnants.

Oui bien entendu tout cela est très juste. Mais on reste dans les conjectures. Je n'ai plus envie de cela. Avoir une vision d'ensemble est un atout évident mais cela n'aide pas à produire un vin. On ne demande pas au journaliste qui couvre le canadien, d'avoir de la compétence sur les techniques d'entraînement non? Et ce, même s'il touche sa bille en football US!

l'appellation Saint Emilion : deuxième partie

http://rivedroite.canalblog.com/archives/2014/04/11/29638529.html

Daniel,

Merci pour ces commentaires. Malgré que ce soit l’année de naissance de mon garçon, je ne pense pas commander en primeur. Je lirai attentivement les commentaires une fois les vins mis en bouteille et achèterai probablement deux ou trois crus.

Je ne souhaite pas faire bifurquer le sujet, mais je sais que la semaine des dégustations a été assombrie par le décès de la propriétaire de Troplong-Mondot. Bizeul lui rend ici un émouvant hommage où il est certes question de vin, mais bien avant tout, d’amitié : http://www.closdesfees.com/blogs/2014/04/11/maintenant-elle-sait-hommage-a-christine-valette-pariente/

Je pense qu'il y aura peu d'amateurs qui achèteront en primeurs le millésime 2013 à part ceux qui suivent régulièrement des crus confidentiels avec de petites productions.
Les vins de Pessac Léognan (blancs) et les Sauternes devraient susciter plus d'intérêt.

Ces vins seront pourtant souvent accessibles jeunes et peu chers. Les non buveurs d'étiquettes devraient faire de belles affaires.

Peu cher, Patrick, si l'on sort de la quarantaine d'étiquettes qui n 'a pas pas diminué ses prix par rapport à ceux de 2012. Pour le reste je suis d'accord, de très bons vins à table, frais, élégants, fruités, des vins qui peuvent plaire à ceux qui ne focalisent pas que sur les grands millésimes richement dotés en alcool.

Mais les vins à forts degrés sont ennuyeux, je préfère ces 2013 à des trucs lourds et sucreux.

L'appellation Pauillac

http://rivedroite.canalblog.com/archives/2014/04/14/29656817.html

l'appellation Margaux

http://rivedroite.canalblog.com/archives/2014/04/15/29662709.html