Semaine 18 Mars
+11
Alain Roy
Alex Savoie
Marc-Olivier Vaillancourt
Patrick Ayotte
Alexandre Deslauriers
Julien Martel
Francisco M. Rosa
Michelle Champagne
Eric Lefebvre
Michel Therrien
Patrick Essa
15 participants
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Semaine 18 Mars
Gewurztraminer "VT de SGN"1971 - Léon Beyer
Cette maison historique d'Eguisheim ne produit pas de grands crus bien qu'elle exploite de nombreuses vignes ayant ce classement. En 1976 au moment de la création de ceux ci par les propriétaires, elle s'est nettement démarqué - à l'instar des maisons Hügel et Trimbach - de cette mention qu'elle jugeait moins importante que la traditionnelledistinction alsacienne par le cépage. Observez comme celui ci est mis en évidence sur cette bouteille. Beyer produit du Gewurztraminer marqué par son degré de concentration et son millésime, il semble que le sol - qui regroupe pourtant de bons climats - soit mis en retrait.
Le décret définissant les valeurs de concentration légales sous un vocable associé n'ayant pas encore été promulgué la mention Vendanges Tardives de sélection de Grains Nobles " nous apparaît aujourd'hui quelque peu fantaisiste. Mais elle signe surtout la réalité d'une époque: nous sommes sur le très haut de gamme de la maison, celui dont les raisins ont été triés avec le plus de soin dans les endroits les plus favorables.
Je me souviens d'un modèle 1964 de Preiss Henny absolument remarquable car d'une finesse et d'un éclat rare. Sans atteindre ce niveau cette vendanges botrytisées s'avère remarquable en raison de sa finesse et de son grain de texture moelleux mais pas trop. Je suis circonspect avec la fraîcheur des vieux vins alsaciens car elle provient très souvent de doses de soufre massives visant à éviter les redémarrages en fermentations alcooliques car la FML n'est quasiment jamais réalisée. Cela donne souvent de vieux vins très clairs embaumant la naphte et/ou l'asperge. Cela Meursault déplait plus encore qu'un vin qui "ranciote" au bout de trente ans mais qui a encore une matière concentrée et racée. Les deux déclinent mais le second subit le temps de la longue garde quand l'autre a en quelque sorte été "botoxé" à sa naissance.-))
Ce 1971 est marqué par une couleur jaune prononcée qui commence à ambrer. Sin nez encore floral porte une part iodée sus-jacente qui éclaire les accents de mangue, d'épices et de fruits jaunes d'un nez insinuant. La bouche est demie liquoreuse, délicate et subtile et conserve une vraie fraîcheur constitutive sans être entêtante en raison de résidus soufrés mal dosés. J'aime son originalité et ce côté liquoreux sec que lui a conféré le temps. Un exemple édifiant de la qualité qu'il est permis d'obtenir dans des cuvées d'assemblage de nobles origines TB+
Schoenenbourg 2007 - Marcel Deiss
Le domaine Deiss ne laisse pas indifférent. Convaincu par l'importance de la complantation dans ses grands terroirs, il s'est vite singularisé en retirant la mention du cépage sur ses étiquettes, faisant fi des règles officielles régissant les AOC de la région. Trublion dans le Landernau il a surtout suivi une voie exigeante et sans aucun doute coûteuse en énergie pour affirmer sa vision du grand vin. Force est de reconnaître que certaines de ses options sont osées si ce n'est remarquables et qu'elles marquent fortement les vins du domaine.Palissage bas et haute densité dans certaines vignes,
pressurages longs, élevages en foudres, les vins y puisent une véritable identité. J'avoue que leurs niveaux de sucre constants et élevés ne me font que rarement vibrer. J'en ai pourtant beaucoup dégusté mais rien n'y fait vraiment leur côté glycériné par le sucre me fatigue vite.
Dans le beau millésime 2007 ce Schoenenbourg est pur comme il est de coutume dans ce domaine et semble plus marqué au nez par le
riesling que par les autres cépages. Intense celui ci évolue vers des notes florales agréables et un peu simples qui progressivement glissent vers la lime. La bouche est très sucrée pour un vin qui
n'affiche aucune mention VT et qui donc nie l'importance des sucres pour définir le caractère du cru. Point de cépage, point de sucre...Mais tout de meme " Grand Cru"! Chez Deiss il faut croire en la vision du maître et accepter d'être surpris à l'ouverture. Agaçant même si dans l'absolu le vin ne démérite aucunement. Bon mais trop peu lisible, je n'accepte pas d'être ainsi balader, en dépit d'un accord réussi avec une Brouillade aux Truffes. Bien pour sa valeur intrinsèque mais inacceptable pour l'absence d'information sur la bouteille. En Alsace les règlements seraient-ils à géométrie variable selon que tu sois puissant ou manant?
Cette maison historique d'Eguisheim ne produit pas de grands crus bien qu'elle exploite de nombreuses vignes ayant ce classement. En 1976 au moment de la création de ceux ci par les propriétaires, elle s'est nettement démarqué - à l'instar des maisons Hügel et Trimbach - de cette mention qu'elle jugeait moins importante que la traditionnelledistinction alsacienne par le cépage. Observez comme celui ci est mis en évidence sur cette bouteille. Beyer produit du Gewurztraminer marqué par son degré de concentration et son millésime, il semble que le sol - qui regroupe pourtant de bons climats - soit mis en retrait.
