Montréal Passion Vin 2013

Les millésimes de l’évènement Montréal Passion Vin s’accumulent et celui de cette année, son douzième, n’aura rien à envier aux précédents. Tout un cru! Une grande année, encore une fois sous le signe de l’innovation, pour les connaisseurs, les passionnés, et la Fondation de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont.

Les profits de l’édition 2013 appuieront à nouveau la cause que soutient la Fondation : celle de permettre à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont d’être dotée d’un CENTRE DE CANCÉROLOGIE. Un complexe plénier qui regroupera toutes les activités d’oncologie dans un même environnement clinique de pointe. Un lieu qui deviendra l’unique pôle régional en cancérologie pour la population de l’est de Montréal de plus en plus affectée par le cancer. Le Centre permettra à l’institution de s’épanouir et de continuer à exceller en offrant des soins encore plus intégrés, dispensés avec un souci d’optimisation, et de devenir un complexe hospitalier moderne et de proximité situant les patients à tout instant au cœur de ses actions.

Carol DUVAL-LEROY, femme de tête et femme de cœur, qui dirige depuis plus de 20 ans la maison du même nom, donnera le coup d’envoi de cette 12e édition de Montréal Passion Vin à l’occasion de la soirée À votre Santé!, le 30 octobre au Salon urbain de la Place des Arts, et lors de la première grande dégustation le 1er novembre à l’hôtel Hilton. Femme de Champagne parmi les plus actives et innovante, elle a donné naissance à plusieurs nouvelles cuvées, dont la déjà célèbre Femme de Champagne, et l’image entière de la marque reçoit aujourd’hui la signature de sa passion. Deux rendez-vous qui s’annoncent pétillants à souhait!

Autre acteur de cette 12e édition, CHÂTEAU MONTELENA, l’un des noms parmi les plus prestigieux de la vallée de Napa depuis la mythique dégustation de 1976 — le Jugement de Paris — où le chardonnay du millésime 1973 de la propriété a déclassé bon nombre de poids lourds de Bourgogne. Une performance qui aura eu un impact révolutionnaire sur la production et le prestige des vins du Nouveau Monde. Ce sera à notre tour de juger de la qualité des vins de Chateau Montelena, en rouge et en blanc, en compagnie de Bo Barrett, le coloré winemaker de la propriété.

La région bordelaise sera encore une fois solidement représentée. De la rive droite, deux étoiles de l’appellation Saint-émilion : le CLOS ST-MARTIN, étoile montante, nous fera découvrir ses meilleurs millésimes, et le CHÂTEAU ANGÉLUS, star de l’appellation récemment élevée au rang de Premier Grand Cru classé A, nous promet des moments d’exception! De la rive gauche, une propriété qui n’est plus à présenter nous en promet autant, CHÂTEAU LAFITE ROTHSCHILD, au nombre des seuls quatre Premiers grands crus classés en 1855, en compagnie de Château Haut-Brion, Château Latour et Château Margaux.

La maison piémontaise GAJA qui a presque réussi à elle seule à élever le Barbaresco au titre de région vinicole d’exception est fameuse. Après avoir repris la barre de la vinerie familiale à la fin des années 60, Angelo Gaja a contribué à transformer le Barbaresco en un haut lieu d’une viniculture italienne empreinte d’audace élevant le nebbiolo au rang des plus grands, et a également été le pionnier de la vinification monocépage du cabernet sauvignon et du chardonnay. Sa talentueuse fille, Gaia Gaja, qui dirige désormais les opérations de la maison, présentera ses vins à l’occasion d’un repas dégustation qui risque fort probablement de s’inscrire dans les grands moments de Montréal Passion Vin!

À Beaune en Bourgogne, à l’ombre des anciens remparts de la ville se trouve la MAISON REMOISSENET PÈRE & FILS avec sa cuverie et des caves de vieillissement datant des XIVe et XVe siècles regorgeant de trésors. Son directeur général, Bernard Repolt, sera des nôtres pour nous faire découvrir quelques-uns de ces trésors : de vieux bourgognes des années 60 et 70! Un moment rare!

