Semaine 26 septembre 2011
+7
Yves Martineau
Julien Martel
Michel Therrien
Luc Rodrigue
Frederik Boivin
Vincent Messier-Lemoyne
Patrick Ayotte
11 participants
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Semaine 26 septembre 2011
Domaine Dominique Piron Côte du Py Morgon 2009 (Disponible en IP)
Le vin est foncé, mais translucide. Nez de petits fruits, d’épices et une petite note terreuse voir minérale. En bouche le vin est sérieux sans être sévère et prendra plus de deux heures avant d’être plus expressif. Saveurs de cerises, de fraises bien mûres, épices, un petit côté floral se développera, le vin est aussi un brin minéral, bien balancé avec une acidité modérée et de bonne longueur. Excellent maintenant, superbe dans 4-5 ans.
Cépage : 100% Gamay Noir
Terroir : A 200-300m d’altitude, sous-sols de « vieux granits désagrégés» riches en oxyde de fer
Alcool: 13,5%
Élevage : 30% sous bois ( foudres et fûts)
Le Grand Guide des Vins de France 2011 - Bettane & Desseauve
« s'appuyant sur des terroirs bien différenciés, Dominique Piron sait en retranscrire la force et le caractère dans la bouteille, par ailleurs très élégamment habillée. Les 2008 n'offrent pas une grande concentration, on les boira sur leur souplesse de jeunesse. Les échantillons de 2009 nous font déjà saliver, et la dégustation d'un côte-du-py 1990 nous a rappelé la splendeur au vieillissement de ces grands vins. » 17,5/20
Patrick
Le vin est foncé, mais translucide. Nez de petits fruits, d’épices et une petite note terreuse voir minérale. En bouche le vin est sérieux sans être sévère et prendra plus de deux heures avant d’être plus expressif. Saveurs de cerises, de fraises bien mûres, épices, un petit côté floral se développera, le vin est aussi un brin minéral, bien balancé avec une acidité modérée et de bonne longueur. Excellent maintenant, superbe dans 4-5 ans.
Cépage : 100% Gamay Noir
Terroir : A 200-300m d’altitude, sous-sols de « vieux granits désagrégés» riches en oxyde de fer
Alcool: 13,5%
Élevage : 30% sous bois ( foudres et fûts)
Le Grand Guide des Vins de France 2011 - Bettane & Desseauve
« s'appuyant sur des terroirs bien différenciés, Dominique Piron sait en retranscrire la force et le caractère dans la bouteille, par ailleurs très élégamment habillée. Les 2008 n'offrent pas une grande concentration, on les boira sur leur souplesse de jeunesse. Les échantillons de 2009 nous font déjà saliver, et la dégustation d'un côte-du-py 1990 nous a rappelé la splendeur au vieillissement de ces grands vins. » 17,5/20
Patrick
Re: Semaine 26 septembre 2011
Quelques vins ce week-end :
Inflorescence blanc de noirs brut champagne : Couleur plutôt foncée, mais brillante, avec bulles abondantes. Nez gourmand sur la poire mûre, la pêche blanche, la pâtisserie, agrémenté de quelques notes de fleur blanches. La bouche est pleine, ample, vineuse, concentrée. À l’aération, l’ensemble devient élégant et délié, sans perdre en gourmandise. Très belle longueur équilibrée, très nette. Excellent.
Domaine de la Moussière sancerre 2005 : Nez un peu évolué, sur des notes de zestes d’agrumes, de pierre chaude, de fumée et de fleur séchée, avec un petit je-ne-sais-quoi qui rappelle la tire éponge. La bouche est encore bien en chair, un peu gauche, mais concentrée. Jolie finale citronnée de bonne longueur. M’a semblé entre deux âges … À revoir.
Henri Germain meursault 2006 : Nez qui prend un peu de temps avant de se mettre en place et qui s’ouvrira sur des notes de poire blanche, de pomme golden, avec cette composante pierre chaude/miel fin/fleur blanche plutôt caractéristique du producteur il me semble. La bouche est suave, légèrement creuse au départ, mais se développe bien dans le verre. L’ensemble est ample sans être très gras, assez fin, moyennement complexe, mais de très belle longueur. Le tout me semble personnifier parfaitement l’idée que je me fais d’un joli meursault villages 2006. Bien, voire plus.
Guffens-Heynen 1er Jus des Hauts de Vignes pouilly-fuissé 2006 : Nez profond, mûr, avec une réserve que j’aime bien, sur des notes exotiques de mangue, d’ananas frais, de fumée et de crème fraîche. La bouche est indéniablement riche, grasse, concentrée, mais arrive à rendre une réelle complexité et une superbe longueur. Finale un peu chaotique pour l’heure entre chaleur et amertume, mais d’une grande persistance. Et le tout gagne en harmonie le lendemain. Si l’ensemble ne m’apparaît pas sans reproche, j’y ai perçu un réel caractère, avec ce petit quelque chose d’intriguant, d’original. Il sera intéressant de le voir évoluer dans le temps car tout ça semble encore bien jeune. Pas donné à 100$, mais il offre un beau moment de dégustation. Excellent.
Étienne Sauzet Les Combettes puligny-montrachet 1er cru 2005 : Couleur pâle et nez net … soupir de soulagement! Le tout est encore bien jeune, encore légèrement boisé, et un peu sourd mais on y trouve de belles notes de fruits jaunes, de menthe fraîche, avec ces notes crayeuses, de réglisse et de fleur blanche qui me charment si souvent sur ce cru. La bouche est pleine, intense et le millésime semble y conférer une puissance qui le rapproche du caractère tellurique des Champs Canet. La finale est longue, structurée, salivante. Il s’agit encore d’un vin en prime jeunesse, mais les affres de l’oxydation prématurée nous incitent à les ouvrir … prématurément! S’il n’a pas encore la patine suave qui me plaît tant des Combettes, sans perdre en puissance, je me suis régalé et ne peut espérer que la dernière bouteille, qui sera bue dans deux ou trois ans, soit aussi fringante. Excellent, voire davantage.
Henri Germain Bressandes beaune 1er cru 2006 : Couleur bien pâle, déjà un peu évoluée. Nez très typique de framboise, de fraise des bois, d’épices douces, avec des notes végétales nobles qui m’évoquent la vendange entière. La bouche est croquante, peu tannique, mais pourtant joliment structurée. Longueur correcte, parfumée et nette. Bien, voire plus.
Château Montrose st-estèphe 2e GCC 1995 : Nez passablement végétal à l’ouverture, que quelques heures d’aération en bouteille avec quelques ml en moins arrangeront! On y trouve un nez très classique de cassis frais, de poivron rôti, de cuir, de cèdre. L’ensemble est complexe, profond et encore très jeune. La bouche est plus réservée, un peu contrite, bien fraîche, mais la finale m’a semblé encore austère, voire raide. L’ensemble est indéniablement long, classique et fort bien réussi, mais m’a procuré, dans l’état, et comme c’est si souvent le cas sur ce millésime, peu de plaisir. Tout ce que j’espère, c’est que ces vins nous réserverons un jour le plaisir que nous procurent actuellement les 1988. Excellent (mais c'est là mon côté janséniste qui parle!).
