Semaine du 9 avril 2012

Domaine Dujac Morey-Saint-Denis 2007 (n'est plus disponible)



Rubis de faible intensité. Nez de fruits rouges frais, d'épices et de terre. En bouche, le fruit est éclatant avec ses saveurs de fraises et de framboises. Poivre présent, tout comme un côté doucement épicé sur une touche de terre (cerise de terre). Longueur correcte, mais vin bien balancé avec une acidité qui allonge les saveurs fruités. Similaire au niveau fraicheur du fruit d'un Bruno Clair Chambolle-Musigny Les Veroilles bu il y a quelques mois, le millésime étant bien évident. Excellent.

Je vois pourquoi Vincent avait ''callé'' ce vin pour le Bruno Clair que j'avais apporté au diner O'Thym...

Patrick

Luciano Sandrone Dolcetto d'Alba 2010 , Code SAQ : 10456440



Rubis très profond. Un peu de fruits rouges au nez, mais la prune rouge domine. Le côté épicé lui prend beaucoup de place et laisserait croire que le vin a été élevé sous fût ou barrique. En bouche, le vin présente un léger creux en milieu de bouche, mais les saveurs de fruits rouges (fraise, cerise acidulée), d'épices (anis, girofle) sont agréable et l'acidité juste assez présente. Somme toute un bon vin, mais un cran sous le Vajra Il Merlonero Rosso da Tavola 2010, Langhe bu il y a 2 semaines. Bien +

Cépage: 100% Dolcetto d'Alba
Élevage: En cuve de stainless pour environ 8 mois. Macération faite sous CO2
Alcool: 13%

Patrick

Merci Patrick pour ces CR.
Je ne bois pas de vin digne de ce nom en Martinique actuellement et ça fait bon de lire que quelqu'un au Qc qui en boit!

Lors du week-end pascal en famille :

Samedi midi :

La Soufrandière Les Quartz pouilly-vinzelles 2005 : Nez ouvert d’agrumes mûrs, avec une pointe fumée. Bouche plutôt concentrée, mais fraîche. Finale de bonne longueur, d’impression aérienne. Très bien.

Guffens-Heynen Sauvé des Eaux pouilly-fuissé 2006 : Nez réduit et boisé à l’ouverture. L’aération permettra l’expression d’un bouquet exotique et épicé de bonne ampleur. Bouche de bonne richesse, volumineuse et texturée. Finale ponctuée de fins amers qui équilibrent l’ensemble. Un style riche, moins abouti que sur 1ers Jus de Chavigne m’a-t-il semblé, mais à 75$, on manque de race et de profondeur. Très bien.

Clos des Papes châteauneuf-du-pape 2003 : Nez ouvert, sur des notes de fruits grillés, évoquant la figue, la confiture de fraise, la viande rôtie, le thym et la lavande. La bouche est opulente, mais maîtrisée, suave, d’une relative gourmandise malgré sa richesse. Très longue finale, un rien chaleureuse, mais bien équilibrée entre fruit et structure. Un vin riche et mûr, résolument sudiste, mais qui conserve une tenue et une finesse de grain dignes de mention. Excellent, voire davantage.

Samedi soir :

Inflorescence blanc de noirs brut champagne : Magnifique nez, brioché, sur des notes de fruits confits et de pain d’épice, qui n’est pas sans rappeler le traditionnel gâteau aux fruits des fêtes. La bouche est rendue crémeuse par une mousse abondante, mais fine. Bonne ampleur en milieu de bouche et finale vaporeuse, d’impression sèche, parfaitement harmonieuse. Excellent.

Vincent Girardin Les Pucelles puligny-montrachet 1er cru 2002 : Nez qui prend un rien de temps à se révéler et qui se montre d’une éclatante fraîcheur. Nez de pêche blanche, de fleur, avec une toute petite note de miel. L’ensemble est complexe, détaillé. La bouche est magnifique, ample, déliée, mais peu grasse, d’un impeccable éclat. Longueur d’école et race de premier plan. La finesse du grain est sidérante et procure au toucher de bouche une élégance rare, en même temps qu’une patine suave, mais lumineuse. Superbe.