En Bourgogne également, Henri Boillot produit des vins sous le nom de son père, le Domaine Jean Boillot et Fils à Volnay, et sous son nom en vertu de son activité de négoce avec la MAISON HENRI BOILLOT à Meursault. Contrairement à d’autres, il n’achète des raisins qu’à des domaines qu’il suit assidûment et chaque premier cru qu’il produit n’est issu que d’un seul domaine afin d’en refléter au mieux le terroir. Henri Boillot nous présentera, en grande première, quelques-uns de ses meilleurs crus, superbes de pureté et de concentration, issus du millésime 2011.

Encore une fois cette année, des restaurateurs de très grand renom prépareront les repas pour les deux midis et le grand banquet.  Comme toujours, la science épicurienne sera mise de l’avant par ceux-ci pour assurer la mise en valeur des vins dégustés.

L’évènement se déroulera à nouveau à l’hôtel Hilton Montréal Bonaventure le vendredi 1er novembre et le samedi 2 novembre 2013.

Le coût :

• le « forfait complet » englobe les sept (7) plages de dégustation, incluant une place à chacun des deux (2) repas dégustation du midi, et une place de banquet : 2500 $;

• le « forfait sans banquet » inclut les sept (7) plages de dégustation, incluant également une place à chacun des deux (2) repas dégustation du midi : 1900 $;

• pour assister, le samedi soir, au « banquet de clôture seulement précédé d’un cocktail » : 1000 $.

• pour participer, le 30 octobre, à la soirée À votre Santé! : 300 $.

Le forfait complet est détachable en 8 parties et le « forfait sans banquet » en 7 parties. Prenez note que pour toute réservation effectuée et payée, aucun remboursement ne peut être effectué. Enfin, si vous souhaitez séjourner à l’Hôtel Hilton Montréal Bonaventure, vous pourrez bénéficier de tarifs préférentiels particulièrement avantageux obtenus par la Fondation. Nous communiquerons avec vous pour vous en informer.

Pour obtenir un formulaire d'inscription corporatif ou personnel, n'hésitez pas à m'envoyer votre courriel par PM et je vous l'enverrai aussitôt

Merci de votre attention

Luc Rodrigue

Des noms qui promettent! Bien hâte de voir les cuvées et les millésimes servis!! Ce n'est pas moi qui vais me plaindre de voir deux domaines bourguignons au programme!!

Petite mise au point qui s'imposait:

http://blogues.journaldemontreal.com/mechantsraisins/vins/tempete-dans-un-verre-deau/

Patrick Désy a écrit:Petite mise au point qui s'imposait:

http://blogues.journaldemontreal.com/mechantsraisins/vins/tempete-dans-un-verre-deau/

Le dernier paragraphe de ton intervention dit tout!! L'essentiel est là.  

J'ajouterais que le contexte économique chancelant du Québec rend la levée de fonds plus ardue et le coût sans cesse croissant des vins rend l'exploit plus complexe à réaliser pour une œuvre caritative.  Et comme Martin Gauthier l'a mentionné, il ne faut pas oublier que le motif de cette organisation est d'apporter des fonds au centre de Cancérologie de l'HMR.  

Ainsi, je peux comprendre la déception des journalistes de ne pas pouvoir bénéficier de la gratuité de laquelle ils ont pu profité au cours des 11 dernières années.  Mais je ne saisis pas bien cette frustration telle qu'exprimée par M. Aubry, surtout lorsque chaque membre du comité organisateur paye ses billets de sa poche, aucun d'eux n'a de passe-droit et de surcroit, à tour de rôle, chacun paye les coûts des vins et des repas consommés à l'occasion des réunions mensuelles du comité qui ont lieu sur notre temps personnel en dehors des heures professionnelles.

Luc, on se garde une petite gêne... Pour une oeuvre caritative, il n'est pas requis du comité organisateur de péter le budget vin/bouffe pour avoir des réunions mensuelles productives pour l'événement. Vous vous faîtes plaisir lors de ces soirées et c'est tant mieux pour vous, mais ce n'est pas un "travail" au sens strict du terme.

Ceci dit, je trouve effectivement assez déconnecté de la réalité le commentaire de Aubry... Ses lecteurs doivent-ils vraiment être informés des détails organoleptiques de ce grand événement vinicole? Ceux qui peuvent se le permettre ont l'occasion de contribuer à une belle cause en dégustant de grands vins et en rencontrant des vignerons/producteurs intéressants.

Sachez que je ne joue ni les capricieux ni les vierges offensées, les rencontres avec les grands vignerons de ce monde ne manquent pas tout au cours de l’année. Je le répète, seul l’intérêt de mes lecteurs compte ici.