Le décret définissant les valeurs de concentration légales sous un vocable associé n'ayant pas encore été promulgué la mention Vendanges Tardives de sélection de Grains Nobles " nous apparaît aujourd'hui quelque peu fantaisiste. Mais elle signe surtout la réalité d'une époque: nous sommes sur le très haut de gamme de la maison, celui dont les raisins ont été triés avec le plus de soin dans les endroits les plus favorables.
Je me souviens d'un modèle 1964 de Preiss Henny absolument remarquable car d'une finesse et d'un éclat rare. Sans atteindre ce niveau cette vendanges botrytisées s'avère remarquable en raison de sa finesse et de son grain de texture moelleux mais pas trop. Je suis circonspect avec la fraîcheur des vieux vins alsaciens car elle provient très souvent de doses de soufre massives visant à éviter les redémarrages en fermentations alcooliques car la FML n'est quasiment jamais réalisée. Cela donne souvent de vieux vins très clairs embaumant la naphte et/ou l'asperge. Cela Meursault déplait plus encore qu'un vin qui "ranciote" au bout de trente ans mais qui a encore une matière concentrée et racée. Les deux déclinent mais le second subit le temps de la longue garde quand l'autre a en quelque sorte été "botoxé" à sa naissance.-))
Ce 1971 est marqué par une couleur jaune prononcée qui commence à ambrer. Sin nez encore floral porte une part iodée sus-jacente qui éclaire les accents de mangue, d'épices et de fruits jaunes d'un nez insinuant. La bouche est demie liquoreuse, délicate et subtile et conserve une vraie fraîcheur constitutive sans être entêtante en raison de résidus soufrés mal dosés. J'aime son originalité et ce côté liquoreux sec que lui a conféré le temps. Un exemple édifiant de la qualité qu'il est permis d'obtenir dans des cuvées d'assemblage de nobles origines TB+
Schoenenbourg 2007 - Marcel Deiss
Le domaine Deiss ne laisse pas indifférent. Convaincu par l'importance de la complantation dans ses grands terroirs, il s'est vite singularisé en retirant la mention du cépage sur ses étiquettes, faisant fi des règles officielles régissant les AOC de la région. Trublion dans le Landernau il a surtout suivi une voie exigeante et sans aucun doute coûteuse en énergie pour affirmer sa vision du grand vin. Force est de reconnaître que certaines de ses options sont osées si ce n'est remarquables et qu'elles marquent fortement les vins du domaine.Palissage bas et haute densité dans certaines vignes,
pressurages longs, élevages en foudres, les vins y puisent une véritable identité. J'avoue que leurs niveaux de sucre constants et élevés ne me font que rarement vibrer. J'en ai pourtant beaucoup dégusté mais rien n'y fait vraiment leur côté glycériné par le sucre me fatigue vite.
Dans le beau millésime 2007 ce Schoenenbourg est pur comme il est de coutume dans ce domaine et semble plus marqué au nez par le
riesling que par les autres cépages. Intense celui ci évolue vers des notes florales agréables et un peu simples qui progressivement glissent vers la lime. La bouche est très sucrée pour un vin qui
n'affiche aucune mention VT et qui donc nie l'importance des sucres pour définir le caractère du cru. Point de cépage, point de sucre...Mais tout de meme " Grand Cru"! Chez Deiss il faut croire en la vision du maître et accepter d'être surpris à l'ouverture. Agaçant même si dans l'absolu le vin ne démérite aucunement. Bon mais trop peu lisible, je n'accepte pas d'être ainsi balader, en dépit d'un accord réussi avec une Brouillade aux Truffes. Bien pour sa valeur intrinsèque mais inacceptable pour l'absence d'information sur la bouteille. En Alsace les règlements seraient-ils à géométrie variable selon que tu sois puissant ou manant?
Re: Semaine 18 Mars
Patrick Essa a écrit:
Schoenenbourg 2007 - Marcel Deiss
.......... J'avoue que leurs niveaux de sucre constants et élevés ne me font que rarement vibrer. J'en ai pourtant beaucoup dégusté mais rien n'y fait vraiment leur côté glycériné par le sucre me fatigue vite.
..............Chez Deiss il faut croire en la vision du maître et accepter d'être surpris à l'ouverture. Agaçant même si dans l'absolu le vin ne démérite aucunement. Bon mais trop peu lisible, je n'accepte pas d'être ainsi balader, en dépit d'un accord réussi avec une Brouillade aux Truffes. Bien pour sa valeur intrinsèque mais inacceptable pour l'absence d'information sur la bouteille. En Alsace les règlements seraient-ils à géométrie variable selon que tu sois puissant ou manant?
Tellement d'accord!
Comment garder son appellation avec des taux de SR de 50-60 grammes et plus!
Merci à Zind Humbrecht de mettre un indice de maturité/sucrosité sur ces étiquettes.
J'aimerais beaucoup que Weinbach et Deiss fassent de même!
Pris sur Wikipédia,
Pour aider le consommateur à prévoir ce à quoi ils peuvent s'attendre, le domaine Zind-Humbrecht a introduit une échelle notée de « Indice 1 » à « Indice 5 » qui figure sur l'étiquette à partir du millésime 2001, généralement près de l'indication alcoométrique7. Cette échelle représente l'impression générale que donne le vin et signifie :
indice 1 : un vin analytiquement sec, correspondant à un alsace classique ;
indice 2 : un vin non analytiquement sec mais dont la douceur n'apparait pas au palais ;
indice 3 : un vin demi-sec ;
indice 4 : un vin moelleux, pouvant correspondre aux vendanges tardives d'autres producteurs ;
indice 5 : un vin très moelleux, correspondant aux vendanges tardives sans le caractère de la pourriture noble. De ce fait, le domaine Zind-Humbrecht ne le propose pas en tant que tel.