La Fleur-Pétrus pomerol 1997 : Très beau nez, de fruits rouges réglissés, avec des notes de terre brune, de violette et une petite pointe de poivron. La bouche est fondue, de bonne concentration, encore vigoureuse. Très longue finale, avec une superbe adéquation fruit/structure. Pas le coffre ni les dimensions des grands millésimes, mais un équilibre idéal et une palette aromatique séduisante. Excellent.

Château Pichon Longueville Baron de Longueville pauillac 2e GCC 1997 : Nez plutôt typique de cassis, de chocolat noir, de menthe, de cèdre et de tabac. Bouche plus serrée que la précédente, avec une impression de puissance supérieure. Le tout manque cependant à la fois d’un peu de douceur et de fond, particulièrement en finale. Cette dernière se montre un peu sèche, alors que la chair semble en voie de se retirer et que les tanins ne montrent pas la maturité des belles années. Je recommanderais de le boire en mangeant, question d’en tirer le meilleur. Bien, voire plus.

Klein Constantia vin de constance 2002 : Nez typique de muscat, sur des notes de zestes d'agrumes confits, avec des relents d'eau de fleur d'oranger et d'eau de rose, de cannelle et d'encens. L'ensemble est complexe, parfumé, expressif. La bouche est opulente, large et longue, finissant plutôt équilibrée, mais dans un style riche. Grande persistance aromatique. Je serais tenté de l'attendre encore un peu afin qu'il développe davantage de complexité et que sa richesse se digère un peu, mais je me suis tout de même régalé! Excellent.

Dimanche midi :

Alain Voge Harmonie st-péray 2006 : Issu de marsanne, élevé en cuve sur 10 mois. Nez d’aubépine, de poire, avec une touche fumée. Bouche agréable, à la texture légèrement grasse, mais qui conserve une belle fraîcheur. Finale de longueur correcte, bien équilibrée. Pas une complexité à tout casser, mais un vin original bien vinifié. Bien, voire plus.

Alain Voge Fleur de Crussol st-péray 2005 : Grande cuvée du domaine issue d’une vigne de marsanne de 70 ans. Le vin est élevé 100% en fût (1/3 neuf) durant 15 mois. On monte d’un cran ou deux en puissance, ampleur et détails au nez avec celui-ci. Il livre un registre de fenouil, de muscade, de pomme golden, de miel et d’abricot. La bouche est plus large, plus riche, nettement plus profonde et texturée, mais pourtant tout aussi équilibrée. Grande persistance aromatique pour ce blanc qui me plaît toujours autant. Excellent.

Michel Therrien a écrit:Merci Patrick pour ces CR.
Je ne bois pas de vin digne de ce nom en Martinique actuellement et ça fait bon de lire que quelqu'un au Qc qui en boit!

C'est aussi un plaisir de partager, mais surtout de boire les vins en question pour en faire des CR

Patrick

Plusieurs bouteilles. Je retiens:

Charmes 2008 Niepoort (finement texturé et... charmeur sans bon sens!)
Au Velle gevrey-chambertin 1999 Denis Mortet (viril, complexe, profond, débute son plateau)
Grange des Pères 2008 (profond, lui aussi, magnifique au 3e jour d'ouverture)
Suiduiraut 2001 (encore dans un bloc mais au potentiel gigantesque)

Fonseca Porto Tawny 20 ans
Toujours un incontournable! Nez de caramel, figues confites, cannelle, muscade, bonbon clair, noisettes grillées. En bouche, c'est délicat et onctueux à la fois, remplit de saveurs et énormément de puissance en finale, qui est très complexe. 17.5/20

Je voulais réessayer ce cru, après la belle surprise que le 2001 avait causée lors d'un dîner O'thym, par la traîtrise infâme de l'ami Solaia.