Cru Barréjats sauternes 2001 : Couleur encore bien jeune et si elle est foncée, elle possède encore des reflets verts! Le nez s’articule autour de la mangue, de l’ananas rôti, de la pêche en sirop, des zestes d’agrumes confits, agrémenté des nuances fumées et de champignons sauvages séchés. La bouche dévoile une liqueur imposante, concentrée, qui envahit littéralement le palais. Une fraîcheur magique équilibre toutefois le tout et confère à l’ensemble un caractère étincelant du plus bel effet. Finale kilométrique, sur des notes rôties et fumées expansives qui imprègnent longuement la bouche. Superbe (et pour des années!).
Inflorescence blanc de noirs brut champagne : Couleur plutôt foncée, mais brillante, avec bulles abondantes. Nez gourmand sur la poire mûre, la pêche blanche, la pâtisserie, agrémenté de quelques notes de fleur blanches. La bouche est pleine, ample, vineuse, concentrée. À l’aération, l’ensemble devient élégant et délié, sans perdre en gourmandise. Très belle longueur équilibrée, très nette. Excellent.
Domaine de la Moussière sancerre 2005 : Nez un peu évolué, sur des notes de zestes d’agrumes, de pierre chaude, de fumée et de fleur séchée, avec un petit je-ne-sais-quoi qui rappelle la tire éponge. La bouche est encore bien en chair, un peu gauche, mais concentrée. Jolie finale citronnée de bonne longueur. M’a semblé entre deux âges … À revoir.
Henri Germain meursault 2006 : Nez qui prend un peu de temps avant de se mettre en place et qui s’ouvrira sur des notes de poire blanche, de pomme golden, avec cette composante pierre chaude/miel fin/fleur blanche plutôt caractéristique du producteur il me semble. La bouche est suave, légèrement creuse au départ, mais se développe bien dans le verre. L’ensemble est ample sans être très gras, assez fin, moyennement complexe, mais de très belle longueur. Le tout me semble personnifier parfaitement l’idée que je me fais d’un joli meursault villages 2006. Bien, voire plus.
Guffens-Heynen 1er Jus des Hauts de Vignes pouilly-fuissé 2006 : Nez profond, mûr, avec une réserve que j’aime bien, sur des notes exotiques de mangue, d’ananas frais, de fumée et de crème fraîche. La bouche est indéniablement riche, grasse, concentrée, mais arrive à rendre une réelle complexité et une superbe longueur. Finale un peu chaotique pour l’heure entre chaleur et amertume, mais d’une grande persistance. Et le tout gagne en harmonie le lendemain. Si l’ensemble ne m’apparaît pas sans reproche, j’y ai perçu un réel caractère, avec ce petit quelque chose d’intriguant, d’original. Il sera intéressant de le voir évoluer dans le temps car tout ça semble encore bien jeune. Pas donné à 100$, mais il offre un beau moment de dégustation. Excellent.
Étienne Sauzet Les Combettes puligny-montrachet 1er cru 2005 : Couleur pâle et nez net … soupir de soulagement! Le tout est encore bien jeune, encore légèrement boisé, et un peu sourd mais on y trouve de belles notes de fruits jaunes, de menthe fraîche, avec ces notes crayeuses, de réglisse et de fleur blanche qui me charment si souvent sur ce cru. La bouche est pleine, intense et le millésime semble y conférer une puissance qui le rapproche du caractère tellurique des Champs Canet. La finale est longue, structurée, salivante. Il s’agit encore d’un vin en prime jeunesse, mais les affres de l’oxydation prématurée nous incitent à les ouvrir … prématurément! S’il n’a pas encore la patine suave qui me plaît tant des Combettes, sans perdre en puissance, je me suis régalé et ne peut espérer que la dernière bouteille, qui sera bue dans deux ou trois ans, soit aussi fringante. Excellent, voire davantage.
Henri Germain Bressandes beaune 1er cru 2006 : Couleur bien pâle, déjà un peu évoluée. Nez très typique de framboise, de fraise des bois, d’épices douces, avec des notes végétales nobles qui m’évoquent la vendange entière. La bouche est croquante, peu tannique, mais pourtant joliment structurée. Longueur correcte, parfumée et nette. Bien, voire plus.
Château Montrose st-estèphe 2e GCC 1995 : Nez passablement végétal à l’ouverture, que quelques heures d’aération en bouteille avec quelques ml en moins arrangeront! On y trouve un nez très classique de cassis frais, de poivron rôti, de cuir, de cèdre. L’ensemble est complexe, profond et encore très jeune. La bouche est plus réservée, un peu contrite, bien fraîche, mais la finale m’a semblé encore austère, voire raide. L’ensemble est indéniablement long, classique et fort bien réussi, mais m’a procuré, dans l’état, et comme c’est si souvent le cas sur ce millésime, peu de plaisir. Tout ce que j’espère, c’est que ces vins nous réserverons un jour le plaisir que nous procurent actuellement les 1988. Excellent (mais c'est là mon côté janséniste qui parle!).
Cru Barréjats sauternes 2001 : Couleur encore bien jeune et si elle est foncée, elle possède encore des reflets verts! Le nez s’articule autour de la mangue, de l’ananas rôti, de la pêche en sirop, des zestes d’agrumes confits, agrémenté des nuances fumées et de champignons sauvages séchés. La bouche dévoile une liqueur imposante, concentrée, qui envahit littéralement le palais. Une fraîcheur magique équilibre toutefois le tout et confère à l’ensemble un caractère étincelant du plus bel effet. Finale kilométrique, sur des notes rôties et fumées expansives qui imprègnent longuement la bouche. Superbe (et pour des années!).
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine 26 septembre 2011
Petit souper de famille dimanche soir au Quartier Général pour terminer cette rude journée. Le serveur m'a raconté que son patron avait fait le demi-marathon de Montréal en 1:35:28 et qu'il avait fait celui de Québec plus tôt cet été et que son chrono avait été de... 1:35:28.
Potage de carotte, tataki de marlin bleu sur edamames et yogourt de chèvre suivi de la souris d'agneau avec haricots, orges et jus de réduction. Thé vert et crème brulée pour clore le tout.
François Chidaine Les Choisilles Montlouis sur Loire 2007
Une petite merveille ce vin, bel équilibre, prêt à boire. C'est gras (demi-sec), c'est aussi sucré avec du bois mais l'équilibre est vraiment réussi. Très beau nez expressif et complexe, en bouche... poire, une pointe de marzipan avec beaucoup de minéralité et une longue finale. Je ne suis pas sûr mais personnellement, je le qualifierais de style moderne. Pourrait aisément se vendre 20% plus cher selon moi. C'est un charmeur mais pour ceux qui aime les vin droit, classique ou plus sec... gardez en tête que c'est un peu onctueux avec une bonne sucrosité. En "heavy rotation" depuis 6 mois, passé au travers d'environ 2 caisses depuis l'arrivage de ce millésime sur nos tablettes.
