Dégustation Spätlesen
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Vincent Messier-Lemoyne
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Re: Dégustation Spätlesen
et ce à quel heure?
Yannick Nantel- Messages : 297
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Re: Dégustation Spätlesen
et l'adresse svp
Yannick Nantel- Messages : 297
Date d'inscription : 29/10/2011
Age : 47
Localisation : montréal
Re: Dégustation Spätlesen
La dégustation débutera à 19h. La salle Laurier est située au 400 Laurier Ouest. La sonnette est à l'extérieur de la porte d'entrée qui mène à l'ascenseur.
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
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Localisation : Montréal
Re: Dégustation Spätlesen
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Petit rappel ... c'est lundi!
Soyez-y pour 19h et apportez un petit quelque chose pour après.
Un p'tit qque chose liquide, ou solide ou les 2 ??
Michel Dunberry- Messages : 165
Date d'inscription : 09/06/2009
Re: Dégustation Spätlesen
Je parlais de solide (j'aurais du le spécifier) mais tu peux amener du liquide aussi ... Qu'ils qu'on n'en manquera pas avec 13 bouteilles prévues à neuf!
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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Localisation : Montréal
Re: Dégustation Spätlesen
Est-ce que le vin de piscine était bon?
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WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
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Localisation : Joliette
Re: Dégustation Spätlesen
Excellent mais j'ai la bouche qui colle ce matin!
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Dégustation Spätlesen
Merci à Alain pour les vins et à Olivier pour la salle, de même qu’aux deux pour les informations sur les crus et les producteurs.
Merci aux participants de s’être prêtés à l’exercice.
Ce fût, pour moi, une dégustation très instructive :
- J’ai suffisamment de spätlesen en cave pour les années à venir
- Je préfère le style sec des GG ainsi que les rieslings autrichiens
- Les rieslings allemands sucrés que je préfère sont les auslesen
- Le potentiel de garde des spätlesen me semble exagéré et je vais boire les miens plus tôt que tard
Commentaires un peu plus détaillés plus tard.
Merci aux participants de s’être prêtés à l’exercice.
Ce fût, pour moi, une dégustation très instructive :
- J’ai suffisamment de spätlesen en cave pour les années à venir
- Je préfère le style sec des GG ainsi que les rieslings autrichiens
- Les rieslings allemands sucrés que je préfère sont les auslesen
- Le potentiel de garde des spätlesen me semble exagéré et je vais boire les miens plus tôt que tard
Commentaires un peu plus détaillés plus tard.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
oui très interessant
En accord avec toi Vincent quand tu dis que les spatlesen se dégustent mieux en jeunesse ( entre 3 à 6 ans). Nous avons eu une belle démonstration hier.
De plus, les vins secs sont beaucoup plus faciles à marier à table, même si il y a des accords intéressants avec les spat traditionnels.
De plus, les vins secs sont beaucoup plus faciles à marier à table, même si il y a des accords intéressants avec les spat traditionnels.
Alain Bélanger- Messages : 6
Date d'inscription : 30/12/2013
Re: Dégustation Spätlesen
Une belle dégustation, assez technique mais avec plusieurs vins offrant un plaisir évident, en trois volets :
Müller-Cätoir Haardter Bürgergarten 2001
Reinhold Haart Piesporter Goldtropchen 2001
Dönnhoff Oberhaüser Brücke 2002
Egon Müller Scharzhorfberger 2004
J.J. Christoffel Erben Ürziger Würzgarten 2004
Dr. Loosen Ürziger Würzgarten 2004
---
Dönnhoff Oberhaüser Brücke 2005
Reinhold Haart Piesporter Goldtropchen 2005
Dönnhoff Oberhaüser Brücke 2006
J.J. Christoffel Erben Ürziger Würzgarten 2007
Schaefer Graacher Domprobst 2008
---
Gunderloch Nackenheimer Rothenberg auslese 1990
Dönnhoff Oberhaüser Brücke Aislese 2005
La première série était moins uniforme, avec des 2001 et 2002 peut-être plus évolués que ce à quoi on s'attendait. Rendu à cet âge, je pense que des Spätlesen devraient accompagner un repas plutôt qu'être pris en solo. Le Egon Müller remplaçait un Schaefer bouchonné sur le même millésime (2004) et après l'avoir suivi un certain temps, c'était nettement le vin le plus complet et vivifiant. Mention spéciale au Christoffel Erben 2004 qui constitue un merveilleux rapport qualité/prix à chaque millésime et se montrer invariablement aimable.
La seconde série m'a semblé plus relevée : Deux Brücke (2005 et 2006) très solides pour commencer, malheureusement le 2008 était bouchonné, un Schaefer Graacher Domprobst 2008 un peu aplati par le soufre mais d'une grande délicatesse et finesse au palais, un autre Christoffel Erben (2007 cette fois) très jeune et aérien et puis en conclusion de la série un vin baroque, le Reinhold Haart Piesporter Goldtropchen 2005, d'une richesse très grande et doté d'arômes décadents à des lieues du petit riesling de piscine.