Hamilton Russell Pinot Noir, Hemel-en-Aarde Valley, 2009
Un joli pinot noir élégant, sur le fruit et la fraîcheur, doté d'un très bel équilibre. Ceci dit, il me semble beaucoup plus près d'un pinot américain, il lui faudrait sans doute quelques années de bouteille pour passer pour un bourguignon à nouveau. Il a une petite sucrosité qui peut lasser à la longue, si on n'a pas de nourriture pour l'absorber. Mais c'est très bien fait et savoureux, un très bel achat à mettre en cave pour 4 ou 5 ans, histoire d'embarrasser les copains en 2016 91 pts

Puis qu'il y avait un fouduvin à Paris, fallais ouvrir une couple de quilles, là où ça a dégénéré c que Bigjul nous amène 2 ptites jeunes pour aller avec mes 2 vieilles que je planifiais ouvrir.



Jacqueson cuvée 735 (reste de Pâques): Ben ordinaire à mon goût, plutôt arrondit pour un extra brut, mais aromatiquement muet.

Dauvissat 1er Cru Séchet: Au nez un peu de pêche, d'abricot pas tout à fait mûrs qui donnent ce tout petit côté vert évitant ainsi l'aspect exotique parfois présents à Chablis et laissent une sensation de fraicheure tant au nez qu'en bouche. S'améliore au courant de la soirée, belle tension mais avec une texture grasse en bouche et visible à l'oeil. Très bien et parfait avec le flétan au four.

Pascal Cotat, Monts Damnés 1998: ouvert à l'apéro, le nez est beau mais en bouche c'est funky, tout croche, on se demande s'il est pas sur une pente descendante, on le met de côté pour aller avec les fromages. 2 heures plus tard la bouche s'est remise en place et c'est délicieux. Nez un peu exotique mûr, impression de sucrosité, sur le fruit jaune confit, un peu de mangue, en bouchec rond expressif, suave, pas super long mais bien bon. Verdict : ça vieillit bien même dans un millésime moyen du Pascal Cotat.

Givry 1er cru, Joblot la servoisine 2010: Nez charmeur sur la fraise écrasée avec une pincée de sucre dessus, pas de la confiture mais le fruit frais bien sucré, ça fait saliver en ta. En bouche on est plus sur la griotte, texture suave, des tanins fins mais encore présents. C du bonbon, gagnera en complexité avec quelques années, mais ça se boit tout seul maintenant.

Volnay, Clos de Chênes, J-M Gaunoux 1999: à l'oeil parait passablement jeune mais au nez, on sent tout de suite l'évolution, la ferme, la terre, les feuilles avec encore un peu de fruit, pas mal exhubérant. La bouche est plus jeune avec un amalgamme de saveurs jeunes et matures toutes intégrées c'est moyennement corsé mais puissant, tanins et acidité effacés, on est sur un équilibre impeccable.

Superbe soirée où les vins se sont tous bien comportés et la compagnie était excellente.

Tissot Les Graviers chardonnay arbois 2005 : Nez qui s’ouvre sur des notes de fruits secs (abricot, mangue), avec de fines touches de miel, de citron confit et de fumée, agrémenté de nuances très fines de tabac, de mousseron et de tourbe. L’ensemble est complexe, original et détaillé. La bouche est ample, voluptueuse, d’impression tactile, mais peu grasse. On sent pourtant une réelle concentration de la matière, peaufinée par quelques années de bouteille. Longue finale qui se resserre, minérale et salivante, parfumée. Un vin savoureux, bourré de caractère, que le temps semble avoir magnifié. Excellent.

Bu un Chardonnay Arbois 2008 de Tissot y'a quelques semaines et il était excellent, moins de complexité que celui de vincent, mais forte minéralité, peut-être avait-il juste beosin de quelques années de plus.

Alex j'ai bien aimé le 2008 aussi ... j'en ai mis en cave!

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Alex j'ai bien aimé le 2008 aussi ... j'en ai mis en cave!

La version 2008 de Les Graviers m'a deux fois déçu. Je suis pourtant un fan fini de Tissot. J'y ai trouvé de la molesse et de l'oxydation. Une grosse déception après les merveilleux 2004, 2005 et 2007... J'ai tout de même gardé mes deux bouteilles restantes, et je me croise les doigts!