Santenay premier cru Comme Roger Belland 2009
Je suis très fana de Lucien Muzard (en rouge) pour ses santenay. Belle concentration, belle matière avec de la mâche... bref, c'est concentré et déjà prêt à boire. Colin, Potel, Lequin-Colin sont à mes yeux trop aqueux, maigre et anorexique côté flaveur et corps. Pour ce qui est de Roger Belland, je n'avais pas été renversé par son millésime précédent mais ce 2009... Wow! Un vin de soif bien équilibré avec un jolie nez sur les fruits rouge, la bouche suit avec du fruit croquant et des épices. Belle concentration, bon équilibre. Très très bien.
Merlot da solo Marchesi di Gresy Monferrato 2003
Dernier vin de la soirée (Je nomme pas tout, ont était 6 et nous avions 9 bouteilles... ). Italien 100% merlot. Robe foncée avec des effluves de cerise, prune et épices, vin dense et rond, tannins fondus avec une jolie finale. Pas ce qu'il y a de plus complexe mais c'est du merlot. Toujours disponible à la SAQ et prêt à boire. Excellent.
Potage de carotte, tataki de marlin bleu sur edamames et yogourt de chèvre suivi de la souris d'agneau avec haricots, orges et jus de réduction. Thé vert et crème brulée pour clore le tout.
François Chidaine Les Choisilles Montlouis sur Loire 2007
Une petite merveille ce vin, bel équilibre, prêt à boire. C'est gras (demi-sec), c'est aussi sucré avec du bois mais l'équilibre est vraiment réussi. Très beau nez expressif et complexe, en bouche... poire, une pointe de marzipan avec beaucoup de minéralité et une longue finale. Je ne suis pas sûr mais personnellement, je le qualifierais de style moderne. Pourrait aisément se vendre 20% plus cher selon moi. C'est un charmeur mais pour ceux qui aime les vin droit, classique ou plus sec... gardez en tête que c'est un peu onctueux avec une bonne sucrosité. En "heavy rotation" depuis 6 mois, passé au travers d'environ 2 caisses depuis l'arrivage de ce millésime sur nos tablettes.
Santenay premier cru Comme Roger Belland 2009
Je suis très fana de Lucien Muzard (en rouge) pour ses santenay. Belle concentration, belle matière avec de la mâche... bref, c'est concentré et déjà prêt à boire. Colin, Potel, Lequin-Colin sont à mes yeux trop aqueux, maigre et anorexique côté flaveur et corps. Pour ce qui est de Roger Belland, je n'avais pas été renversé par son millésime précédent mais ce 2009... Wow! Un vin de soif bien équilibré avec un jolie nez sur les fruits rouge, la bouche suit avec du fruit croquant et des épices. Belle concentration, bon équilibre. Très très bien.
Merlot da solo Marchesi di Gresy Monferrato 2003
Dernier vin de la soirée (Je nomme pas tout, ont était 6 et nous avions 9 bouteilles... ). Italien 100% merlot. Robe foncée avec des effluves de cerise, prune et épices, vin dense et rond, tannins fondus avec une jolie finale. Pas ce qu'il y a de plus complexe mais c'est du merlot. Toujours disponible à la SAQ et prêt à boire. Excellent.
Dernière édition par Eric Laurence le Lun 26 Sep 2011 - 14:47, édité 2 fois (Raison : Précision)
Invité- Invité
Re: Semaine 26 septembre 2011
T'es une brute Éric - aller au resto après un demi!!!
Moi c'est sieste et repos et... repos... L'inconvénient de trainer un surplus de poids, I guess!!!
Moi c'est sieste et repos et... repos... L'inconvénient de trainer un surplus de poids, I guess!!!
Frederik Boivin- Messages : 1963
Date d'inscription : 02/06/2009
Age : 50
Localisation : montréal
Re: Semaine 26 septembre 2011
Avec un peu de retard, revenons sur ce repas (pratique finale) pour le banquet MPV au Toqué!
SERVICE 1
Croûton et mousse de foie de volaille, julienne de radis, pousss de daikon, glace de légumes et huile d’oignon vert
Clos St-Hune 2005
Le nez est très élégant, de fleurs blanches et d’hydrocarbure. La sensation acidulée synchronise très bien le gras de la mousse et la sucrosité de la glace. La finale est très intense sur les agrumes, l’orange, plus précisément. Vraiment très beau! Première expérience avec ce vin.
SERVICE 2
Salade de pommes de terre confites, morue et anguille fumées, crème d’ail et pain d’huile
Laville Haut Brion 2005
Pas tous les jours qu’un LHB nous est servi. Le premier contact olfactif est d’une fraicheur inouïe, sur la pomme et les fruits blancs. La bouche est riche, une sensation de cire et une longueur acidulée. Très élégant. J’aimerais m’en procurer.
Bâtard-Montrachet, JN Gagnard 2006
Un nez qui évoque la ‘’grandiosité’’, la complexité, l’élégance et le plaisir (…un beau cocktail). Le miel, la purée de banane et la graine de sésame dominent. C’est rond et dense; il pourrait presque passer pour un vin rouge tellement il y a de la matière… Grand vin!
SERVICE 3
Osso Bucco, gremolata, ragoût de lentilles, bacon, oignons, carottes et croustillant de bette à carde
Ornellaia 2004
Couleur rubis éclatant, nez axé sur la canneberge, le menthol et le petit fruit rouge. Les arômes sont purs et authentiques. Crémeux et rond en bouche pour une finale persistante. Je regrette de ne pas m’en être procuré lorsque disponible. Superbe.
Mouton Rothschild 2003
Un monument! Dégusté pour une seconde fois dans ma vie, il a présenté exactement ce que ma mémoire avait enregistré. Arômes de boite de cigare, de torréfaction, de fruits noirs, de sucre à la crème. En bouche le fruit regorge merveilleusement, le tout est onctueux et équilibré. Un alliage presque parfait de largeur (le bluff comme disais de Montille) et de longueur sur le fruit authentique. Exceptionnel
Cheval Blanc 2004
L’un des vins les plus muets de la soirée. Exhale des notes de boite de cigare et de fruits noirs, mais c’est très discret. La texture est veloutée en bouche et présente en finale une très forte acidité. Mais peu en milieu. Ce vin est actuellement fermé à clé et laisse entrevoir quand même un beau potentiel. À revoir
SERVICE 4
Hercule de Charlevoix, figues tièdes, olives séchées et caramel d’olive
La Fleur Petrus 2001
Tout comme le CB2004, il est muet sur un fond de fruits rouge. Bel équilibre dans sa texture. Est fermé, mais s’exprime un peu plus. À revoir lui aussi. Le 98 servi au banquet sera sans doute plus expressif
Rose Pourpre, Gaillard 2004
Un accord presque parfait avec le plat servi. Torréfaction, olive, fruits noirs sont au rendez-vous dans une expression d’une souplesse exemplaire. En bouche, velouté, riche et acidifié. Wow! L’un des mes préférés. Superbe.