_________________
WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine 18 Mars
Gros mardi!
Ce matin, les vins de la maison Duorum, dans le Douro avec Jose Maria Soares Franco.
Suivaient la gamme (2009-2010) des Vins de Vienne avec François Villard et Yves Cuilleron.
On termine ce soir avec une petite horizontale de Château Palmer (1983,1999,2000,2009), la version «hermitagé» ainsi que le vin blanc de la propriété (2011) en compagnie de James Sichel et Thomas Duroux.
Demain: de l'eau!
CR à venir...
Ce matin, les vins de la maison Duorum, dans le Douro avec Jose Maria Soares Franco.
Suivaient la gamme (2009-2010) des Vins de Vienne avec François Villard et Yves Cuilleron.
On termine ce soir avec une petite horizontale de Château Palmer (1983,1999,2000,2009), la version «hermitagé» ainsi que le vin blanc de la propriété (2011) en compagnie de James Sichel et Thomas Duroux.
Demain: de l'eau!
CR à venir...
Invité- Invité
Re: Semaine 18 Mars
Patrick Désy a écrit:Gros mardi!
Ce matin, les vins de la maison Duorum, dans le Douro avec Jose Maria Soares Franco.
Suivaient la gamme (2009-2010) des Vins de Vienne avec François Villard et Yves Cuilleron.
On termine ce soir avec une petite horizontale de Château Palmer (1983,1999,2000,2009), la version «hermitagé» ainsi que le vin blanc de la propriété (2011) en compagnie de James Sichel et Thomas Duroux.
Demain: de l'eau!
CR à venir...
Encore une fois, pas facile le vie de critique!!!
Eric Lefebvre- Messages : 506
Date d'inscription : 21/02/2010
Re: Semaine 18 Mars
Petit retour sur le Salon des vins de Québec que j'ai trouvé un peu moins intéressant que les années passées avec moins d'agence et moins de producteurs.
Mes coups de coeur:
-Le Gevrey 2008 du Domaine Henri Richard qui travaille en Bio au nez envoûtant de griottes et d'épices sur des tannins bien ciselés. Très bien.
-le Chablis 2010 du Domaine PL & JF Bersan, belle acidité et d'une minéralité surprenante pour le prix, environ 23.70 $ en IP.
-le Castello di Uviglie del Monferratto Superiore Le Cave 2010, un excellent Barbera del Monferrato à environ 25 $, beaucoup de matière, une découverte.
-une autre découverte, le Mas de l'Oncle la cuvée Louis, intéressant.
-j'aime beaucoup les beaujolais du Manoir du Carra, son beaujolais-village " non filtré" 2011 est épicé à souhait et son Brouilly "terre de comblaty" 2010 maintenant disponible à la SAQ est tout à fait gourmand pour 20.50 $.
Les vins qui ont retenus mon attention pour les mauvaises raisons:
- le Morgon de Renaud Bobillard cuvée L'auguste 2010, bon vin mais à 50.60 $ c'est une grosse farce....
- une autre farce, le Meursault du Domaine Thierry & Pascale Matrot, le vin est bien fait mais n'a pas beaucoup de personnalité et à 69.62 $ c'est 20 $ de trop.
La phrase du Salon à la mode: " nous ne faisons aucune intervention, nous laissons aller la vigne...."
Mes coups de coeur:
-Le Gevrey 2008 du Domaine Henri Richard qui travaille en Bio au nez envoûtant de griottes et d'épices sur des tannins bien ciselés. Très bien.
-le Chablis 2010 du Domaine PL & JF Bersan, belle acidité et d'une minéralité surprenante pour le prix, environ 23.70 $ en IP.
-le Castello di Uviglie del Monferratto Superiore Le Cave 2010, un excellent Barbera del Monferrato à environ 25 $, beaucoup de matière, une découverte.
-une autre découverte, le Mas de l'Oncle la cuvée Louis, intéressant.
-j'aime beaucoup les beaujolais du Manoir du Carra, son beaujolais-village " non filtré" 2011 est épicé à souhait et son Brouilly "terre de comblaty" 2010 maintenant disponible à la SAQ est tout à fait gourmand pour 20.50 $.
Les vins qui ont retenus mon attention pour les mauvaises raisons:
- le Morgon de Renaud Bobillard cuvée L'auguste 2010, bon vin mais à 50.60 $ c'est une grosse farce....
- une autre farce, le Meursault du Domaine Thierry & Pascale Matrot, le vin est bien fait mais n'a pas beaucoup de personnalité et à 69.62 $ c'est 20 $ de trop.
La phrase du Salon à la mode: " nous ne faisons aucune intervention, nous laissons aller la vigne...."
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine 18 Mars
Michelle Champagne a écrit:
La phrase du Salon à la mode: " nous ne faisons aucune intervention, nous laissons aller la vigne...."
Excellent!
L'intervention minimale: le supposé gage de qualité, mais aussi "d'authenticité" que l'on me sert à chaque trois producteurs sans vraiment spécifier ni savoir en quoi ça apporte au vin.
Invité- Invité
Re: Semaine 18 Mars
Gros début de semaine aussi avec une sélection de Chablis, lundi et aujourd’hui, en rafale, rencontre avec des producteurs. Les coups de cœur:
-Jean-Francois Bordet du Domaine Séguinot-Bordet. Un CHABLIS expressif avec ses notes de citron frais et pierre à fusil. Une franche acidité. Belle matière. Dans la classe d'un 1erCru. 88pts.