Le vin de la soirée fut le Brücke Auslese 2005 de Dönnhoff, montrant clairement le saut qualitatif chez ce producteur entre ce qui se fait en spätlese et en auslese. J'avais beaucoup d'attentes envers le Gunderloch Nackenheimer Rothenberg auslese 1990, et ce fut un vénérable vieillard : il avait des choses intéressantes à dire (surtout au niveau aromatique) mais il était un brin décousu (surtout en fin de bouche).
Je trouve la comparaison aux GG et aux autrichiens un peu difficile dans la mesure où la majorité sont à peu près le double du prix des vins présentés hier soir. Pour ce qui est du potentiel de garde moins limité qu'on le pense, il faut regarder ce que donnent des vins de 2001 ou 2002 dans une fourchette de prix comparables. Et puis il y a le fait que la vaste majorité d'entre nous boit beaucoup de riesling en prime jeunesse et assez rarement avec 10 ans ou plus de vieillissement. Cela crée peut-être des attentes à revoir, effectivement : ne devrait pas les aborder de la même manière.
Müller-Cätoir Haardter Bürgergarten 2001
Reinhold Haart Piesporter Goldtropchen 2001
Dönnhoff Oberhaüser Brücke 2002
Egon Müller Scharzhorfberger 2004
J.J. Christoffel Erben Ürziger Würzgarten 2004
Dr. Loosen Ürziger Würzgarten 2004
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Dönnhoff Oberhaüser Brücke 2005
Reinhold Haart Piesporter Goldtropchen 2005
Dönnhoff Oberhaüser Brücke 2006
J.J. Christoffel Erben Ürziger Würzgarten 2007
Schaefer Graacher Domprobst 2008
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Gunderloch Nackenheimer Rothenberg auslese 1990
Dönnhoff Oberhaüser Brücke Aislese 2005
La première série était moins uniforme, avec des 2001 et 2002 peut-être plus évolués que ce à quoi on s'attendait. Rendu à cet âge, je pense que des Spätlesen devraient accompagner un repas plutôt qu'être pris en solo. Le Egon Müller remplaçait un Schaefer bouchonné sur le même millésime (2004) et après l'avoir suivi un certain temps, c'était nettement le vin le plus complet et vivifiant. Mention spéciale au Christoffel Erben 2004 qui constitue un merveilleux rapport qualité/prix à chaque millésime et se montrer invariablement aimable.
La seconde série m'a semblé plus relevée : Deux Brücke (2005 et 2006) très solides pour commencer, malheureusement le 2008 était bouchonné, un Schaefer Graacher Domprobst 2008 un peu aplati par le soufre mais d'une grande délicatesse et finesse au palais, un autre Christoffel Erben (2007 cette fois) très jeune et aérien et puis en conclusion de la série un vin baroque, le Reinhold Haart Piesporter Goldtropchen 2005, d'une richesse très grande et doté d'arômes décadents à des lieues du petit riesling de piscine.
Le vin de la soirée fut le Brücke Auslese 2005 de Dönnhoff, montrant clairement le saut qualitatif chez ce producteur entre ce qui se fait en spätlese et en auslese. J'avais beaucoup d'attentes envers le Gunderloch Nackenheimer Rothenberg auslese 1990, et ce fut un vénérable vieillard : il avait des choses intéressantes à dire (surtout au niveau aromatique) mais il était un brin décousu (surtout en fin de bouche).
Je trouve la comparaison aux GG et aux autrichiens un peu difficile dans la mesure où la majorité sont à peu près le double du prix des vins présentés hier soir. Pour ce qui est du potentiel de garde moins limité qu'on le pense, il faut regarder ce que donnent des vins de 2001 ou 2002 dans une fourchette de prix comparables. Et puis il y a le fait que la vaste majorité d'entre nous boit beaucoup de riesling en prime jeunesse et assez rarement avec 10 ans ou plus de vieillissement. Cela crée peut-être des attentes à revoir, effectivement : ne devrait pas les aborder de la même manière.
Olivier Collin- Messages : 2477
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Dégustation Spätlesen
On a fait grand cas, à raison, des bourgognes blancs qui vieillissaient (vraiment) trop précocement. Plusieurs observateurs se questionnent maintenant sur la longévité des Bordeaux des années postérieures à 2000 et nous avons été surpris hier (j’inclus dans le nous deux experts en la matière, soient Alain et Olivier) par l’évolution des 2001 et 2002. Serait-il possible que le vin en général, soit élaboré bien différemment de nos jours ce qui influence grandement leur potentiel de garde? Les spätlesen 1959, 1971 et 1976 qui ont été glorifiés à 30 ou 40 ans étaient-ils encore sous le joug du gaz et du soufre à 15 ans d’âge?