Dessert
Sorbet à la pêche, crème d’argoustier, noix de grenoble caramélisées et dacquoise au safran
Yquem 1996 (MG)
Un mot : Ouf …! Ce vin est un dessert en soi, une finale parfaite de repas, une clôture émotive. Sans rien enlevé au dessert, qui était excellent, difficile de mêler les 2 tellement il est grand.
Le repas s’est ensuivi d’une réunion de feed back avec le chef en chef. Nous avons formulé nos commentaires d’éloges, nos recommandations pour que ce soit encore plus parfait (moins de ci, plus de ça, etc.). Ce sera exceptionnel, j’en suis certain.
SERVICE 1
Croûton et mousse de foie de volaille, julienne de radis, pousss de daikon, glace de légumes et huile d’oignon vert
Clos St-Hune 2005
Le nez est très élégant, de fleurs blanches et d’hydrocarbure. La sensation acidulée synchronise très bien le gras de la mousse et la sucrosité de la glace. La finale est très intense sur les agrumes, l’orange, plus précisément. Vraiment très beau! Première expérience avec ce vin.
SERVICE 2
Salade de pommes de terre confites, morue et anguille fumées, crème d’ail et pain d’huile
Laville Haut Brion 2005
Pas tous les jours qu’un LHB nous est servi. Le premier contact olfactif est d’une fraicheur inouïe, sur la pomme et les fruits blancs. La bouche est riche, une sensation de cire et une longueur acidulée. Très élégant. J’aimerais m’en procurer.
Bâtard-Montrachet, JN Gagnard 2006
Un nez qui évoque la ‘’grandiosité’’, la complexité, l’élégance et le plaisir (…un beau cocktail). Le miel, la purée de banane et la graine de sésame dominent. C’est rond et dense; il pourrait presque passer pour un vin rouge tellement il y a de la matière… Grand vin!
SERVICE 3
Osso Bucco, gremolata, ragoût de lentilles, bacon, oignons, carottes et croustillant de bette à carde
Ornellaia 2004
Couleur rubis éclatant, nez axé sur la canneberge, le menthol et le petit fruit rouge. Les arômes sont purs et authentiques. Crémeux et rond en bouche pour une finale persistante. Je regrette de ne pas m’en être procuré lorsque disponible. Superbe.
Mouton Rothschild 2003
Un monument! Dégusté pour une seconde fois dans ma vie, il a présenté exactement ce que ma mémoire avait enregistré. Arômes de boite de cigare, de torréfaction, de fruits noirs, de sucre à la crème. En bouche le fruit regorge merveilleusement, le tout est onctueux et équilibré. Un alliage presque parfait de largeur (le bluff comme disais de Montille) et de longueur sur le fruit authentique. Exceptionnel
Cheval Blanc 2004
L’un des vins les plus muets de la soirée. Exhale des notes de boite de cigare et de fruits noirs, mais c’est très discret. La texture est veloutée en bouche et présente en finale une très forte acidité. Mais peu en milieu. Ce vin est actuellement fermé à clé et laisse entrevoir quand même un beau potentiel. À revoir
SERVICE 4
Hercule de Charlevoix, figues tièdes, olives séchées et caramel d’olive
La Fleur Petrus 2001
Tout comme le CB2004, il est muet sur un fond de fruits rouge. Bel équilibre dans sa texture. Est fermé, mais s’exprime un peu plus. À revoir lui aussi. Le 98 servi au banquet sera sans doute plus expressif
Rose Pourpre, Gaillard 2004
Un accord presque parfait avec le plat servi. Torréfaction, olive, fruits noirs sont au rendez-vous dans une expression d’une souplesse exemplaire. En bouche, velouté, riche et acidifié. Wow! L’un des mes préférés. Superbe.
Dessert
Sorbet à la pêche, crème d’argoustier, noix de grenoble caramélisées et dacquoise au safran
Yquem 1996 (MG)
Un mot : Ouf …! Ce vin est un dessert en soi, une finale parfaite de repas, une clôture émotive. Sans rien enlevé au dessert, qui était excellent, difficile de mêler les 2 tellement il est grand.
Le repas s’est ensuivi d’une réunion de feed back avec le chef en chef. Nous avons formulé nos commentaires d’éloges, nos recommandations pour que ce soit encore plus parfait (moins de ci, plus de ça, etc.). Ce sera exceptionnel, j’en suis certain.
Luc Rodrigue- Messages : 649
Date d'inscription : 03/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine 26 septembre 2011
Merci Luc!
On ne fait pratiquement plus l'effort des accords vins et mets..........et encore moins écrire sur ce sujet. Merci.
On ne fait pratiquement plus l'effort des accords vins et mets..........et encore moins écrire sur ce sujet. Merci.
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WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
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Localisation : Joliette
Re: Semaine 26 septembre 2011
Eric Laurence a écrit:
Petit souper de famille dimanche soir au Quartier Général pour terminer cette rude journée. Le serveur m'a raconté que son patron avait fait le demi-marathon de Montréal en 1:35:28 et qu'il avait fait celui de Québec plus tôt cet été et que son chrono avait été de... 1:35:28.
Le patron radote! Mais il court en ta.........
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Michel Therrien- Messages : 10010
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Re: Semaine 26 septembre 2011
Une grande soirée de retrouvailles vendredi dernier.
Simplement entre amis qui ont été plus que généreux avec deux monuments en Tâche 96 et Tâche 90.
Souvenirs de cette soirée,
Chablis grand Cru Les Clos 1999, Dauvissat
Un magnum dégusté en février 2010 qui m'avait marqué car peu d'attente pour ce millésime. D'ailleurs, la seule personne qui m'a parlé en grand de ce "millésime blanc 1999" est Michel Buisson.
Une robe jaune un peu terne ou "comme" grisâtre. Un bouquet de belle complexité avec notes lactées (croûtes de fromages), air marin et pierre chaudes. La bouche est ample, peu grasse mais avec une longue finale avec amères et notes de coquillages chauds.........analogie marquée avec le terroir d'un Monts Damnés de grande année! Une très belle bouteille.
Gevrey-Chambertin 1er cru Petite Chapelle 1999, Bruno Clair
Une demande spéciale de ma part car rarement dégusté ce cru après quelques années de bouteille.
Un petit bonheur de rondeur et fraîcheur enrobé d'une bonne mâche gourmande et longue. Sans être complexe, le cru se livre admirablement avec gras et sagesse apportée par le vieillisement sous verre.
Tâche 1996, Domaine de La Romanée Conti
Un partage hors du commun. Merci.
Je trempe mes lèvres dans ce grand cru 96 pour la seconde fois et même constat. Grand vin!
LA COMPLEXITÉ aromatique est rencontrée. Boîte à cigare, fruits sauvages, notes ferrugineuses et sanguines, touche réglissée puis des roses et des roses et des roses......La bouche est dotée d'une jeunesse et d'une énergie rare. Un ensemble dense et vigoureux prêt à faire danser notre bouche.........."It takes two to tango" Facteur WOW et la magie opère.
Tâche 1990, Domaine de La Romanée Conti
Une bouteille dont je rêvais tant dégustée un jour! Merci.
