Chateauneuf-du-Pape de Charvin contre Du Pegau.....

Bonne dégustation les amis!

merci Vince....si njamais tu veux venir faire un tour...n'hésites pas

dans le pire des cas tu dis à Justine que tu vas faire une pronade au bébé...

Merci pour l'invitation Martin. Prenez un verre à ma santé. Je vais me reprendre bientôt.

Excellente soiree mis a part un brun qui se prend pour un œnologue:P

Merci Martin!!

plus souvent, il s'agit de reste de CO2 provenant de la fermentation alcoolique et de la fermentation malolactique. Lorsque les levures fermentent le sucre du moût, il y a production d'alcool, de gaz (CO2) et de chaleur. Lorsque les bacteries transforment l'acide malique en acide lactique, il y a aussi production de gaz. L'opération du soutirage (après les deux fermentations) a pour effet de séparer le vin clair de la lie et de dé-gazer le vin. Mais le dé-gazage est partiel. Il reste toujours un peu de CO2 dans le vin, même en bouteille mais il est alors peu ou pas perceptible. Dans les vins rouges, il est préférable qu'il ne soit pas perceptible. S'il l'est légèrement, un coup de carafe suffit à le faire disparaître. Dans les vins blancs, il y beaucoup plus de gaz. Surtout dans les vins du nouveau monde qui sont souvent lourds, alcooleux, presque "sucrailleux" et peu acide. Le gaz vient donner un peu de vivacité au vin. C'est une technique couramment employée dans les vignobles sudistes où la maturité des chardonnays est souvent (trop) importante. Si vous en doutez, faites le teste avec un blanc australien ou américain: remettez le bouchon sur une bouteille bien entamée et brassez un peu. En retirant le bouchon, vous obtiendrez un joli "pop" mais le vin perdra ainsi le peu de vivacité qu'il avait.

Les re-fermentations en bouteille sont très très rares aujourd'hui sauf chez certains vins dits "naturels". Toute re-fermentation en bouteille est un défaut oenologique majeur et s'accompagne souvent d'un trouble du vin: La robe est terne et brouillée et souvent il a des lies fines en suspension. Ce type de défaut a pour ainsi dire disparu aujourd'hui sauf chez quelques vignerons naturistes...

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Pierre Séguin
"Of course, a great bottle of Burgundy is one whose cork is out, with a friend opposite you, holding an empty glass." Anthony Hanson, Burgundy

Relecture pour l'oenologue

Vincent Ouimet a écrit:Excellente soiree mis a part un brun qui se prend pour un œnologue:P

Merci Martin!!

Pour poursuivre une discussion, sur un ton plus civilisé :

sur le site de Parker, écrit par Julien Barrot (Domaine de la Barroche)

"Concerning Pure 07, all is coming from a single foudre. 1/3 was unfiltered and the rest filtered. It seems that some bottles which were not filtered had a bit of activity due to the fermentation of some tenth grams of residuel sugar. I tasted a bottle beginning of the week and did an analyse on it. On the analyse, there’s no VA at all ( 0,51 ). On tasting the wine when just open had too much C02 so I shacked the bottle and put in a decanter. There was for me no bad taste at all. There’s fruit, spice and chocolate. I think that the CO2 will disappear within one year from now and that the wine will be okay. What is sure is that 2/3 of the pure 2007 are not fermenting at all"



pour plus de détails :

http://www.lapaulee-enligne.com/t1506-barroche-pure-2007-en-refermentation?highlight=barroche

Je comprends donc que vous avez eu le bonheure de goûter au Pure 2007!

Non: Santa Duc Gigondas Grand Grenache 66 2007 (Merci Martin).

Quelques commentaires rapides!

D'abord merci Martin pour l'organisation, l'accueil et la générosité. Et merci à tous les participants pour les extras et la bonne humeur. 

Millésimes 

Mes favoris: 

1- 2001: classique, puissant mais équilibré, au début de son plateau. De superbes vins qui tiendront longtemps. 

2- 2007: magnifique richesse, généreux et opulent, encore sur le gras de bébé, des modèles du genre. Pégau 2007 est le vin que j'ai le mieux noté (97), un futur classique. Beaucastel 2007 ouvert en extra (merci André) a par la suite confirmé la grandeur du millésime.  