Je ne veux pas céder à l’enflure verbale, mais c’est plutôt rare qu’une dégustation change ma perception d’une catégorie de vins, or, c’est arrivé hier.
Je ne veux pas céder à l’enflure verbale, mais c’est plutôt rare qu’une dégustation change ma perception d’une catégorie de vins, or, c’est arrivé hier.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Dégustation Spätlesen
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Les spätlesen 1959, 1971 et 1976 qui ont été glorifiés à 30 ou 40 ans étaient-ils encore sous le joug du gaz et du soufre à 15 ans d’âge?
Il y a une façon de vérifier ceci : en regardant des commentaires de dégustation (par exemple ceux de Broadbent) on aurait souvent les notes de soufre qui ressortiraient (un peu à la manière du Schaefer 2008 hier). Or ce n'est pas vraiment le cas : les vins semblaient accessibles en jeunesse si on en juge des commentaires et se gardaient longtemps.
Je ne pense pas que la légende des grands et vieux spatlesen soit basée sur ce qui se faisait en Pfalz ou en Nahe. Dans cette mesure je dirais que si le Müller Catoir 2001 et le Brücke 2002 nous ont surpris par leur évolution, peut-être est-ce aussi parce que nous pensons plus aux grands terroirs de la Moselle en nous attendant à une évolution moindre. D'ailleurs les trois 2004 étaient d'une grande jeunesse (millésime frais et tardif aidant sûrement ici). Je serais très content de rencontrer des vins de Côte d'Or ou du bordelais sur 2004 dans un état aussi jeune que ne l'était le Egon Müller!
Olivier Collin- Messages : 2477
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Dégustation Spätlesen
Encore une dégustation qui valait le détour vers Mtl, mais je savais déjà au début février que je ne pouvais me présenter.
J'ai encore quelques-uns des vins de votre dégustation dans ma cave (Müller, Loosen, Catoir, etc.). Et d'autres que j'ai bu en 2013 comme le décadent Goldtropchen 2005 de Haart, le Catoir 2001 ou un Dönhoff 2002 (en Kabinett). Dans les deux derniers cas, je n'ai pas perçu des vins qui s’essoufflaient comme semblent le suggérer vos commentaires. J'ai bu des vins encore vifs, épanouis, complexes (surtout dans le cas du Catoir) et avec une belle fin de bouche.
Pour ma part, je ne suis pas de l'école de boire les vins allemands jeunes (Rieslings traditionnels), mais si je fais péter du liège sur des vins plus jeunes des temps à autres. Pour un spätlese, je vise généralement minimum 7 ans. D'abord, car le soufre est moins présent (chez certains) et dans un Riesling qui vieillit bien l'amertume en finale se fond mieux au caractère fruité du vin. De plus, le caractère épicé ressort davantage (il n'y a pas que le pétrole dans un vieux Riesling) et règle générale le vin se montre plus aérien, sauf chez Egon Müller où ses vins m'apparaissent toujours souples et légers (dans le bon sens du terme).
Pour les accords, il ne faut pas oublier que des centaines de sommeliers allemands réussissent à accorder les repas de leurs clients avec des spätlesen. On pense souvent mets asiatiques avec ces vins, mais un steak au fromage bleu, du poulet avec une sauce au fromage comté ou même du canard à l'orange font très bien l'affaire. M'inspirant d’une vieille tradition du Sauternais, j'ai déjà éclusé un Auslese (à la place d'un Sauternes) avec un poulet rôti.
Il y a un monde de différence entre la vinification d'il y a 50 ans (et même 30 ans) et maintenant. Et à ce sujet, ce n'est pas différent en Allemagne qu'ailleurs (Bourgogne, Bordeaux ou Piémont). Auparavant, le soufre était très utilisé pour arrêter la fermentation et empêcher que celle-ci redémarre en bouteille. L'action du soufre protégeait également le vin contre les bactéries lactiques. Avec la quantité de sucres résiduels dans un Riesling traditionnel, il ne faut pas oublier que c'est le bar ouvert pour les micro-organismes.
De nos jours, avec l'amélioration des techniques de filtration, il y a plusieurs vignerons qui utilisent le froid pour faire cesser la fermentation et ainsi maintenir un faible taux d'alcool. Cependant, il n'est pas facile de savoir les pratiques de chacun.
J'ai encore quelques-uns des vins de votre dégustation dans ma cave (Müller, Loosen, Catoir, etc.). Et d'autres que j'ai bu en 2013 comme le décadent Goldtropchen 2005 de Haart, le Catoir 2001 ou un Dönhoff 2002 (en Kabinett). Dans les deux derniers cas, je n'ai pas perçu des vins qui s’essoufflaient comme semblent le suggérer vos commentaires. J'ai bu des vins encore vifs, épanouis, complexes (surtout dans le cas du Catoir) et avec une belle fin de bouche.