Ouverte calmement sans cérémonie, versée dans 6 verres en forme de ballon et puis vin partagé tout simplement...........je rêve de faire la même chose un jour! Un mélange d'amitié, d'humilité, classe, générosité et respect.
Une robe encore dense et rubis foncé au centre puis évolution graduelle vers un peu de "tuile". Nez de la même famille et complexité que le 96 mais avec une intensité moindre, une touche de clou de girofle, des notes terreuses et in peu de sous-bois. La bouche prend un peu de temps à nous émerveiller.......tant d'attentes.........patience, près de 20 ans sous verre!
La magie, le soyeux, la mâche fine, le facteur WOW, la délicatesse et la finesse s'offrent et se livrent tour à tour à nos sens puis notre esprit tourne ailleurs et côtoie l'émotion, le recul, le silence, la joie, l'appréciation..... on ferme les yeux, on pense tout bas et puis on discute entre amis de la vie.
Grand vin au sens complet.
Gevrey-Chambertin 1er cru Clos Saint-Jacques 1988, Bruno Clair
On boit quoi après Tâche 96 et 90............un vin plus âgé!
Boîte à cigares, anis, fruits à noyaux et notes terreuses.
Bouche bien en vie, encore ferme avec une belle relance sur le Havane et des framboises mûres.
Un "casting" pas parfait pour cette bouteille mais bon boire!
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Michel Therrien- Messages : 10010
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Re: Semaine 26 septembre 2011
En relisant cette page,
Les CR de Patrick Ayotte, Vincent, Éric Laurence, Luc Rodrigue et le mien tout comme le CR de visite d'Yves, dans la section voyage, traduisent et expriment bien la vie et la maturité de la communauté du forum. Tout ces CR en moins de 24 heures............chapeau les gars!
Les CR de Patrick Ayotte, Vincent, Éric Laurence, Luc Rodrigue et le mien tout comme le CR de visite d'Yves, dans la section voyage, traduisent et expriment bien la vie et la maturité de la communauté du forum. Tout ces CR en moins de 24 heures............chapeau les gars!
Dernière édition par Michel Therrien le Mar 27 Sep 2011 - 8:04, édité 1 fois (Raison : orthographe)
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La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine 26 septembre 2011
Très juste de souligner les beaux textes mis en ligne Mike! Un forum qui a trouvé sa place avec des passionnés qui ont trouvé la leur.
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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Localisation : Montréal
Re: Semaine 26 septembre 2011
Quelques vins bus au courant des derniers jours/semaines:
2007 Buisson-Charles Meursault 1er Cru Gouttes d'Or
Le bouquet offre une grande richesse olfactive, sur les poires, les épices, les fruits à chair blanche et la pomme verte. La bouche est caractérisée par un équilibre impeccable, lire exemplaire, et comme plusieurs Meursault 2007, est dotée d’un heureux mariage entre un gras contrôlé et la tension. Très longue finale saline et précise. 91-92
2008 Vincent Pinard Sancerre Rouge
Ne se dégustait pas bien du tout, malgré la carafe. Sans personnalité et fermé. Finale chaude et alcooleuse. Très différent des bouteilles précédentes. Peut-être une mauvaise phase, mais certainement à oublier au cellier pour quelques années.
2005 Domaine G. Roumier / Christophe Roumier Chambolle-Musigny
Nez peu bavard et matière compacte qui appellent un passage en carafe, immédiatement au service du premier verre. La bouche est cependant très goûteuse, veloutée, séduisante, et de belle densité pour un village. Très boisé et toasté; devrait s’intégrer davantage avant le temps. Le paradoxe entre un fruité croquant, généreux, mais une impression générale de retenue. Bref, une belle bouteille, mais qui est loin d’avoir dit son dernier mot. La seconde et dernière bouteille sera bue dans 2-3 ans minimum, où il devrait se livrer plus facilement.
2007 Pecchenino Langhe Pinot Noir
Très intéressant. On sent l'influence du terroir italien, avec ce cépage si unique et délicat. Chaud, sans excès, vieux cuir, beau fruit. Encore en grande forme deux jours plus tard. 88-89
2007 Nicolas Rossignol Volnay 1er Cru Chevret
Nez initialement compact et peu bavard, nous donnant cependant l’impression de posséder un amas d’arômes sous sa coquille qui attendent le bon moment pour jaillir. Je fais le pari que le bouquet de ce vin sera superbe après quelques années de garde. En bouche, on retrouve l’élégance, la féminité et la suavité qu’on aime tant à Volnay, sans pour autant que la matière soit dénuée de gourmandise et de croquant, le tout déployé généreusement. Ensemble fin et satiné. Finale d’une grande longueur. Miam! 92-93
2007 Buisson-Charles Meursault 1er Cru Gouttes d'Or
Le bouquet offre une grande richesse olfactive, sur les poires, les épices, les fruits à chair blanche et la pomme verte. La bouche est caractérisée par un équilibre impeccable, lire exemplaire, et comme plusieurs Meursault 2007, est dotée d’un heureux mariage entre un gras contrôlé et la tension. Très longue finale saline et précise. 91-92
2008 Vincent Pinard Sancerre Rouge
Ne se dégustait pas bien du tout, malgré la carafe. Sans personnalité et fermé. Finale chaude et alcooleuse. Très différent des bouteilles précédentes. Peut-être une mauvaise phase, mais certainement à oublier au cellier pour quelques années.
2005 Domaine G. Roumier / Christophe Roumier Chambolle-Musigny
Nez peu bavard et matière compacte qui appellent un passage en carafe, immédiatement au service du premier verre. La bouche est cependant très goûteuse, veloutée, séduisante, et de belle densité pour un village. Très boisé et toasté; devrait s’intégrer davantage avant le temps. Le paradoxe entre un fruité croquant, généreux, mais une impression générale de retenue. Bref, une belle bouteille, mais qui est loin d’avoir dit son dernier mot. La seconde et dernière bouteille sera bue dans 2-3 ans minimum, où il devrait se livrer plus facilement.
2007 Pecchenino Langhe Pinot Noir
Très intéressant. On sent l'influence du terroir italien, avec ce cépage si unique et délicat. Chaud, sans excès, vieux cuir, beau fruit. Encore en grande forme deux jours plus tard. 88-89
2007 Nicolas Rossignol Volnay 1er Cru Chevret
Nez initialement compact et peu bavard, nous donnant cependant l’impression de posséder un amas d’arômes sous sa coquille qui attendent le bon moment pour jaillir. Je fais le pari que le bouquet de ce vin sera superbe après quelques années de garde. En bouche, on retrouve l’élégance, la féminité et la suavité qu’on aime tant à Volnay, sans pour autant que la matière soit dénuée de gourmandise et de croquant, le tout déployé généreusement. Ensemble fin et satiné. Finale d’une grande longueur. Miam! 92-93
Julien Martel- Messages : 1830
Date d'inscription : 03/06/2009
Age : 43
Localisation : Ville Mont-Royal
Re: Semaine 26 septembre 2011
Michel Therrien a écrit:En relisant cette page,
Les CR de Patrick Ayotte, Vincent, Éric Laurence, Luc Rodrigue et le mien tout comme le CR de visite d'Yves, dans la section voyage, traduisent et expriment bien la vie et la maturité de la communauté du forum. Tout ces CR en moins de 24 heures............chapeau les gars!