-Jean-Marc Amez-Droz du Château Signac. Une CUVÉE TERRA AMATA 2009 empreinte d’un fruité concentré et une structure solide. 92pts.
-Julie-Gonet-Médeville. Un échantillon de barrique pas tout à fait convaincant du CHANTEAU RESPIDE-MEDEVILLE 2012 (à revoir) mais un 2011 droit et long. Un Graves classique. 89pts.
-Silvia Vannucci de Piaggia. Un CARMIGNANO RISERVA 2009 ample et élégant aux notes d’épices, cacao et cèdre. Vraiment impressionnant. 92pts
-Robert Ghezzo de Ruffino. Un MODUS 2009 aux accents de fruits noirs et cèdre. Encore jeune. 89pts.
- Yves Cuilleron & François Villard des Vins de Vienne. Le SOTANUM 2010 (pas encore a la SAQ) Bouquet expressif, bouche gourmande et tanins bien bâtis. Encore un peu austère. 92pts
-Jean-Francois Bordet du Domaine Séguinot-Bordet. Un CHABLIS expressif avec ses notes de citron frais et pierre à fusil. Une franche acidité. Belle matière. Dans la classe d'un 1erCru. 88pts.
-Jean-Marc Amez-Droz du Château Signac. Une CUVÉE TERRA AMATA 2009 empreinte d’un fruité concentré et une structure solide. 92pts.
-Julie-Gonet-Médeville. Un échantillon de barrique pas tout à fait convaincant du CHANTEAU RESPIDE-MEDEVILLE 2012 (à revoir) mais un 2011 droit et long. Un Graves classique. 89pts.
-Silvia Vannucci de Piaggia. Un CARMIGNANO RISERVA 2009 ample et élégant aux notes d’épices, cacao et cèdre. Vraiment impressionnant. 92pts
-Robert Ghezzo de Ruffino. Un MODUS 2009 aux accents de fruits noirs et cèdre. Encore jeune. 89pts.
- Yves Cuilleron & François Villard des Vins de Vienne. Le SOTANUM 2010 (pas encore a la SAQ) Bouquet expressif, bouche gourmande et tanins bien bâtis. Encore un peu austère. 92pts
Re: Semaine 18 Mars
Samedi soir dernier, l'ami Alex Savoie était en ville, alors on a organisé un petit souper chez Alex Deslauriers. La soirée ne se prêtait pas aux prises de note, alors de mémoire:
Jean-Paul & Benoit Droin Chablis Grand Cru Les Clos 2011
Excellent! Mais tellement jeune... Carafe 60 minutes ou repos en cave pour un plaisir assuré. Minéralité et pureté citronnée. Grand équilibre et longueur. Un producteur que j’affectionne de plus en plus.
Domaine des Comtes Lafon Meursault 1er Cru Charmes 2006
Ma seconde rencontre avec ce vin. Étonnement, ma note de dégustation précédente, datant d’octobre 2011, est en tout point encore d’actualité : Aucun signe d’oxydation prématurée. Un nez qui joue sur la délicatesse plutôt que l’exubérance, offrant parfois des arômes de craie, de citron, de fumée, de fruits confits et de coquillages, accompagnés par une pointe subtile de pâte d’amande et d’orange. Bouche riche, minérale, légèrement tendue, et dotée d’un grand équilibre. Ensemble caractérisé par son élégance et une intensité marquante. Au risque d’utiliser des clichés, on a parfois l’impression de goûter la roche en dégustant ce vin. Grande finale, explosive, longue, mais surtout et encore une fois d’une rare intensité. Encore bien jeune, mais tout à fait délicieux dans sa forme actuelle.
Domaine Henri Gouges Nuits St. Georges 1er Cru Les Vaucrains 2002
Un vin acheté tout récemment chez Iegor. Un achat impulsif, grandement influencé par les notes de dégustation d’Olivier Collin sur le Nuits-Saint-Georges Les Pruliers également dans le même lot. Je me surprends à aimer du Gouges, l'antithèse du Bourgogne féminin que j'affectionne normalement. Tannins fondus, encore sur le fruit primaire, grand équilibre. Fruits noirs, épices, et terre brune. Bouche structurée et riche… Pour la longue garde, mais réellement agréable dans sa forme actuelle, et un excellent compagnon au bœuf wellington.
Pio Cesare Barolo 2004
Un vin servi à l’aveugle qui m’a complètement bluffé. Je croyais initialement être en présence d’un vin de Bordeaux, avant de me diriger vers un cabernet sauvignon de la Californie en raison d’un petit côté sucreux. Très belle bouteille, équilibre impeccable, mais il lui manquait la finesse et la subtilité que j’associe habituellement aux vins à base de nebbiolo.
Faiveley Corton-Charlemagne 2010
Servi après le repas et les rouges. Un vin en couche, qui sera grandiose dans quelques années. Intense, puissant, mais en demeurant élégant et long. Plutôt boisé dans sa forme actuelle, sur les fruits exotiques et le citron confit.
Jean-Paul & Benoit Droin Chablis Grand Cru Les Clos 2011
Excellent! Mais tellement jeune... Carafe 60 minutes ou repos en cave pour un plaisir assuré. Minéralité et pureté citronnée. Grand équilibre et longueur. Un producteur que j’affectionne de plus en plus.