Mon sourire de la journée.....

De ce débat, je retiens qu'il y a vraiment beaucoup de JOURNALISTES vinicoles au Québec. C'est même stupéfiant sur une population de 8 millions.

Et je trouve même surréaliste que les journalistes soient et, aient été, invités, pendant 10 ans, à ce qui reste, au delà d'un moment caritatif, un enculage de mouches à l'échelle viticole.

Les mots d'Aubry sont révélateurs d'un état d'esprit et d'une petitesse hors du commun.

Gael Giraud a écrit:Et je trouve même surréaliste que les journalistes soient et, aient été, invités, pendant 10 ans, à ce qui reste, au delà d'un moment caritatif, un enculage de mouches à l'échelle viticole.

Les mots d'Aubry sont révélateurs d'un état d'esprit et d'une petitesse hors du commun.

+100

+1 aussi!

Je ne vois pas quel est l'intérêt des lecteurs envers ce genre se dégustations, à part que d'en connaitre l'existence et les grandes ligne

La plupart d'entre eux n'acheterons jamais ce genre de vin et plusieurs n'en connaissent même pas l'existance..

Une dégustation de vins normaux je peux comprendre que d'inviter un journaliste et le gater avec quelques grande cuvée de la maison fera mousser les ventes, mais pas dans le cas de vins quasi-inaccessible iù les acheteurs sont souvent conquis d'avance, et que plusieurs vont lacheter pour l'étiquette et le prestige et non pour le contenu

Olivier Collin a écrit:Luc, on se garde une petite gêne... Pour une oeuvre caritative, il n'est pas requis du comité organisateur de péter le budget vin/bouffe pour avoir des réunions mensuelles productives pour l'événement. Vous vous faîtes plaisir lors de ces soirées et c'est tant mieux pour vous, mais ce n'est pas un "travail" au sens strict du terme.

Ceci dit, je trouve effectivement assez déconnecté de la réalité le commentaire de Aubry... Ses lecteurs doivent-ils vraiment être informés des détails organoleptiques de ce grand événement vinicole? Ceux qui peuvent se le permettre ont l'occasion de contribuer à une belle cause en dégustant de grands vins et en rencontrant des vignerons/producteurs intéressants.

Olivier

Certes, je comprends ce que tu dis et tu as raison. Pour être productif, pas besoin de feux d'artifice. C'est pourquoi nos réunions n'ont rien d'ostentatoire, sauf peut-être une occasion dans l'année au cours de laquelle on se fait solidement plaisir.  Étant donné que les membres ont des horaires professionnel fortement chargés de jour, les réunions se tiennent le soir après les heures.  Le soir après le travail, on soupe, n'est-ce pas?  Comme on planifie un évènement épicurien, on essaie de faire plaisir aux invités lorsque c'est son tour, avec le budget qu'on décide personnellement d'y allouer.  Voilà

Et pourquoi les journaux qui emploient ces "journalistes" ne pourraient pas tout simplement payer des entrées à ces derniers à l'événement, comme il s'agit d'un événement caritatif.

Si la couverture de cet événement est si primordiale pour les lecteurs, ça devrait pouvoir se faire non?

Ludwig Desjardins a écrit:Si la couverture de cet événement est si primordiale pour les lecteurs, ça devrait pouvoir se faire non?

C'est ce que je pense. MVP est un super événement, mais la présence de journalistes est farfelue! Jean Aubry vient de se ridiculiser à un point surréel!

Mise au point suite à l'appel de J. Benoît ce matin...

http://blogues.journaldemontreal.com/mechantsraisins/vins/tempete-dans-un-verre-deau-mise-au-point/

qui sera présent?

j'y serai pour Boillot seulement...

On pourra se croiser, Fred!

Patrick Désy a écrit:On pourra se croiser, Fred!

cool!

J'y serai aujourd'hui et demain, à l'exception du gala.
 
Ce n’est pas pour rajouter à la polémique, que j’ai d’ailleurs suivi de très loin, mais Antoine Gerbelle (de la RVF) était sur le vol Paris-Montréal d’hier après-midi.

J’ai bien l’impression qu’on va le croiser à MPV … et je serais surpris qu’il prenne l’avion pour une seule séance de dégustation … scusez-là!

Puis???
Dans les verres, était-ce bon????