Fait plaisir !
Patrick
Le Cahors : un vin dépassé?
Le Cahors n'est plus à la mode. Dans le monde du vin en général, et puis c'est sans doute encore pire sur ce forum! Je ne jette pas de pierre, je suis le premier à boire dix fois moins de vins du Sud Ouest (Madiran, Cahors ou Bergerac) que dans les années '90.
Or, à l'époque, lors d'un voyage dans le Périgord,j'avais été renversé par des Cahors de 1985 ou 1989, de 10 ou 15 ans que j'avais goûtés, à des prix ridicules. J'avais donc engrangé plusieurs vins des millésimes 2000 et surtout 2001, particulièrement réussi dans le Sud Ouest. Mon objectif était alors de redécouvrir la magie de ces Cahors des années '80, pour voir si les Cahors modernes pouvaient vieillir aussi bien.
J'avoue qu'avec le temps, mon enthousiasme pour ce projet s'était estompé. Ne buvant que très peu de ces vins aujourd'hui, je commençais presque à trouver qu'ils prenaient trop de place au cellier...
Ce soir, je me suis dit donc qu'il était temps de commencer à les ouvrir, même s'ils ont à peine 10 ans, pour voir si j'avais fait fausse route et décider si je les liquide rapidement en vins de semaine...
Château Lagrezette Cahors 2001
La robe est brillante et sombre, sans trace d'évolution au ménisque....on dirait un ado!
Nez de prunes, d'encre, de fruit noir et de fumée, avec un bouquet d'épices assez complexe (curry, paprika, cannelle).
La bouche est dense, d'un style austère, avec de la mâche, des tanins gommeux. Le style évoque de vieux Bordeaux d'années classiques. Le vin est large, avec un certain creux typique de la région en milieu de bouche (dixit le Baron, avec raison), mais d'une belle classe, avec une finale étonnante par son équilibre et sa longueur. Avec l'aération, il prendra beaucoup d'ampleur, voire de la puissance, ce qui me fait croire qu'il sera encore meilleur dans quelques années.
Pari gagné? C'est un premier essai fort encourageant. Ce vin pourrait être le Cahors idéal dans 5 ans s'il continue d'évoluer en harmonie de la sorte. À ce stade, c'est loin des canons de la mode, mais déjà franchement très bon. D'apparence moderne au départ il y a un vin authentique qui se profile. 89+ pts
Or, à l'époque, lors d'un voyage dans le Périgord,j'avais été renversé par des Cahors de 1985 ou 1989, de 10 ou 15 ans que j'avais goûtés, à des prix ridicules. J'avais donc engrangé plusieurs vins des millésimes 2000 et surtout 2001, particulièrement réussi dans le Sud Ouest. Mon objectif était alors de redécouvrir la magie de ces Cahors des années '80, pour voir si les Cahors modernes pouvaient vieillir aussi bien.
J'avoue qu'avec le temps, mon enthousiasme pour ce projet s'était estompé. Ne buvant que très peu de ces vins aujourd'hui, je commençais presque à trouver qu'ils prenaient trop de place au cellier...
Ce soir, je me suis dit donc qu'il était temps de commencer à les ouvrir, même s'ils ont à peine 10 ans, pour voir si j'avais fait fausse route et décider si je les liquide rapidement en vins de semaine...
Château Lagrezette Cahors 2001
La robe est brillante et sombre, sans trace d'évolution au ménisque....on dirait un ado!
Nez de prunes, d'encre, de fruit noir et de fumée, avec un bouquet d'épices assez complexe (curry, paprika, cannelle).
La bouche est dense, d'un style austère, avec de la mâche, des tanins gommeux. Le style évoque de vieux Bordeaux d'années classiques. Le vin est large, avec un certain creux typique de la région en milieu de bouche (dixit le Baron, avec raison), mais d'une belle classe, avec une finale étonnante par son équilibre et sa longueur. Avec l'aération, il prendra beaucoup d'ampleur, voire de la puissance, ce qui me fait croire qu'il sera encore meilleur dans quelques années.
Pari gagné? C'est un premier essai fort encourageant. Ce vin pourrait être le Cahors idéal dans 5 ans s'il continue d'évoluer en harmonie de la sorte. À ce stade, c'est loin des canons de la mode, mais déjà franchement très bon. D'apparence moderne au départ il y a un vin authentique qui se profile. 89+ pts
Dernière édition par Yves Martineau le Mar 27 Sep 2011 - 23:09, édité 2 fois
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine 26 septembre 2011
Yves Martineau a écrit:Le Cahors n'est plus à la mode. Dans le monde du vin en général, et puis c'est sans doute encore pire sur ce forum! Je ne jette pas de pierre, je suis le premier à boire dix fois moins de vins du Sud Ouest (Madiran, Cahors ou Bergerac) que dans les années '90.
89+ pts
Tu devrais organiser une dégustation.
Franz-E. Schürch- Messages : 506
Date d'inscription : 15/06/2009
Re: Semaine 26 septembre 2011
Oui Franz mais dans quelques années!
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine 26 septembre 2011
Si Yves est partant, je pourrais réouvrir une verticale de Lamartine cuvée particulière qu'on pourrait comparer à un autre domaine. Millésimes potentiels 2002, 2004, 2005, 2006, 2007 et 2008. Le 2002 m'a vraiment agréablement impressionné en janvier dernier. Sinon, on attend comme Yves le suggère et peut-être qu'il manquera le 2002 mais j'essaie de suivre ce vin d'une année à l'autre.
C'est la période du gibier, ça me semble tout désigné!
Simon
C'est la période du gibier, ça me semble tout désigné!
Simon
Simon Grenier- Messages : 671
Date d'inscription : 23/12/2010
Re: Semaine 26 septembre 2011
Besoin d'un peu de sucre en fin de soirée!
Smith Woodhouse 2000 : Il y a quelques temps déjà que je n'ai ouvert un vintage de ce millésime que j'affectionne particulièrement. Cette bouteille ne déçoit pas, Smith est avec Dow's parmi les plus sec des Porto Symington et ce 2000 n'y fait pas exception.
La couleur est encore d'un violet opaque au pourtour ruby intense, d'une grande jeunesse. Le nez nous envoute sur des odeurs de cerises noirs très murs, poivre, chocolat, réglisse noire, violette. En bouche, l'attaque est veloutée, beaucoup de richesse et densité, en milieu de bouche les tannins mordent pour nous démontrer que c'est bien un Porto plus sec que la normale pour nous laisser vers la finale en puissance sur ces tannins chocolatés, les fruits noirs le poivre et la réglisse. Puissant et équilibré! 17.5+/20
Smith Woodhouse 2000 : Il y a quelques temps déjà que je n'ai ouvert un vintage de ce millésime que j'affectionne particulièrement. Cette bouteille ne déçoit pas, Smith est avec Dow's parmi les plus sec des Porto Symington et ce 2000 n'y fait pas exception.