Pour ma part, je ne suis pas de l'école de boire les vins allemands jeunes (Rieslings traditionnels), mais si je fais péter du liège sur des vins plus jeunes des temps à autres. Pour un spätlese, je vise généralement minimum 7 ans. D'abord, car le soufre est moins présent (chez certains) et dans un Riesling qui vieillit bien l'amertume en finale se fond mieux au caractère fruité du vin. De plus, le caractère épicé ressort davantage (il n'y a pas que le pétrole dans un vieux Riesling) et règle générale le vin se montre plus aérien, sauf chez Egon Müller où ses vins m'apparaissent toujours souples et légers (dans le bon sens du terme).
Pour les accords, il ne faut pas oublier que des centaines de sommeliers allemands réussissent à accorder les repas de leurs clients avec des spätlesen. On pense souvent mets asiatiques avec ces vins, mais un steak au fromage bleu, du poulet avec une sauce au fromage comté ou même du canard à l'orange font très bien l'affaire. M'inspirant d’une vieille tradition du Sauternais, j'ai déjà éclusé un Auslese (à la place d'un Sauternes) avec un poulet rôti.
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Les spätlesen 1959, 1971 et 1976 qui ont été glorifiés à 30 ou 40 ans étaient-ils encore sous le joug du gaz et du soufre à 15 ans d’âge?
Il y a un monde de différence entre la vinification d'il y a 50 ans (et même 30 ans) et maintenant. Et à ce sujet, ce n'est pas différent en Allemagne qu'ailleurs (Bourgogne, Bordeaux ou Piémont). Auparavant, le soufre était très utilisé pour arrêter la fermentation et empêcher que celle-ci redémarre en bouteille. L'action du soufre protégeait également le vin contre les bactéries lactiques. Avec la quantité de sucres résiduels dans un Riesling traditionnel, il ne faut pas oublier que c'est le bar ouvert pour les micro-organismes.
De nos jours, avec l'amélioration des techniques de filtration, il y a plusieurs vignerons qui utilisent le froid pour faire cesser la fermentation et ainsi maintenir un faible taux d'alcool. Cependant, il n'est pas facile de savoir les pratiques de chacun.
Patrick Pollefeys- Messages : 661
Date d'inscription : 03/06/2009
Localisation : Québec
Re: Dégustation Spätlesen
Retour sur les vins hier soir, 24h après ouverture et maintenus en cave. Dans l'ensemble c'était impressionnant : les déceptions de la soirée se sont presque toutes confirmées, mais les autres vins étaient très beaux, certains meilleurs que la veille. En bref et pour les quelques personnes en ayant en cave :
Müller-Cätoir Haardter Bürgergarten 2001 Belle évolution, le nez semble plus jeune que la veille, arômes de fruits rouges, grande richesse à l'attaque, finale plus complexe qu'hier.
Reinhold Haart Piesporter Goldtropchen 2001 Vieillot, bouche caramélisée, peu de vin.
Dönnhoff Oberhaüser Brücke 2002 Un peu décevant, riche mais un peu plat.
Egon Müller Scharzhorfberger 2004 Elégance et race, très équilibré et parti pour la gloire.
J.J. Christoffel Erben Ürziger Würzgarten 2004 Un peu plus simple que la veille, montre les limites du millésime. Tout de même bien agréable.
Dr. Loosen Ürziger Würzgarten 2004 Belle surprise, beaucoup d'éclat, épicé et fin, très représentatif du style reconnu sur ce terroir.
---
Dönnhoff Oberhaüser Brücke 2005 Poids idéal, beaucoup de dimension, encore en développement, mais style nettement plus riche que les vins de la Moselle.
Reinhold Haart Piesporter Goldtropchen 2005 Encore aussi impressionnant, il est rare que la décadence se maintienne 24h en matière de vin, très riche, je le boirais rapidement pendant qu'il en offre beaucoup.
Dönnhoff Oberhaüser Brücke 2006 Surpris par le densité de ce vin, il est aussi bon que le 2005, plus aérien.
J.J. Christoffel Erben Ürziger Würzgarten 2007 Gaz de twist cap complètement dissous, très jeune et plus minéral que la veille et que le Dr Loosen.
Schaefer Graacher Domprobst 2008 Le changement le plus spectaculaire. Un vin d'une rare élégance, finesse en bouteille. Dire que ce vin se vend encore aujourd'hui 26$ en Angleterre!
Müller-Cätoir Haardter Bürgergarten 2001 Belle évolution, le nez semble plus jeune que la veille, arômes de fruits rouges, grande richesse à l'attaque, finale plus complexe qu'hier.
Reinhold Haart Piesporter Goldtropchen 2001 Vieillot, bouche caramélisée, peu de vin.
Dönnhoff Oberhaüser Brücke 2002 Un peu décevant, riche mais un peu plat.
Egon Müller Scharzhorfberger 2004 Elégance et race, très équilibré et parti pour la gloire.
J.J. Christoffel Erben Ürziger Würzgarten 2004 Un peu plus simple que la veille, montre les limites du millésime. Tout de même bien agréable.