C'est vrai toutefois que le Chardo générique de Tissot en donne toujours pour le prix.

Intéressant Francis. Pour ma part, j'ai préféré le 2008 au 2007. J'ai d'ailleurs revisité ce dernier il y a six mois environ et le vin semblait évoluer plutôt rapidement, sans le fond du 2005, ni du 2008 m'a-til semblé.

Savigny-les-Beaune 1er cru La Dominode 2006, Domaine Chanson
Je suis souvent surpris de la qualité des vins de cette maison beaunoise et aussi des prix plus que doux. Cette maison, la plus grande propriétaire de 1er crus beaunois, est sous le giron de la riche famille champenoise Bollinger depuis 1999. Elle est dirigée par Gilles de Courcel, propriétaire du Domaine de Courcel à Pommard et il est secondé en vinification et à la vigne par l'un des frères Confuron, Jean-Pierre du Domaine Confuron-Cotétidot.................elle est compliquée et belle La Bourgogne!

Le vin maintenant.....issu d'une parcelle de 2,10 hectare...........un cru que j'aime beaucoup dont celui de très VV de Bruno Clair et le plus joufflu et moderne de Pavelot.
Une robe plus que pâle tirant sur le rubis-rosé, un peu à la Dujac et témoigne bien de la proportion importante de vinification en vendange entière. Le bouquet nous donne un fruité rouge, dont des petites fraises et framboises avec une bonne dose d'épices douces et de la ronce. La bouche, contrairement à l'annonce de sa robe, est de bonne concentration avec des tannins fins et abondants, une belle sève, de la fraîcheur et une finale de bonne longueur sur les épices. Une belle bouteille, peu profonde mais de grande buvabilité. 16/20.

ps: vin offert au Club Med sur la carte des vins du resto annexe LÔ pour la modique somme de 44 euros.........tout inclus! Un Bellefont Belcier 2006 à 60 euros me fait de l'oeil et devrait se faire carafer 3-4 heures la semaine prochaine pour accompagner une entrecôte de boeuf saignante!

Boekenhoutskloof Porcupine Ridge Syrah 2009, Coastal Region , Code SAQ : 10678510 (code pour le 2010)



Vin foncé, plus grenat que rubis. Nez de fruits noirs, de poivre, d'olives et un trait de fumée. En bouche le vin glisse bien et l'alcool n'est pas perceptible. C'est plutôt l'amalgame des saveurs de fruits (mûres, bleuets), de viande fumée, un soupcon d'olive, un peu de bois et juste assez d'acidité. Coup de coeur à prix faible. Très bien +

Cépages: Syrah
Élevage: le 2/3 est élevé en barrique de chêne français de plusieurs vins
Alcool: 14,5%

Patrick

Hier soir, lors d’un gala :

Louis Roederer Premier brut champagne : Composé de 40% pinot noir, 40% chardonnay et 20% pinot meunier, doser entre 10 et 11 g/L. Nez de brioche au miel, avec des touches de crème pâtissière et de poire pochée. Bouche crémeuse, parfumée, mais un peu chargée en sucre, finale moyenne manquant de tonus. Bien, sans plus.

Henri Darnat Clos Richemont meursault 1er cru 2009 : Monopole sis dans le premier cru Les Cras. Nez exotique et mûr qui présente des fragrances d’ananas, de mangue et de papaye. La bouche est ample, texturée, mais conserve une bonne tenue. Finale de belle longueur, portée par une fine minéralité qui offre un joli contrepoids à la maturité du fruit. Bien, voire davantage.

Domaine de la Vougeraie Les Grèves beaune 1er cru 2006 : Nez parfumé, expressif, un peu travaillé, mais avenant sur des notes de fraise chaude, de crème pâtissière, d’épices douces et de terre brune. Attaque bien en chair, qui s’essouffle un peu rapidement dans un milieu de bouche un peu mince. Longueur correcte, où l’élevage se montre discret. Joli, mais manque un peu de fond et de coffre. Bien.

