L'art de dire des c....

J'avais complètement omis de venir faire ma montée de lait par rapport à l'épouvantable article de Jacques Benoît de la semaine dernière ...

http://www.cyberpresse.ca/vivre/cuisine/jacques-benoit/200908/06/01-890326-lart-de-se-faire-voir.php

Peut-être est-ce de l'ironie que je n'ai vraiment saisie (c'est du moins ce que je souhaite, rassurez-moi svp!)? Sinon, peut-être que Benoît est en vacances et pour ne pas déranger son lectorat, La Presse a demandé secrètement à Laporte de le remplacer ...

Sans blague, j'en ai eu des haut-le-coeur tellement ce ramassis de clichés grotesques m'a horripilé.

J'avais justement trouvé cet article ridicule et impertinent ... je ne vois vraiment pas quel est le but et je trouve qu'à la limite il perd de la crédibilité au près du grand public.

Vincent j'aime bien l'option de la ronde des vacances

Non, c'est vrai que c'est pas fort ...

En plus d'être totalement impertinent, c'est rien pour aider certains de nos amis néophytes du vin à apprécier ce monde qu'ils jugent de prétentieux et snob ...

Helas Vincent, c'est aussi bien observé et cela existe! Mais plutôt de notre côté de l'Atlantique il me semble.

Patrick, de l'observer et le documenter, je n'ai rien contre, de le condamner, je suis pour, mais d'en faire la promotion me semble du plus mauvais goût.

Peut-être légèrement caricaturale la façon dont Jacques Benoit étale ces comportements au sein de sa chronique, mais bel et bien ça existe, ici comme ailleurs non ? À la lecture de cette tranche de vie (car c'en est une), nombreux furent visages et situations qui spontanément me sont venus à l'esprit...

Cette perception qu'a le « consommateur moyen » à l'égard du monde du vin — prétentieux et snob — n'est pas tout à fait fausse. Que croyez-vous que se dit le néophyte lorsqu'il voit une troupe d'amateurs aguerris déployer son arsenal bachique pour la grand-messe — 42 verres, sacs papiers, carnets de notes et quoi encore... — au restaurant Ô Thym par exemple ?

Secret de polichinelle... pourquoi faudrait-il « ignorer » ?

Ce papier m'a plutôt fait rigoler.

Benoit est ironique dans sa chronique, c'est du 2e degré il ne faut pas le voir comme une promotion du comportement décrit.

C'est sûr que c'est pas le plus doué en humour, mais cet élément m'a bien fait rigoler car déjà observé:

"11. Le chef venu saluer les convives en fin de repas, le féliciter néanmoins sur un point. Par exemple, en ce qui regarde la cuisson d'un légume."

euh? quelqu'un aime Benoit à la base???
je trouve que sa plume est la pire de toute la guile journalistique québécoise... amha!!!

Frederik Boivin a écrit:euh? quelqu'un aime Benoit à la base???
je trouve que sa plume est la pire de toute la guile journalistique québécoise... amha!!!

Tu y vas un peu fort, Fred

Jacques, c'est quand même le doyen des critiques en matière de vin au Québec. Il en a vu et revu et pourrait nous en compter (et montrer) davantage qu'il le laisse présumer dans ses chroniques qui, elles, s'adressent toujours à un lectorat composé surtout d'amateurs de base. En cela, je lui lève mon chapeau d'être resté fidèle et de continuer à vulgariser un sujet qui, souvent, est perçu à tort comme trop complexe.

Pour le style, je pense que l'on tombe facilement dans le subjectif. Aubry, Chapleau, Zacharkiw, Pat Essa, et j'en passe, ont un style qui leur est propre. À chacun de s'y retrouver.

En somme, je rejoins les propos de Ludwig: Je pense que Jacques fait du 2e degré ici. Présumer autre chose serait mal connaître le personnage.

c'est mon avis Pat! Le lire me déplait. Je trouve qu'il peine à construire des phrases qui ont du sens. Je ne remets nullement en cause ses talents de dégustateur et son savoir. Mes sa plume ne me plait pas du tout. Question de goût j'imagine.
Certains se plaisent à lire un livre comme Verre Cassé de Alain Mabanckou - des pages entières sans ponctuations. Moi, je ne suis pas capable. Mais je n'enlève rien au talent de Mabanckou.

J'ai trouvé cet article, à prendre au second degré, savoureux. Jacques Benoît a déjà été romancier et il n'en laisse rien transparaître sous sa plume usuelle, mais là on voit un côté de lui plus incisif et drôle à la fois.

La seule question : qui a bien pu ainsi soulever son ire?!? Il semble viser quelqu'un qui lui a royalement pompé l'air lors d'une dégustation. Ou est-ce un pot-pourri de tels comportement qu'il trouve - en tant que personne naturellement humble - impertinent dans tous les sens du terme.

Olivier Collin a écrit:La seule question : qui a bien pu ainsi soulever son ire?!? Il semble viser quelqu'un qui lui a royalement pompé l'air lors d'une dégustation. Ou est-ce un pot-pourri de tels comportement qu'il trouve - en tant que personne naturellement humble - impertinent dans tous les sens du terme.

J'ai eu la même impression, que quelqu'un lui a tellement tapé sur les nerfs qu'il s'est dit qu'il allait se payer la traite dans sa chronique. Ce texte semble tellement sortit de nulle part que je ne vois que cette possibilité.

Je me sens certes idiot de l'avoir pris au premier degré. Cependant, comme je le disais dans mon premier message, vos propos et incitations à prendre de l'altitude m'appaisent. S'il se basait sur une histroire vécue, j'espère bien sincèrement que tous ces évènements ne se sont pas déroulés en une soirée!

Il y a beaucoup de bullshit dans le monde du vin au Québec, tant du côté des pros (certains journalistes, sommeliers, etc) que des amateurs. Le vin est un sujet fascinant et il n'est pas inapproprié de remettre les gens un peu à leur place quand ils débordent, ça recentre l'intérêt de tout le monde.

Je trouve quand même que la tribune n'est pas la bonne ...

Olivier Collin a écrit:Il y a beaucoup de bullshit dans le monde du vin au Québec, tant du côté des pros (certains journalistes, sommeliers, etc) que des amateurs. Le vin est un sujet fascinant et il n'est pas inapproprié de remettre les gens un peu à leur place quand ils débordent, ça recentre l'intérêt de tout le monde.

Entièrement d'accord avec toi sur ce point, Olivier. Et pas seulement au Québec...

Quant à savoir si Jaques visait qq'un en particulier, je vais peut-être sonder le terrain la prochaine fois que je le croise...