Dr. Loosen Ürziger Würzgarten 2004 Belle surprise, beaucoup d'éclat, épicé et fin, très représentatif du style reconnu sur ce terroir.
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Dönnhoff Oberhaüser Brücke 2005 Poids idéal, beaucoup de dimension, encore en développement, mais style nettement plus riche que les vins de la Moselle.
Reinhold Haart Piesporter Goldtropchen 2005 Encore aussi impressionnant, il est rare que la décadence se maintienne 24h en matière de vin, très riche, je le boirais rapidement pendant qu'il en offre beaucoup.
Dönnhoff Oberhaüser Brücke 2006 Surpris par le densité de ce vin, il est aussi bon que le 2005, plus aérien.
J.J. Christoffel Erben Ürziger Würzgarten 2007 Gaz de twist cap complètement dissous, très jeune et plus minéral que la veille et que le Dr Loosen.
Schaefer Graacher Domprobst 2008 Le changement le plus spectaculaire. Un vin d'une rare élégance, finesse en bouteille. Dire que ce vin se vend encore aujourd'hui 26$ en Angleterre!
Olivier Collin- Messages : 2477
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Dégustation Spätlesen
Patrick Pollefeys a écrit:Il y a un monde de différence entre la vinification d'il y a 50 ans (et même 30 ans) et maintenant. Et à ce sujet, ce n'est pas différent en Allemagne qu'ailleurs (Bourgogne, Bordeaux ou Piémont). Auparavant, le soufre était très utilisé pour arrêter la fermentation et empêcher que celle-ci redémarre en bouteille. L'action du soufre protégeait également le vin contre les bactéries lactiques. Avec la quantité de sucres résiduels dans un Riesling traditionnel, il ne faut pas oublier que c'est le bar ouvert pour les micro-organismes.
De nos jours, avec l'amélioration des techniques de filtration, il y a plusieurs vignerons qui utilisent le froid pour faire cesser la fermentation et ainsi maintenir un faible taux d'alcool. Cependant, il n'est pas facile de savoir les pratiques de chacun.
Patrick, c'est exactement ce que je voulais dire. Alors que les réputations de garde des vins ont été établies il y a plusieurs décennies, la manière de vinifier a énormément changé. Cela rend les vins probablement meilleurs, diminue les écarts entre les bons et les mauvais millésimes, limite le nombre de bouteilles qui partent en vrille, rend les vins plus accessibles en jeunesse ... mais tous ces avantages (ou certains, du moins) ne réduiraient-ils pas l'aptitude à la garde? Pas que ça me gêne tant que ça remarquez, je n'avais pas l'ambition de boire mes spät 2010 en 2060!
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Dégustation Spätlesen
Merci Olivier pour tes commentaires 24h après. Le cas E. Müller n'en serait-il pas justement un de vinification à l'ancienne, ce qui explique l'état dans lequel nous l'avons trouvé?
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Dégustation Spätlesen
C'est certain que dans les vins que nous avions, ceux de Schaefer et Egon Müller sont plus "à l'ancienne". Il eut été intéressant d'avoir du Prüm, également très traditionnel. Prochaine fois!
Personnellement, j'ai trouvé le Schaefer plus difficile d'accès le premier soir que le Egon Müller, ce dernier semblant un peu léger - en comparaison directe avec les autres vins - mais, comme le disait Alain, à la réflexion (avant de découvrir les étiquettes!) sa longueur était de premier plan. Les 24h de plus lui ont donné un milieu de bouche doté d'une plus grande ampleur.
Personnellement, j'ai trouvé le Schaefer plus difficile d'accès le premier soir que le Egon Müller, ce dernier semblant un peu léger - en comparaison directe avec les autres vins - mais, comme le disait Alain, à la réflexion (avant de découvrir les étiquettes!) sa longueur était de premier plan. Les 24h de plus lui ont donné un milieu de bouche doté d'une plus grande ampleur.
Olivier Collin- Messages : 2477
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Dégustation Spätlesen
Mais le Schaefer avait quatre ans de moins que le Müller!
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Dégustation Spätlesen
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:
Patrick, c'est exactement ce que je voulais dire. Alors que les réputations de garde des vins ont été établies il y a plusieurs décennies, la manière de vinifier a énormément changé. Cela rend les vins probablement meilleurs, diminue les écarts entre les bons et les mauvais millésimes, limite le nombre de bouteilles qui partent en vrille, rend les vins plus accessibles en jeunesse ... mais tous ces avantages (ou certains, du moins) ne réduiraient-ils pas l'aptitude à la garde? Pas que ça me gêne tant que ça remarquez, je n'avais pas l'ambition de boire mes spät 2010 en 2060!
Je réagissais davantage au fait qu'un spätlese se déguste mieux en jeunesse qu'à la "longue" garde. Sans remettre en question les actuelles aptitudes à la garde, je me demande si par le passé. On évaluait pas le potentiel de garde différemment que maintenant. Si le vocabulaire a bien changé, alors pourquoi pas la façon d'aborder le vin.