Domaine des Comtes Lafon Meursault 1er Cru Charmes 2006
Ma seconde rencontre avec ce vin. Étonnement, ma note de dégustation précédente, datant d’octobre 2011, est en tout point encore d’actualité : Aucun signe d’oxydation prématurée. Un nez qui joue sur la délicatesse plutôt que l’exubérance, offrant parfois des arômes de craie, de citron, de fumée, de fruits confits et de coquillages, accompagnés par une pointe subtile de pâte d’amande et d’orange. Bouche riche, minérale, légèrement tendue, et dotée d’un grand équilibre. Ensemble caractérisé par son élégance et une intensité marquante. Au risque d’utiliser des clichés, on a parfois l’impression de goûter la roche en dégustant ce vin. Grande finale, explosive, longue, mais surtout et encore une fois d’une rare intensité. Encore bien jeune, mais tout à fait délicieux dans sa forme actuelle.
Domaine Henri Gouges Nuits St. Georges 1er Cru Les Vaucrains 2002
Un vin acheté tout récemment chez Iegor. Un achat impulsif, grandement influencé par les notes de dégustation d’Olivier Collin sur le Nuits-Saint-Georges Les Pruliers également dans le même lot. Je me surprends à aimer du Gouges, l'antithèse du Bourgogne féminin que j'affectionne normalement. Tannins fondus, encore sur le fruit primaire, grand équilibre. Fruits noirs, épices, et terre brune. Bouche structurée et riche… Pour la longue garde, mais réellement agréable dans sa forme actuelle, et un excellent compagnon au bœuf wellington.
Pio Cesare Barolo 2004
Un vin servi à l’aveugle qui m’a complètement bluffé. Je croyais initialement être en présence d’un vin de Bordeaux, avant de me diriger vers un cabernet sauvignon de la Californie en raison d’un petit côté sucreux. Très belle bouteille, équilibre impeccable, mais il lui manquait la finesse et la subtilité que j’associe habituellement aux vins à base de nebbiolo.
Faiveley Corton-Charlemagne 2010
Servi après le repas et les rouges. Un vin en couche, qui sera grandiose dans quelques années. Intense, puissant, mais en demeurant élégant et long. Plutôt boisé dans sa forme actuelle, sur les fruits exotiques et le citron confit.
Julien Martel- Messages : 1830
Date d'inscription : 03/06/2009
Age : 43
Localisation : Ville Mont-Royal
Re: Semaine 18 Mars
Mes notes sont similaires à celles de Julien... Si ce n'est que j'ai pu re-dégusté le Corton-Charlemagne le lendemain et que les traces d'élevages étaient beaucoup plus discrète et laissait entrevoir un vin puissant, avec des magnifiques arômes de fruits exotiques et une belle finale minérale. Un monstre actuellement, mais sera superbe dans 10 ans!
Alexandre Deslauriers- Messages : 1283
Date d'inscription : 09/06/2009
Age : 41
Re: Semaine 18 Mars
Julien Martel a écrit:Jean-Paul & Benoit Droin Chablis Grand Cru Les Clos 2011[/b]
Excellent! Mais tellement jeune... Carafe 60 minutes ou repos en cave pour un plaisir assuré. Minéralité et pureté citronnée. Grand équilibre et longueur. Un producteur que j’affectionne de plus en plus.
Bien content de te lire sur ce vin. Pas encore ouvert mes 2010 et 2011, je leur laisse un peu de repos en cave encore...
Re: Semaine 18 Mars
Leoville Barton 1999
Nez tres cassis, un peu de poivron vert bien mure, en bouche c'est puissant riche mais bien contenue et équilibrer. Les tanins sont dociles et assouplies. Tres bon, et on peut l'attendre encore 10 ans!
17/20
Nez tres cassis, un peu de poivron vert bien mure, en bouche c'est puissant riche mais bien contenue et équilibrer. Les tanins sont dociles et assouplies. Tres bon, et on peut l'attendre encore 10 ans!
17/20
Marc-Olivier Vaillancourt- Messages : 214
Date d'inscription : 23/09/2012
Re: Semaine 18 Mars
Sancerre Les Chailloux 2008 Domaine C. Riffault
Un domaine qui m'a procuré beaucoup de plaisir au courant des dernières années et cette dernière bouteille ne fait pas exception. Des notes plus mûrs au départ qui évolue vers le citron confit, de petites notes d'asperges et la pierre à fusil. La bouche est sur des notes de fruits jaunes, de citron confit et de pierre à fusil. L'ensemble a pris du gras depuis quelques années et se termine toujours sur une belle longueur. Ce fut un magnifique RQP!
Kenwood Artist Series 1996 Sonoma Valley
Un nez sur la cerise rouge et des grosses notes mentholées. La bouche est assez peu évolué, sur les fruits rouges avec un côté sucreux toujours présent et une touche boisé. Le tout est bien gras, moyennement long mais sommes tout relativement anonyme. Une déception par rapport à ce vin que l'on aimait bien auparavant...
Un domaine qui m'a procuré beaucoup de plaisir au courant des dernières années et cette dernière bouteille ne fait pas exception. Des notes plus mûrs au départ qui évolue vers le citron confit, de petites notes d'asperges et la pierre à fusil. La bouche est sur des notes de fruits jaunes, de citron confit et de pierre à fusil. L'ensemble a pris du gras depuis quelques années et se termine toujours sur une belle longueur. Ce fut un magnifique RQP!
Kenwood Artist Series 1996 Sonoma Valley
Un nez sur la cerise rouge et des grosses notes mentholées. La bouche est assez peu évolué, sur les fruits rouges avec un côté sucreux toujours présent et une touche boisé. Le tout est bien gras, moyennement long mais sommes tout relativement anonyme. Une déception par rapport à ce vin que l'on aimait bien auparavant...