Vice Versa, Syrah, Ulises Valdez Vineyard, Russian River Valley 2007 Code SAQ : 11012541



Vin sombre avec reflets violet. Nez de fruits noir, de poivre, de violette et un peu de fumée. En bouche les saveurs de cerises noires, de baies, mais aussi de poivre, suave au palais et bien balancé malgré le taux d'alcool (15,5%) et juste ce qu'il faut d'acidité, sur une finale longue avec des relants de noix de muscade. Avec le temps, légère chauffe en finale. Encore un peu austère, gagnera à être gardé encore. Très bien.

Commentaires de Jessica Harnois sur le site de James Suckling:
Effluves séduisantes d’épices (poivre noir) et de fleurs sauvages. Belle attaque franche sur des notes de fruits noirs bien mûrs. Riche et rond, c’est un vin qui me plait vraiment. J’adore la fin de bouche épicée qui perdure longuement. 93

Patrick

Salut Patrick, j'ai faillit ouvrir le meme vin hier soir....finalement decider d'ouvrir Pichon Comtesse de cote Blonde 2008. Un Cote-Rotie pret a boire. La bouche peut-etre un peu courte mais un nez floral comme je les aimes...Belle bouteille malgre le millesime peu apprecier des specialistes...

La grande cuvée du Domaine Christophe Pichon se nomme la Comtesse. Mais ça n'a rien à voir avec le Château de Pauillac.

Michel Larouche a écrit:Salut Patrick, j'ai faillit ouvrir le meme vin hier soir....finalement decider d'ouvrir Pichon Comtesse de cote Blonde 2008. Un Cote-Rotie pret a boire. La bouche peut-etre un peu courte mais un nez floral comme je les aimes...Belle bouteille malgre le millesime peu apprecier des specialistes...

C'est comique ça !

Est-ce que tu as bu plusieurs Côte-Rôtie sur 2008 pour le moment ? J'ai seulement Delas Seigneur de Maugiron que je comte ouvrir dans les semaines qui viennent (mis d ecôté pour un ami)...

Patrick

Ok, peut-etre que mon titre portait a confusion....je parlais effectivement du Cote-Rotie du Domaine Pichon.
J'ai bu quelques 2008...le millesime a ete decrier par plusieurs critiques (surtout Parker) et 2009 a ete celebrer...supposer etre aussi grand que 1999...Donc, je concentre mes achats sur 2009.
Plusieurs domaines n'ont pas produit leur grandes cuvees en 2008..en theorie ca devrait venir aider les cuvees de base mais bon, cest toujours le meme debat...
Par exemple, j'ai acheter une couple de bouteilles de Les grandes Places de Clusel-Roch....est-ce que ca va etre bon...les grands producteurs font un tri severe, une plus petite recolte..reste a voir...Je sais aussi que Barge et Otheguy ont laisser tomber des cuvees en 2008...A vous de vous faire une tete comme on dit...
Pour ce qui est des vins gouter...pas vraiment ete decu a date...la premiere Comtesse m'avais laisser sur ma faim...celle de cette semaine m'a particulierement seduit...

Michel Larouche a écrit:Ok, peut-etre que mon titre portait a confusion....je parlais effectivement du Cote-Rotie du Domaine Pichon.
J'ai bu quelques 2008...le millesime a ete decrier par plusieurs critiques (surtout Parker) et 2009 a ete celebrer...supposer etre aussi grand que 1999...Donc, je concentre mes achats sur 2009.
Plusieurs domaines n'ont pas produit leur grandes cuvees en 2008..en theorie ca devrait venir aider les cuvees de base mais bon, cest toujours le meme debat...
Par exemple, j'ai acheter une couple de bouteilles de Les grandes Places de Clusel-Roch....est-ce que ca va etre bon...les grands producteurs font un tri severe, une plus petite recolte..reste a voir...Je sais aussi que Barge et Otheguy ont laisser tomber des cuvees en 2008...A vous de vous faire une tete comme on dit...
Pour ce qui est des vins gouter...pas vraiment ete decu a date...la premiere Comtesse m'avais laisser sur ma faim...celle de cette semaine m'a particulierement seduit...

Merci des précisions !

Patrick