La couleur est encore d'un violet opaque au pourtour ruby intense, d'une grande jeunesse. Le nez nous envoute sur des odeurs de cerises noirs très murs, poivre, chocolat, réglisse noire, violette. En bouche, l'attaque est veloutée, beaucoup de richesse et densité, en milieu de bouche les tannins mordent pour nous démontrer que c'est bien un Porto plus sec que la normale pour nous laisser vers la finale en puissance sur ces tannins chocolatés, les fruits noirs le poivre et la réglisse. Puissant et équilibré! 17.5+/20
Frederick Blais- Messages : 2987
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Semaine 26 septembre 2011
Yves Martineau a écrit:
Château Lagrezette Cahors 2001
La robe est brillante et sombre, sans trace d'évolution au ménisque....on dirait un ado!
Nez de prunes, d'encre, de fruit noir et de fumée, avec un bouquet d'épices assez complexe (curry, paprika, cannelle).
La bouche est dense, d'un style austère, avec de la mâche, des tanins gommeux. Le style évoque de vieux Bordeaux d'années classiques. Le vin est large, avec un certain creux typique de la région en milieu de bouche (dixit le Baron, avec raison), mais d'une belle classe, avec une finale étonnante par son équilibre et sa longueur. Avec l'aération, il prendra beaucoup d'ampleur, voire de la puissance, ce qui me fait croire qu'il sera encore meilleur dans quelques années.
Il me reste un 2000 de ce vin (mon premier «vrai» vin de garde acheté à sa sortie) ainsi qu'une bouteille de leur 2e vin, soit le Moulin Lagrezette, mais un 2001. Pas de presse pour les boire, ayant bien aimé des produits semblable de ces années là...
Patrick
Re: Semaine 26 septembre 2011
Dégusté cette semaine :
Domaine de Bellivière Vieilles Vignes Éparses coteaux du loir 2002 : Couleur plutôt foncée. Nez de pomme chaude, de craie, de fumée, avec des nuances tourbées/médicinales, puis de fruits secs/rôtis. Nez intriguant, puissant, plutôt demi-sec. Attaque charnue et puissante qui fait place à un milieu de bouche très sec, large, mais peu gras. La finale est longue, mais marquée par une acidité élevé qui rend le tout incisif. J’ai beaucoup aimé le nez, complexe et intrigant, mais j’ai trouvé la bouche un peu déséquilibrée. Bien et à boire.
Niepoort Redoma douro 2007 : Couleur très jeune, très foncée, aux reflets violets, mais pas opaque. Le nez est complexe, légèrement réduit, sur des notes de fruits noirs sucrés, de charbons, de lilas, de viande grillée, agrémenté d’une touche d’élevage. Le fruit est bien en chair à l’attaque, mais conserve un aspect frais et croquant. Le milieu de bouche est par contre plus léger, voire légèrement creux. Finale de bonne intensité, un peu butée pour l’heure. Un vin joliment équilibré, sans excès, qui conserve sais conserver un côté très croquant, mais qui m’a paru un peu léger. Peut-être le vieillissement lui permettra de gagner un peu de chair. Bien, voire plus.
Domaine de Bellivière Vieilles Vignes Éparses coteaux du loir 2002 : Couleur plutôt foncée. Nez de pomme chaude, de craie, de fumée, avec des nuances tourbées/médicinales, puis de fruits secs/rôtis. Nez intriguant, puissant, plutôt demi-sec. Attaque charnue et puissante qui fait place à un milieu de bouche très sec, large, mais peu gras. La finale est longue, mais marquée par une acidité élevé qui rend le tout incisif. J’ai beaucoup aimé le nez, complexe et intrigant, mais j’ai trouvé la bouche un peu déséquilibrée. Bien et à boire.
Niepoort Redoma douro 2007 : Couleur très jeune, très foncée, aux reflets violets, mais pas opaque. Le nez est complexe, légèrement réduit, sur des notes de fruits noirs sucrés, de charbons, de lilas, de viande grillée, agrémenté d’une touche d’élevage. Le fruit est bien en chair à l’attaque, mais conserve un aspect frais et croquant. Le milieu de bouche est par contre plus léger, voire légèrement creux. Finale de bonne intensité, un peu butée pour l’heure. Un vin joliment équilibré, sans excès, qui conserve sais conserver un côté très croquant, mais qui m’a paru un peu léger. Peut-être le vieillissement lui permettra de gagner un peu de chair. Bien, voire plus.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine 26 septembre 2011
Petite soirée lundi dernier avec quelques uns de nos nouveaux voisins de quartier et amateurs de vin. Une dégustation à l'aveugle des plus décontractée. J'avoue apprécier passer un long moment avec un verre mystère qui se révèle au fil du temps à parler de vin, musique, nourriture,... La carafe est un outil qui m'embête, je trouve qu'elle peut "tuer" un vin jeune comme elle peut "tuer" un vin vieux. J'aime bien le laisser évoluer dans mon verre pour me faire une idée... et au besoin, je sors la carafe (et aucune gêne à faire des "shock decanting" si c'est dans son intérêt.). Bref 5 vins en 8 heures... j'ai travaillé à la maison le mardi. Voici ceux qui m'ont le plus marqués.
Chardonnay Kumeu River Estate 2008
Chardonnay de la Nouvelle-Zélande qui m'a vraiment surpris je dois l'avouer. Au nez, j'étais à Beaune (je ne sors pas souvent du vieux-monde...). Très beau nez poire, aubépine et beurre avec un petit quelque chose , une petite pointe que je n'arrive pas à saisir. La bouche suit bien avec un certain gras, ça suit le nez mais avec une bonne pointe d'amertume en finale. C'est encore trop jeune mais bon, les blancs en bas âge ou acides... j'ai toujours peu de plaisir à ce stade. Néanmoins, superbe surprise et vin par excellence à inclure comme pirate dans une dégustation. Vaut sincèrement le temps de visiter pour les casanier de l'octogone. 34.50$
Merlot Vistorta Conti Brandolini d'Adda Friuli Grave 2006
Friuli Grave monocépage très abordable à 23.95$. Superbe nez à l'ouverture, très poivrons et épices. Bref, j'aime beaucoup mais au bout de 10-15 minutes, un nez de cerise sirop (médicamenté) fait son apparition et le côté végétal disparait. Dommage, ne pas carafer selon moi, excellent (nez/goût, rapport qualité-prix) lors d'un plat principal où une bouteille est partagé avec plusieurs convives. La bouche suit bien mais c'est très flou, agréable mais avec une concentration moyenne. Très bon vin de semaine, tout le monde semblent avoir bien appréciés.
Scudetto Mascarello Barbera d'Alba Superiore 2006
L'ovni par excellence de la soirée. Ça faisait longtemps qu'un vin ne m'avait pas autant intrigué. Robe très foncée. Au nez, ... aucune idée. Un mélange de floral, empyreumatiques et fruits rouges peut-être??? Bref, étrange mais séduisant, peu complexe mais une véritable énigme, j'ai adoré mais il y avait une certaine chaleur présente. En bouche, le casse-tête se complexifie. C'est très soyeux en bouche, de la soie qui a la particularité d'être asséchante. Bref, je ne sais trop quoi en penser mais pour l'expérience, c'était vraiment très intéressant.