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:
Pas que ça me gêne tant que ça remarquez, je n'avais pas l'ambition de boire mes spät 2010 en 2060!
C'est une sage décision! De mes propres observations empiriques, la période charnière est autour de 15 ans. Il est risqué à mon sens de garder un spätlese plus de 20 ans. Je prévois d'ailleurs ouvrir mon dernier Prüm 1999 cette année. Comme le mentionne Olivier, Prüm est très traditionnel. En jeunesse, ses vins sont sévères et pas très ouverts. Le repos en cave est très bénéfique aux vins de ce producteur tout comme à Schaefer (bien illustré par la description 24 heures plus tard). Alors que Müller offre des vins plus ouverts et élégants en jeunesse, mais qui se complexifient avec le temps.
Patrick Pollefeys- Messages : 661
Date d'inscription : 03/06/2009
Localisation : Québec
Re: Dégustation Spätlesen
Bref retour sur les vins … il fallait bien que je rattrape ce CR avant de repartir en dégustation ce soir! :
Le premier et les trois derniers ont été servis à bouteille découverte. Les autres ont été servis en semi-aveugle.
Vin de bienvenue :
Dönnhoff Oberhaüser Leistenberg kabinett spätlese 2006 : Nez ouvert, assez mûr, sur la limette, les pêches en sirop et l’épinette. La bouche est sur le bonbon à la pomme verte. Ensemble jeune, mais un rien mou il me semble pour un kabinett. Finale diffuse. Bien, sans plus.
Premier volet :
Reinhold Haart Piesporter Goldtröpchen spätlese 2001 : Robe foncée. Nez de pomme chaude, de noix de coco grille et de fumée. Complexité moyenne. Bouche ample, texturée, mais à la richesse mesurée. Très belle longueur, qui, sans renier la richesse du vin, est bien fraîche, avec une impression salivante. Alors que la couleur et le nez semblaient indiquer autrement, la bouche se montre encore jeune. Très bien, voire plus.
Dr. Loosen Ürziger Würzgarten spätlese 2004 : Couleur assez pâle. Nez d’argile mouillée, de fumée, avec des notes de fruits confits et d’épices. Ensemble précis et frais, gourmand, plutôt léger, mais savoureux. Finale de bonne longueur, éclatante et parfumée. Très bien.
Müller-Cätoir Haardter Bürgergarten spätlese 2001 : Robe foncée. Nez racinaire, sur le gingembre et la gomme de pin, puis sur la lavande. Bouche assez svelte, moins aromatique et texturée que les autres, qui dégage une impression de puissance, mais qui semble monolithique. Pas mauvais, mais pas excitant et une déception compte tenu de la réputation de ce vin. Bien.
Dönnhoff Oberhaüser Brücke spätlese 2002 : Nez grillé et confit, avec des notes de noix de coco et de gomme de pin. La bouche déliée, expansive et patinée. Elle affiche une richesse élevée en bouche, sans le nerf des deux premiers. À boire. Bien.
Egon Müller Scharzhorfberger spätlese 2004 : Nez moins expressif que les autres, plus fin et frais, sur des notes d’agrume, d’épinette et de fumée. La bouche est assez riche, mais contenue, longue. Acidité plus sentie en finale. Un style moins baroque que les autres, similaire au 2e, mais encore moins expressif le faisant paraître probablement pour plus simple qu’il ne l’est en réalité, je n’ai pas retouché mon commentaire bien que le vin ait montré plus de dimensions et de qualités à l’aération. Bien, voire plus.
J.J. Christoffel Erben Ürziger Würzgarten spätlese 2004 : Nez de bonbon à la pomme, d’épice douce comme la cannelle. Bouche pleine, d’impression jeune, à la fois gourmande et fraîche. Fort jolie longueur, salivante et fine. Un style intermédiaire entre les vins plus réservés/légers du lot (Loosen et Müller) et ceux baroques et plus évolués (Haart, Müller-Catoir et Dönnhoff) qui m’a particulièrement ravi. Très bien, voire plus.
Second volet :
Dönnhoff Oberhaüser Brücke spätlese 2005 : Robe pâle. Nez de limette, d’argile et d’abricot qui me semble bien typique. La bouche est puissante, richement texturée, mais éclatante. Finale bien définie, longue athlétique. Même s’il semble jeune, l’évolution du 2002 m’incitera à ouvrir les miennes plus tôt que tard … ne manque qu’une bonne occasion. Très bien, voire plus.
Dönnhoff Oberhaüser Brücke spätlese 2006 : Nez fumé et racinaire, sur la pierre chaude et le gingembre confit. Bouche qui possède beaucoup de tout, tant en termes de richesse que d’acidité. Finale très longue dont la définition impressionne. Savoureux et stimulant à la fois. Excellent.