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:J'y serai aujourd'hui et demain, à l'exception du gala.
 
Ce n’est pas pour rajouter à la polémique, que j’ai d’ailleurs suivi de très loin, mais Antoine Gerbelle (de la RVF) était sur le vol Paris-Montréal d’hier après-midi.

J’ai bien l’impression qu’on va le croiser à MPV … et je serais surpris qu’il prenne l’avion pour une seule séance de dégustation … scusez-là!

Effectivement, il était là pour toutes les dégustations. Très sympathique ce mec. Il était l'invité de Tourisme Montréal.  

Michel Therrien a écrit:Puis???
Dans les verres, était-ce bon????

Je m'y mets cette semaine!

J'ai eu le plaisir d'être invité à la dégustation de vieux millésimes de Remoissenet.

C'était très plaisant et impressionnant de goûter à de si vieux Bourgognes, ce qui est beaucoup moins fréquent que de vieux Bordeaux. Dans une telle occasion, on s'émerveille devant la capacité des vins de se maintenir si longtemps. Le dégustateur fait face alors à un dilemme: doit-on donner une meilleure note simplement pour l'âge? Pour souligner notre plaisir de constater que le vin s'est bien conservé?

J'ai opté pour la négative. Au bout du compte, outre le plaisir intellectuel distinct que comporte la découverte de vieux vins, il ne me parait pas pertinent de les noter plus hauts que selon le plaisir qu'ils procurent et la qualité du vin constatée dans le verre.


Meursault Genevrières 1er cru 1992
Jolie couleur dorée. Un nez intriguant un peu truffé, sous-bois. Il deviendra plus floral ensuite, révélant davantage de fruit, superbe. L'entrée de bouche est bien grasse, d'un style austère, avec de la fraicheur et un bonne persistance. Il gagnera beaucoup dans le verre, se révélant complexe et envoûtant. Très bien et d'une jeunesse étonnante. 92 pts


Volnay 1er cru Clos des Chênes 1978
Un joli nez évolué, de champignons, sous-bois, avec aussi un peu de fruit rouge (petites fraises).
La bouche est honorable, évoluée, avec une finale qui évoque le thé noir. Bonne tenue en bouche, un style austère, des tanins un peu secs. Bien, mieux avec l'air ensuite. Un bon vin mais sans doute meilleur il y a une dizaine d'années. 89 pt

Volnay 1er cru Clos des Chênes 1969
Un nez rhodanien, réglissé, qui m'évoque de vieux CNP! Vincent et moi avons pensé qu'il contenant vraiment du grenache, comme celà ce faisait parfois à l'époque (et aujourd'hui??).
La bouche est puissante, pleine, plus jeune que le '78. Imposant par sa présence en bouche et sa tenue, il n'a pas pour autant développé une grande complexité et me parait un peu simple. 89 pts pour tout ce qu'il représente


Gevrey-Chambertin 1er cru Combottes 1979,
Très beau nez de petit fruit rouge avec de l'herbe fraiche.
La bouche est fraiche et jolie, c'est élégant et il reste un beau fruit secondaire. J'aime beaucoup. 92 pts

Gevrey-Chambertin 1er cru Combottes 1966
Un nez fermier, terreux, un peu renfermé, avec du pin, des épices.
La bouche est bien élégante, mieux que le nez, sur le tabac. Finale un peu sèche, mais l'ensemble est droit et bien équilibré. Bien. 89-90 pts

Clos Vougeot Grand cru 1964
Nez déplaisant au début (urine), beaucoup mieux ensuite, sur les épices, le tabac
La bouche est très élégante avec une belle présence, encore de l'énergie. Les tanins les plus soyeux du groupe, la bouche est bien vivante et d'une jeunesse émouvante. Il montre encore la prestance d'un Grand Cru, même après presque 50 ans. Magnifique. 93 pts

Une très belle dégustation, instructive et passionnante.

As-tu eu l'occasion de goûter aux plus jeunes vins de ce producteur ?

J'ai pu goûter au Montrachet, Nsg Damodes, Meursault Poruzot, et un autre chassagne dont je ne me souviens pu de la parcelle.

Des vins élégants peu puissant, le meilleur du groupe étant damodes en mon sens. le montrachet bon, mais on s'attend a bien plus..

Pour ma part, non Patrick, malheureusement, j'ai manqué l'événement monté par Pierre.