3- 2003: Un très beau millésime également, mais qui divise les dégustateurs car il s'éloigne des standards, avec des équilibres plus précaires selon notre tolérance à la chaleur alcooleuse et l'impression de sucrosité. 2003 est par ailleurs le seul millésime où j'ai trouvé le Charvin nettement plus abouti et réussi que le Pégau. Une grande réussite pour ce producteur selon moi. 

Les 2004 m'ont déçu, je trouve qu'ils manquaient d'éclat, de même que les 2006, très tanniques, un peu fermés, sans doute trop jeunes et dans une phase ingrate. 

Différence entre Charvin et Pégau

Bon, ici je n'apprendrai rien aux connaisseurs de l'appellation!

L'avantage de se genre de dégustation et qu'on arrive finalement à se faire une idée assez juste d'un style d'un producteur, s'il en a un. La différence stylistique entre Charvin et Pégau est appuyée et assez facile à repérer de manière générale. Pégau fait des vins concentrés et riches, un côté un peu sauvage avec des notes animales et épicés, et une complexité aromatique souvent plus grande que Charvin. Les Pégau sont aussi plus structurés, ils se garderont sans doute plus longtemps.

Charvin fait des vins au nez très charmeur selon moi, très florale, sur les fraises et les petits fruits acidulés. Certains ont été marqués par le nez un peu lacté des Charvin... Sinon, les bouches sont plus aériennes, légères, fraîches, en dentelle. C'est moins riche que ce qu'on attend d'un CNP. 

En conclusion, Charvin est un grand séducteur qui offre un plaisir plus immédiat, Pégau est plus classique dans le mode traditionnel et il offre un supplément de profondeur, de complexité et de structure non négligeable. Mais la différence de prix est notable, et Charvin offre l'avantage d'offrir un vin qui pourra plaire plus aisément au gens qui ne sont pas des fans de l'appellation (Parker a déjà souligné une certaine ressemblance stylistique avec Rayas). Perso, j'achèterais les deux!

Merci pour le retour Alexandre. Me reste un Charvin 2004 ... me conseillerais-tu de le garder encore ou de l'ouvrir sous peu??

Je garde un excellent souvenir de Charvin 2001 qui avait été pour moi LE vin de la verticale organisée par Yves il y a quelque temps déjà.

Charvin 2004 me semblait peu bavard...

J'attendrais au moins 2 ans encore pour qu'il sorte de ses limbes. 

Sinon Charvin 2001 était en effet excellent Vincent!

Je posais la question car j'ai ouvert lors d'une soirée, il y a environ 18 mois, Pégau et Charvin 2004 côte-à-côte. Si Pégau avait davantage plu le premier soir, Charvin m'avait agréablement surpris le lendemain, ayant sembler prendre du poids. Ta description me rappelle mon impression première. Je vais donc patienter encore un peu. ll faut se méfier de ces vins d'apparence légère ...

Une fort belle dégustation, mais ça manquait de femme pour tempérer toute cette testostérone:roll:
Encore merci Martin!

J'ai été fort surpris de Pegaü lors de la dégustation, et ce sur presque tout les millésimes! Je n'avais jamais vraiment été convaincu auparavant par ce domaine, mais hier les bouteilles se présentaient vraiment sous un bel angle!

Alex Trudel à fait un bon résumé! En complet accord avec celui-ci! Je tenterais de revenir avec un CR plus détaillé prochainement!

Bien d'accord avec Alex...je partage sa théorie...

merci à tous

J'appuie tout ce qui a été dit! Merci pour la générosité des participants, l'accueil de Martin et l'expérience en soi.
 
2006 a été particulièrement difficile à déguster étant donné le manque de chaire et la structure des vins. Ça me laisse perplexe sur l'évotion de ces deux vins mais ne même temps je n'ai pas une très grande expérience avec l'évolution du ce genre de vin.
 
2001 et 2007 sont des très beaux millésimes comme le souligne Alexandre T.. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé Pégau sur 2001 et je crois que j'essaierai d'acheter ce vin dans des millésimes pas trop solaire solaires car le côté plus animal m'a quelque peu dérangé surtout dans le 2003.
 
Belle dégust, permettant plusieurs apprentissages. Merci beaucoup à tous!
 
Simon