Alexandre Deslauriers- Messages : 1283
Date d'inscription : 09/06/2009
Age : 41
Re: Semaine 18 Mars
Tout d'abord bien d'accord avec les propos de Michel et Patrick ci-haut. Quoique j'aime bien les vins de Deiss, c'est frustrant de ne pas savoir à quoi s'attendre lorsqu'on ouvre une de ses bouteilles. Qui plus est d'un millésime à l'autre la sucrosité et l'acidité des cuvées varie, il faut donc toujours sacrifier une bouteille par cuvée par millésime pour se situer. L'indication du niveau de sucre comme le propose l'échelle Zind me semble une bonne solution. J'ai parfois le même problème avec les chenins de la Loire, quand à moi tous devraient indiquer le niveau de sucre comme le font Huet ou Blot par exemple.
Alex Savoie- Messages : 80
Date d'inscription : 13/03/2012
Age : 44
Localisation : Paris/Montréal
Re: Semaine 18 Mars
Pour ce qui est des vins de samedi dernier, mes impressions suivent également celles ce Julien.
Droin: l'élevage masque légèrement le fond, même si c'est bien normal à ce stade, il est difficile de lire la complexité aromatique que ce vin atteindra éventuellement, par contre l'équilibre est déjà en place. Attendre impérativement
Comtes Lafon: Je suis plutôt sensible à l'élevage et il est ici plus que perceptible mais si élégant et bien intégré à la matière qu'il ne me dérange aucunement et qu'il contribue à la complexité aromatique. Un vin d'équilibre, de charme et d'opulence maîtrisée, tout est en place. Un régal.
Gouges: Le premier verre se montre très peu évolué avec une aromatique uniquement axée sur le fruit et une robe toute jeune. Avec l'air les tanins se resserent, quelques arômes tertiaires apparaissent et le vin se complexifie. Bien bon et impossible pour moi de même considérer ce producteur et appellation à l'aveugle...surprenemment accessible.
Pio Cesare:Nez et bouche sur un profil bordelais au départ, la robe me fait dire cabernet franc ligérien. Après le dévoilement et la leçon d'humilité, ainsi qu'une aération bien méritée, les arômes floraux du nebbiolo ressortiront, pas mauvais, accompagne bien l'excellent boeuf Wellington mais c'est pas classique comme barolo.
Faiveley: l'élevage domine complètement même avec 3 heures de carafe, mais quelle substance derrière, les fond est là, la longueure, la puissance. Pour le moment le paisir est uniquement dans l'appréciation de ses qualité et aucunement hédoniste mais ça devrait être pas mal dans quelques temps.
Droin: l'élevage masque légèrement le fond, même si c'est bien normal à ce stade, il est difficile de lire la complexité aromatique que ce vin atteindra éventuellement, par contre l'équilibre est déjà en place. Attendre impérativement
Comtes Lafon: Je suis plutôt sensible à l'élevage et il est ici plus que perceptible mais si élégant et bien intégré à la matière qu'il ne me dérange aucunement et qu'il contribue à la complexité aromatique. Un vin d'équilibre, de charme et d'opulence maîtrisée, tout est en place. Un régal.
Gouges: Le premier verre se montre très peu évolué avec une aromatique uniquement axée sur le fruit et une robe toute jeune. Avec l'air les tanins se resserent, quelques arômes tertiaires apparaissent et le vin se complexifie. Bien bon et impossible pour moi de même considérer ce producteur et appellation à l'aveugle...surprenemment accessible.
Pio Cesare:Nez et bouche sur un profil bordelais au départ, la robe me fait dire cabernet franc ligérien. Après le dévoilement et la leçon d'humilité, ainsi qu'une aération bien méritée, les arômes floraux du nebbiolo ressortiront, pas mauvais, accompagne bien l'excellent boeuf Wellington mais c'est pas classique comme barolo.
Faiveley: l'élevage domine complètement même avec 3 heures de carafe, mais quelle substance derrière, les fond est là, la longueure, la puissance. Pour le moment le paisir est uniquement dans l'appréciation de ses qualité et aucunement hédoniste mais ça devrait être pas mal dans quelques temps.
Alex Savoie- Messages : 80
Date d'inscription : 13/03/2012
Age : 44
Localisation : Paris/Montréal
Chanson Savigny Dominode 2010
Domaine Chanson Père et Fils Savigny-lès-Beaune Premier Cru La Dominode 2010
Rubis clair et brillant. Nez très arômatique dès l'ouverture de la bouteille. Sans être très complexe à ce stade, il offre du fruit rouge, un peu d'épices, de terre sablonneuse. Pas de bois de perceptible, seulement un nez qui "pinotte" et qui charme. En bouche, la magie y est encore. Beau fruit presque croquant (fraises mûres et juteuses, cerise rouge), finement épicé, léger côté épicé et minéral, gourmand sans être dépourvu de finesse. La finale monte un peu en intensité et en coffre ce qui laisse croire qu'il tiendra plusieurs années en cave. À mon goût, superber vin et clairement un RQP en Bourgogne...
Pouvoir, j'en prendrais une douzaine pour la cave, mais bon, il faut choisir ! Des 2010 iront par contre aller rejoindre les 2009 déjà couchées
Élavage en fûts de chêne pendant 16 mois. Fait 13% d'alcool.