Chardonnay Kumeu River Estate 2008
Chardonnay de la Nouvelle-Zélande qui m'a vraiment surpris je dois l'avouer. Au nez, j'étais à Beaune (je ne sors pas souvent du vieux-monde...). Très beau nez poire, aubépine et beurre avec un petit quelque chose , une petite pointe que je n'arrive pas à saisir. La bouche suit bien avec un certain gras, ça suit le nez mais avec une bonne pointe d'amertume en finale. C'est encore trop jeune mais bon, les blancs en bas âge ou acides... j'ai toujours peu de plaisir à ce stade. Néanmoins, superbe surprise et vin par excellence à inclure comme pirate dans une dégustation. Vaut sincèrement le temps de visiter pour les casanier de l'octogone. 34.50$
Merlot Vistorta Conti Brandolini d'Adda Friuli Grave 2006
Friuli Grave monocépage très abordable à 23.95$. Superbe nez à l'ouverture, très poivrons et épices. Bref, j'aime beaucoup mais au bout de 10-15 minutes, un nez de cerise sirop (médicamenté) fait son apparition et le côté végétal disparait. Dommage, ne pas carafer selon moi, excellent (nez/goût, rapport qualité-prix) lors d'un plat principal où une bouteille est partagé avec plusieurs convives. La bouche suit bien mais c'est très flou, agréable mais avec une concentration moyenne. Très bon vin de semaine, tout le monde semblent avoir bien appréciés.
Scudetto Mascarello Barbera d'Alba Superiore 2006
L'ovni par excellence de la soirée. Ça faisait longtemps qu'un vin ne m'avait pas autant intrigué. Robe très foncée. Au nez, ... aucune idée. Un mélange de floral, empyreumatiques et fruits rouges peut-être??? Bref, étrange mais séduisant, peu complexe mais une véritable énigme, j'ai adoré mais il y avait une certaine chaleur présente. En bouche, le casse-tête se complexifie. C'est très soyeux en bouche, de la soie qui a la particularité d'être asséchante. Bref, je ne sais trop quoi en penser mais pour l'expérience, c'était vraiment très intéressant.
Invité- Invité
Re: Semaine 26 septembre 2011
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Dégusté cette semaine :
Niepoort Redoma douro 2007 : Couleur très jeune, très foncée, aux reflets violets, mais pas opaque. Le nez est complexe, légèrement réduit, sur des notes de fruits noirs sucrés, de charbons, de lilas, de viande grillée, agrémenté d’une touche d’élevage. Le fruit est bien en chair à l’attaque, mais conserve un aspect frais et croquant. Le milieu de bouche est par contre plus léger, voire légèrement creux. Finale de bonne intensité, un peu butée pour l’heure. Un vin joliment équilibré, sans excès, qui conserve sais conserver un côté très croquant, mais qui m’a paru un peu léger. Peut-être le vieillissement lui permettra de gagner un peu de chair. Bien, voire plus.
Est-ce que le vin a eu un passage en carafe? Certe léger et élégant pour un vin du Douro, lorsque je l'ai dégusté à la SAQ après 6 hres d'ouvertures, le vin était bien en chair et ne m'avait pas semblé présenter de creux en bouche. Je sais que j'ai quand même un parti pris
Frederick Blais- Messages : 2987
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Semaine 26 septembre 2011
Frederick Blais a écrit:Besoin d'un peu de sucre en fin de soirée!
Smith Woodhouse 2000 : Il y a quelques temps déjà que je n'ai ouvert un vintage de ce millésime que j'affectionne particulièrement. Cette bouteille ne déçoit pas, Smith est avec Dow's parmi les plus sec des Porto Symington et ce 2000 n'y fait pas exception.
La couleur est encore d'un violet opaque au pourtour ruby intense, d'une grande jeunesse. Le nez nous envoute sur des odeurs de cerises noirs très murs, poivre, chocolat, réglisse noire, violette. En bouche, l'attaque est veloutée, beaucoup de richesse et densité, en milieu de bouche les tannins mordent pour nous démontrer que c'est bien un Porto plus sec que la normale pour nous laisser vers la finale en puissance sur ces tannins chocolatés, les fruits noirs le poivre et la réglisse. Puissant et équilibré! 17.5+/20
Un des mes préférés !
Invité- Invité
Re: Semaine 26 septembre 2011
Frederick Blais a écrit:Est-ce que le vin a eu un passage en carafe? Certe léger et élégant pour un vin du Douro, lorsque je l'ai dégusté à la SAQ après 6 hres d'ouvertures, le vin était bien en chair et ne m'avait pas semblé présenter de creux en bouche. Je sais que j'ai quand même un parti pris
Non, le vin n'a pas été carafé ... mais dégusté seul, pour lui-même sur près de deux heures.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine 26 septembre 2011
Simon Grenier a écrit:Si Yves est partant, je pourrais réouvrir une verticale de Lamartine cuvée particulière qu'on pourrait comparer à un autre domaine. Millésimes potentiels 2002, 2004, 2005, 2006, 2007 et 2008. Le 2002 m'a vraiment agréablement impressionné en janvier dernier. Sinon, on attend comme Yves le suggère et peut-être qu'il manquera le 2002 mais j'essaie de suivre ce vin d'une année à l'autre.
C'est la période du gibier, ça me semble tout désigné!
Simon
C'est intéressant Simon mais personnellement je préfèrerais attendre, ou en tout cas attendre les miennes!
Perso c'est le cassoulet mon met préféré pour les Cahors et Madiran !
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine 26 septembre 2011
Frederick Blais a écrit:Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Dégusté cette semaine :
Niepoort Redoma douro 2007 : Couleur très jeune, très foncée, aux reflets violets, mais pas opaque. Le nez est complexe, légèrement réduit, sur des notes de fruits noirs sucrés, de charbons, de lilas, de viande grillée, agrémenté d’une touche d’élevage. Le fruit est bien en chair à l’attaque, mais conserve un aspect frais et croquant. Le milieu de bouche est par contre plus léger, voire légèrement creux. Finale de bonne intensité, un peu butée pour l’heure. Un vin joliment équilibré, sans excès, qui conserve sais conserver un côté très croquant, mais qui m’a paru un peu léger. Peut-être le vieillissement lui permettra de gagner un peu de chair. Bien, voire plus.
Est-ce que le vin a eu un passage en carafe? Certe léger et élégant pour un vin du Douro, lorsque je l'ai dégusté à la SAQ après 6 hres d'ouvertures, le vin était bien en chair et ne m'avait pas semblé présenter de creux en bouche. Je sais que j'ai quand même un parti pris
Bu également il y a peu de temps, je L'ai trouvé moins en forme que par le passé mais doté, en revanche, d'une élégance que trop peux de vins du Douro peuvent offrir. Probablement autour de 15/20
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