Schaefer Graacher Domprobst spätlese 2008 : Couleur très pâle et nez légèrement soufré. Nez de fruit frais, de noix de coco séchée et de fumée. Bouche très pure et longue, sur la réserve, mais racée. J’ai été subjugué par le contraste entre l’apparente légèreté de ce vin et sa persistance. Très bien, voire plus.
J.J. Christoffel Erben Ürziger Würzgarten spätlese 2007 : Couleur également pâle. Nez mûr sur les fruits confits et la bière d’épinette. La bouche présente un peu de gaz, sans que ce ne soit dérangeant. Le tout est gourmand et fringant à la fois, avec un caractère juteux. Encore là, pas une complexité ni une densité à tout casser, mais un fort joli plaisir. Très bien.
Reinhold Haart Piesporter Goldtropchen spätlese 2005 : Nez intrigant, puissant et complexe, de safran, de tabac blond et de fruit confit. La bouche est pleine et puissante, mais la finesse du grain et l’harmonie confèrent une élégance indéniable à l’ensemble. Savoureux, baroque et racé à la fois, c’est le vin le plus impressionnant que j’ai goûté ce soir-là. Excellent, voire plus.
Un peu de douceur avant de partir :
Gunderloch Nackenheimer Rothenberg auslese 1990 : Nez intriguant, évolué, mais complexe, sur le zeste d’orange, la tourbe, la fumée et le mousseron. Bouche vigoureuse, dont le temps a gommé les sucres, longue. Malheureusement, la finale est marquée par une forte amertume. Intéressant, mais sur le déclin il me semble.
Dönnhoff Oberhaüser Brücke auslese 2005 : Nez de pêche, d’abricot et de miel fin. La bouche montre une harmonie idéale entre l’impression sucrée et le caractère vigoureux, éclatant du vin. Pas une complexité qui décoiffe, mais beaucoup d’éclat, de précision et de longueur. Tellement facile à boire! Excellent, voire plus.
Dönnhoff Oberhaüser Leistenberg auslese 2003 : Couleur encore pâle, nez sur les agrumes, avec une touche de fenouil confit. La bouche semble plus légère que la précédente, un peu moins longue également, mais toujours cet équilibre idéal qui me ravit. Excellent.
Le premier et les trois derniers ont été servis à bouteille découverte. Les autres ont été servis en semi-aveugle.
Vin de bienvenue :
Dönnhoff Oberhaüser Leistenberg kabinett spätlese 2006 : Nez ouvert, assez mûr, sur la limette, les pêches en sirop et l’épinette. La bouche est sur le bonbon à la pomme verte. Ensemble jeune, mais un rien mou il me semble pour un kabinett. Finale diffuse. Bien, sans plus.
Premier volet :
Reinhold Haart Piesporter Goldtröpchen spätlese 2001 : Robe foncée. Nez de pomme chaude, de noix de coco grille et de fumée. Complexité moyenne. Bouche ample, texturée, mais à la richesse mesurée. Très belle longueur, qui, sans renier la richesse du vin, est bien fraîche, avec une impression salivante. Alors que la couleur et le nez semblaient indiquer autrement, la bouche se montre encore jeune. Très bien, voire plus.
Dr. Loosen Ürziger Würzgarten spätlese 2004 : Couleur assez pâle. Nez d’argile mouillée, de fumée, avec des notes de fruits confits et d’épices. Ensemble précis et frais, gourmand, plutôt léger, mais savoureux. Finale de bonne longueur, éclatante et parfumée. Très bien.
Müller-Cätoir Haardter Bürgergarten spätlese 2001 : Robe foncée. Nez racinaire, sur le gingembre et la gomme de pin, puis sur la lavande. Bouche assez svelte, moins aromatique et texturée que les autres, qui dégage une impression de puissance, mais qui semble monolithique. Pas mauvais, mais pas excitant et une déception compte tenu de la réputation de ce vin. Bien.
Dönnhoff Oberhaüser Brücke spätlese 2002 : Nez grillé et confit, avec des notes de noix de coco et de gomme de pin. La bouche déliée, expansive et patinée. Elle affiche une richesse élevée en bouche, sans le nerf des deux premiers. À boire. Bien.
Egon Müller Scharzhorfberger spätlese 2004 : Nez moins expressif que les autres, plus fin et frais, sur des notes d’agrume, d’épinette et de fumée. La bouche est assez riche, mais contenue, longue. Acidité plus sentie en finale. Un style moins baroque que les autres, similaire au 2e, mais encore moins expressif le faisant paraître probablement pour plus simple qu’il ne l’est en réalité, je n’ai pas retouché mon commentaire bien que le vin ait montré plus de dimensions et de qualités à l’aération. Bien, voire plus.