Rubis clair et brillant. Nez très arômatique dès l'ouverture de la bouteille. Sans être très complexe à ce stade, il offre du fruit rouge, un peu d'épices, de terre sablonneuse. Pas de bois de perceptible, seulement un nez qui "pinotte" et qui charme. En bouche, la magie y est encore. Beau fruit presque croquant (fraises mûres et juteuses, cerise rouge), finement épicé, léger côté épicé et minéral, gourmand sans être dépourvu de finesse. La finale monte un peu en intensité et en coffre ce qui laisse croire qu'il tiendra plusieurs années en cave. À mon goût, superber vin et clairement un RQP en Bourgogne...
Pouvoir, j'en prendrais une douzaine pour la cave, mais bon, il faut choisir ! Des 2010 iront par contre aller rejoindre les 2009 déjà couchées
Élavage en fûts de chêne pendant 16 mois. Fait 13% d'alcool.
Re: Semaine 18 Mars
Juste pour dire l'importance des transitions, un Pégau CNP 2009 à 80$ a raté son entrée de bouche suite à la dernière gorgée de Lopy Vacqueyras 2009 à 40$ ! Certes Pégau en impose par sa complexité, mais par rapport au plaisir immédiat, il arrive derrière Lopy !
Je traîne depuis une semaine un bojo que je trouve carrément insignifiant: Côte de Brouilly 2011 Terres Dorées de JP Brun: y'a pas de fruit, y'a pas de texture, y'a pas rien !
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine 18 Mars
Clos Vougeot grand cru 2000, Pierre André, acheté en 2002, 90$.
Les pauléens m'ont suggéré hier de ne pas prendre la chance d'ouvrir cette bouteille que j'avais en ma possession lors de cette dégustation. Voyons voir ce qu'ils ont manqué...ou pas !
J'aime pas la couleur pantoute: pas mal évoluée, au collet brunâtre, moyennement profonde. Un p'tit nez puant les champignons d'un sous-bois après la pluie...mais, oui, avec un peu de fruits rouges frais. Un nez étagé, qui ne pue pas tant que ça. J'ai vraiment hâte de voir ce que ça va donner en bouche. Ma foi c'est pas si pire !
Grand cru ? Pas vraiment...À vrai dire, la 2ième gorgée parait déjà pire que la 1ère ! Un peu fruité, picotant sur la langue, aquin, aguichant le vinaigre...Bon, je pense que je vais finir mon Brouilly de Brun !
Vougeot tout de même excellent à côté du Bel-Air !
Je dois dire aussi que j'ai bu ce Vougeot version 1999 en 2011 et il s'est avéré excellent.
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine 18 Mars
Domaine de la Mordorée Châteauneuf-du-Pape Cuvée de la Reine des Bois 1998
Dès l'ouverture, un petit bijou, très expressif, avec des arômes envoûtants de kirsch et de confiture de fraises des champs. Sur l'évolution, des notes de sous-bois et d'épices.
Le vin est d'une gourmandise avérée, avec ce fruit intact, une très belle texture et une fraîcheur fort appréciable pour l'année. Malgré son élevage non traditionnel, j'aurais pu le prendre pour Pegau à l'aveugle avec cette richesse, qui n'exclue pas une certaine sucrosité, mais qui ne laisse pas d'impression de lourdeur. Aucun arôme d'élevage n'est encore perceptible, tout a été intégré par ce joli fruit rouge. Un vin aussi voluptueux que délicieux, qui culmine en une finale harmonieuse et longue.
Il me semble aussi bon que cette bouteille qui avait survolé ses pairs lors de la dégustation horizontale 1998 chez Martin, en juillet 2011. Un grand Châteauneuf du Pape arrivé à maturité, pour encore longtemps. 96 pts
Dès l'ouverture, un petit bijou, très expressif, avec des arômes envoûtants de kirsch et de confiture de fraises des champs. Sur l'évolution, des notes de sous-bois et d'épices.
Le vin est d'une gourmandise avérée, avec ce fruit intact, une très belle texture et une fraîcheur fort appréciable pour l'année. Malgré son élevage non traditionnel, j'aurais pu le prendre pour Pegau à l'aveugle avec cette richesse, qui n'exclue pas une certaine sucrosité, mais qui ne laisse pas d'impression de lourdeur. Aucun arôme d'élevage n'est encore perceptible, tout a été intégré par ce joli fruit rouge. Un vin aussi voluptueux que délicieux, qui culmine en une finale harmonieuse et longue.
Il me semble aussi bon que cette bouteille qui avait survolé ses pairs lors de la dégustation horizontale 1998 chez Martin, en juillet 2011. Un grand Châteauneuf du Pape arrivé à maturité, pour encore longtemps. 96 pts
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine 18 Mars
Domaine Faiveley Nuits-Saint-Georges Les Lavières 2009
Le vin est assez foncé et profond. Le nez est moyennement expressif sur le fruit rouge cuit avec un côté épicé bien affirmé et l'élevage est perceptible même s'il ne domine pas. En bouche il y a beaucoup de matière et de mâche avec un fruit savoureux, le côté épicé et l"élevage étant plus en contrôle, avec aussi un peu de terre et une finale assez longue. Un vin qui bien qu'appréciable maintenant demande un peu de repos. Excellent.
Élevage de 14 à 16 mois en fûts de chêne avec environ le tiers étant neuves. Fait 13% d'alcool.
Le vin est assez foncé et profond. Le nez est moyennement expressif sur le fruit rouge cuit avec un côté épicé bien affirmé et l'élevage est perceptible même s'il ne domine pas. En bouche il y a beaucoup de matière et de mâche avec un fruit savoureux, le côté épicé et l"élevage étant plus en contrôle, avec aussi un peu de terre et une finale assez longue. Un vin qui bien qu'appréciable maintenant demande un peu de repos. Excellent.
Élevage de 14 à 16 mois en fûts de chêne avec environ le tiers étant neuves. Fait 13% d'alcool.
Re: Semaine 18 Mars
Alain Roy a écrit:
Je traîne depuis une semaine un bojo que je trouve carrément insignifiant: Côte de Brouilly 2011 Terres Dorées de JP Brun:y'a pas de fruit, y'a pas de texture, y'a pas rien !
Grand cru ? Pas vraiment...À vrai dire, la 2ième gorgée parait déjà pire que la 1ère ! Un peu fruité, picotant sur la langue, aquin, aguichant le vinaigre...Bon, je pense que je vais finir mon Brouilly de Brun !
Je crois que tu devrais te rincer la bouche avec un bon blanc!
Michelle
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine 18 Mars
Servie à l'aveugle par un ami hier:
Comte de Vogüé Bonnes Mares 2009
Le nez est profond et riche mais peu complexe sur la cerise, la reglisse, et le moka. La bouche est riche , expansive et vigoureuse en attaque. N'a pas la longueur et la grip que j'associe à ce genre de crue. Le boisé est bien intégré et les tanins souple avec une pointe d'alcool qui ressort. Un très bon vin mais je pensais plutôt à un premier cru sur Morey. Patience de mise pour l'apprécier pleinement!
17-17,5/20
Comte de Vogüé Bonnes Mares 2009
Le nez est profond et riche mais peu complexe sur la cerise, la reglisse, et le moka. La bouche est riche , expansive et vigoureuse en attaque. N'a pas la longueur et la grip que j'associe à ce genre de crue. Le boisé est bien intégré et les tanins souple avec une pointe d'alcool qui ressort. Un très bon vin mais je pensais plutôt à un premier cru sur Morey. Patience de mise pour l'apprécier pleinement!
17-17,5/20
Marc-Olivier Vaillancourt- Messages : 214
Date d'inscription : 23/09/2012
Re: Semaine 18 Mars
Savigny-Lès-Beaune 2010, Domain Pavelot
Robe rubis foncé. Nez expressif sur les notes fruits rouges (framboise, frais et cerise), légèreement boisé et un brin d'épice. Attaque franche, bouche d'une texture suave, fraîche et gouleyant. Finale de longueur moyenne avec la rétro-olfaction sur la framboise et les épices douces. L'ensemble, le vin est frais, pas complexe ni profond mais bien équilibré. Bien voire plus.
Robe rubis foncé. Nez expressif sur les notes fruits rouges (framboise, frais et cerise), légèreement boisé et un brin d'épice. Attaque franche, bouche d'une texture suave, fraîche et gouleyant. Finale de longueur moyenne avec la rétro-olfaction sur la framboise et les épices douces. L'ensemble, le vin est frais, pas complexe ni profond mais bien équilibré. Bien voire plus.
Daniel.Thai- Messages : 628
Date d'inscription : 28/11/2010
Localisation : Laval
Re: Semaine 18 Mars
Daniel.Thai a écrit:Savigny-Lès-Beaune 2010, Domain Pavelot
Robe rubis foncé. Nez expressif sur les notes fruits rouges (framboise, frais et cerise), légèreement boisé et un brin d'épice. Attaque franche, bouche d'une texture suave, fraîche et gouleyant. Finale de longueur moyenne avec la rétro-olfaction sur la framboise et les épices douces. L'ensemble, le vin est frais, pas complexe ni profond mais bien équilibré. Bien voire plus.
Un vin qui m'intéresse (vu le prix), mais j'hésite puisque pour seulement quelques $$$ de plus, il y a le DOminode de Chanson que j'ai beaucoup aimé...
Re: Semaine 18 Mars
Daniel.Thai a écrit:Savigny-Lès-Beaune 2010, Domain Pavelot
Robe rubis foncé. Nez expressif sur les notes fruits rouges (framboise, frais et cerise), légèreement boisé et un brin d'épice. Attaque franche, bouche d'une texture suave, fraîche et gouleyant. Finale de longueur moyenne avec la rétro-olfaction sur la framboise et les épices douces. L'ensemble, le vin est frais, pas complexe ni profond mais bien équilibré. Bien voire plus.
Je suis un peu surprise de lire que le vin est gouleyant. Ce vin m'avait franchement impressionné pour sa densité et son potentiel à petit prix...
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine 18 Mars
Patrick:
Je les ai achèté lors de la dernière promotion de 10%. Ça revient à $26.24 après le rabais, soit à un peu moitié du prix du Dominode (payé à $50 lors de son arrivé à la SAQ Signature et ils ne sont plus disponibles). À $26.25, c'est un très bon rapport Qualité-Prix.
Michelle:
Gouleyant veut dire un vin agréable, souple, fluide et facile à boire. Évoque aussi un vin fruité et plutôt jeune caractérisé par une fraîcheur acidulée qui le rend très appétissant.
Je les ai achèté lors de la dernière promotion de 10%. Ça revient à $26.24 après le rabais, soit à un peu moitié du prix du Dominode (payé à $50 lors de son arrivé à la SAQ Signature et ils ne sont plus disponibles). À $26.25, c'est un très bon rapport Qualité-Prix.
Michelle:
Gouleyant veut dire un vin agréable, souple, fluide et facile à boire. Évoque aussi un vin fruité et plutôt jeune caractérisé par une fraîcheur acidulée qui le rend très appétissant.
Daniel.Thai- Messages : 628
Date d'inscription : 28/11/2010
Localisation : Laval
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