J.J. Christoffel Erben Ürziger Würzgarten spätlese 2004 : Nez de bonbon à la pomme, d’épice douce comme la cannelle. Bouche pleine, d’impression jeune, à la fois gourmande et fraîche. Fort jolie longueur, salivante et fine. Un style intermédiaire entre les vins plus réservés/légers du lot (Loosen et Müller) et ceux baroques et plus évolués (Haart, Müller-Catoir et Dönnhoff) qui m’a particulièrement ravi. Très bien, voire plus.
Second volet :
Dönnhoff Oberhaüser Brücke spätlese 2005 : Robe pâle. Nez de limette, d’argile et d’abricot qui me semble bien typique. La bouche est puissante, richement texturée, mais éclatante. Finale bien définie, longue athlétique. Même s’il semble jeune, l’évolution du 2002 m’incitera à ouvrir les miennes plus tôt que tard … ne manque qu’une bonne occasion. Très bien, voire plus.
Dönnhoff Oberhaüser Brücke spätlese 2006 : Nez fumé et racinaire, sur la pierre chaude et le gingembre confit. Bouche qui possède beaucoup de tout, tant en termes de richesse que d’acidité. Finale très longue dont la définition impressionne. Savoureux et stimulant à la fois. Excellent.
Schaefer Graacher Domprobst spätlese 2008 : Couleur très pâle et nez légèrement soufré. Nez de fruit frais, de noix de coco séchée et de fumée. Bouche très pure et longue, sur la réserve, mais racée. J’ai été subjugué par le contraste entre l’apparente légèreté de ce vin et sa persistance. Très bien, voire plus.
J.J. Christoffel Erben Ürziger Würzgarten spätlese 2007 : Couleur également pâle. Nez mûr sur les fruits confits et la bière d’épinette. La bouche présente un peu de gaz, sans que ce ne soit dérangeant. Le tout est gourmand et fringant à la fois, avec un caractère juteux. Encore là, pas une complexité ni une densité à tout casser, mais un fort joli plaisir. Très bien.
Reinhold Haart Piesporter Goldtropchen spätlese 2005 : Nez intrigant, puissant et complexe, de safran, de tabac blond et de fruit confit. La bouche est pleine et puissante, mais la finesse du grain et l’harmonie confèrent une élégance indéniable à l’ensemble. Savoureux, baroque et racé à la fois, c’est le vin le plus impressionnant que j’ai goûté ce soir-là. Excellent, voire plus.
Un peu de douceur avant de partir :
Gunderloch Nackenheimer Rothenberg auslese 1990 : Nez intriguant, évolué, mais complexe, sur le zeste d’orange, la tourbe, la fumée et le mousseron. Bouche vigoureuse, dont le temps a gommé les sucres, longue. Malheureusement, la finale est marquée par une forte amertume. Intéressant, mais sur le déclin il me semble.
Dönnhoff Oberhaüser Brücke auslese 2005 : Nez de pêche, d’abricot et de miel fin. La bouche montre une harmonie idéale entre l’impression sucrée et le caractère vigoureux, éclatant du vin. Pas une complexité qui décoiffe, mais beaucoup d’éclat, de précision et de longueur. Tellement facile à boire! Excellent, voire plus.
Dönnhoff Oberhaüser Leistenberg auslese 2003 : Couleur encore pâle, nez sur les agrumes, avec une touche de fenouil confit. La bouche semble plus légère que la précédente, un peu moins longue également, mais toujours cet équilibre idéal qui me ravit. Excellent.
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Dégustation Spätlesen
Très beau Cr Vincent mais qui donne l'impression que les Spätleses t'ennuient un peu et que tu avais hâte de te retrouver devant un bon Meursault ou un Puligny.....
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Dégustation Spätlesen
Je mentirais si je disais avoir la même passion pour les rieslings allemands que pour les blancs bourguignons. Si toutefois mon CR donne l’image que je me suis ennuyé, alors il n’est pas réussi. Il y avait des vins ce soir là tout à fait délicieux, complexes et intéressants.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
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Localisation : Montréal
Re: Dégustation Spätlesen
Mais faut dire que est vrai que je n'ai pas vraiment senti de passion ce soir-là pour ces vins parmi la majorité des gens présents...
Je me dis peut-être que ce type de dégustation ne leur rend pas justice : on finit par avoir rapidement le palais saturé et leur complexité ressort moins.
J'aime ce type de vin seul, à boire tranquillement tout au long d'une soirée.
Je me dis peut-être que ce type de dégustation ne leur rend pas justice : on finit par avoir rapidement le palais saturé et leur complexité ressort moins.
J'aime ce type de vin seul, à boire tranquillement tout au long d'une soirée.
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Dégustation Spätlesen
Je pense que ce qui explique le sentiment général était l'état plus évolué des vins que ce que nous attendions. La 2e vague a suscité passablement plus d'enthousiasme.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
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Re: Dégustation Spätlesen
Je pense plutôt que vous subissez la mauvaise influence de la piscine à Michel.
Patrick Pollefeys- Messages : 661
Date d'inscription : 03/06/2009
Localisation : Québec
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