Dégustation improvisée mardi 21 juillet

Superbe soirée en effet, surtout la merveilleuse Isabelle.

Non mais quelle femme! À chaque fois que je la vois je tombe du plus en plus sous le charme. Si j'était poète je composerais un ode à Isabelle. Ah! et tant pis:

O Isabelle
ta radiante rousseur n'a d'égale que ta gentillesse
tes talents de dégustatrice sont reconnus jusqu'aux Rocheuses
ton homme est béni des dieux


Êtes-vous d'accord avec moi les gars?

ben voyons! que d'éloges... va falloir que je la voie celle-là! Pat l'avait déjà bordée quand je suis passé chez lui récemment... il avait p-e peur qu'elle tombe sous MON charme... y a pas à craindre Pat - je suis heureux avec ma Croate et mes deux petites filles...

et en plus, Pat est pas si beau!!!

J't'embrasse mon beau Pat. Je partage ton bonheur parce que j'en vit un aussi grand! Attend d'avoir des enfants - ça grossit au cube. Et en préparant la famille, pense à acheter une maison!!!

http://duproprio.com/maison-a-vendre-rosemont-petite-patrie-quebec-138737

(P.S. celui qui me réfère un acheteur aura une bouteille de GRAND bourgogne (ou du bordelais pour Me Guay!!!)!!)

ah.... Isabelle

Quand Isabelle dort plus rien ne bouge
Quand Isabelle dort au berceau de sa joie
Sais-tu qu`elle vole la coquine
Les oasis du Sahara
Les poissons dorés de la Chine
Et les jardins de l`Alhambra
Quand Isabelle dort plus rien ne bouge
Quand Isabelle dort au berceau de sa joie
Elle vole les rêves et les jeux
D`une rose et d`un bouton d`or
Pour se les poser dans les yeux
Belle Isabelle quand elle dort

Quand Isabelle rit plus rien ne bouge
Quand Isabelle rit au berceau de sa joie
Sais-tu qu`elle vole la cruelle
Le rire des cascades sauvages
Qui remplacent les escarcelles
Des rois qui n`ont pas d`équipages
Quand Isabelle rit plus rien ne bouge
Quand Isabelle rit au berceau de sa joie
Elle vole les fenêtres de l`heure
Qui s`ouvrent sur le paradis
Pour se les poser dans le coeur
Belle Isabelle quand elle rit

Quand Isabelle chante plus rien ne bouge
Quand Isabelle chante au berceau de sa joie
Sais-tu qu`elle vole la dentelle
Tissée au coeur de rossignol
Et les baisers que les ombrelles
Empêchent de prendre leur vol
Quand Isabelle chante plus rien ne bouge
Quand Isabelle chante au berceau de sa joie
Elle vole le velours et la soie
Qu`offre la guitare à l`infante
Pour se les poser dans la voix
Belle Isabelle quand elle chante

Et bien ce Yves n'utilise pas sa plume que pour écrire de beaux CR, mais en plus il est poète...

Que de talents cet homme !

En passant, quels furent les vins bus hier soir ? Je suis avide de CR

Patrick

A part les ôdes et les annonces immobilières, vous avez bu quoi?

Voyons Patrick, je n'ai pas ce talent, ce sont les mots de Brel !

Je n'ai pas mon carnet avec moi, mais chose certaine, on ne s'est pas fait ch***. De mémoire:

Un Meursault de Bouchard 2006
Mellot Cuvée Edmond Sancerre 2006

Fontodi Flaccianello della Pieve Colli della Toscana Centrale IGT 2004
Bandol 1993...c'était Pradeaux de mémoire ou sinon lequel?
Château Grand-Puy-Lacoste 1994
Château Troplong Mondot Saint-Émilion grand cru classé 1998
Bosquet des Papes Chantemerle 1993

Une très belle soirée comme vous pouvez le constater...

Beau line-up...

Je dois donc aussi constater que Brel manque à ma culture...

Patrick

Comment était le Edmond? J'en ai une qui me fait de l'oeil depuis quelques temps...

Est-ce que le Flaccianello présentait toujours cet étrange arôme d'arachides?

Le Edmond fut peut-être mon vin de la soirée...superbe.

Je tenterai de faire un retour sur les vins ce soir, mais j'ai aussi pas mal de cr de visites à transcrire...

Ludwig Desjardins a écrit:
Est-ce que le Flaccianello présentait toujours cet étrange arôme d'arachides?

Je pose également la même question.

Belle soirée et merci à Yves pour l'initiative!

Voici mes impressions sur les vins dégustés à l'aveugle:

Bouchard Merusault Les Clous 2006
Typé et bien fait, facilement repérable avec un nez jouant davantage sur le charme que la complexité pour ce Village. Même impression en bouche avec cependant un petit manque de vivacité et de longueur qui le fait paraître un peu pataud en finale. 14.5

A. Mellot Cuvée Edmond Sancerre 2006
Raffinement, équilibre et richesse contenue résument assez bien ce très joli vin. Belle allonge en finale. Gagne en richesse et volume au fur de la soirée A mystifié la plupart des dégustateurs sauf… ma douce qui a mis le doigt sur la Loire. À besoin de respirer un bon 30-45 minutes avant service. Excellent ! 16.5

Colli della Toscana Centrale IGT Fontodi Flaccianello della Pieve 2004
Un gaillard sur la réserve. Dense et monolithique, le nez fini par se révéler en fin de soirée sur les fruits noirs, le cuir et la terre noire. Le vin paraît dur en bouche avec des tanins baraqués, acidité bien en place et bonne longueur en finale mais l’harmonie fait manifestement défaut laissant paraître un boisé mal maîtrisé que certains auront tôt fait d’associer à un vin du Nouveau-Monde. C’est dire ! À laisser dormir au moins 5 ou 6 ans mais le potentiel est là. 15 (17)

Bandol Château Pradeaux 1993
On dit souvent qu’avec le temps, le vin de Bandol prend des airs de Bordeaux. On en a ici la parfaite illustration. Jolies notes secondaires de tabac, de terre fraîche et de vieux cuir faisant très claret. Harmonieux en bouche avec des tanins fondus, une matière un tantinet évasive tout comme la finale que l’on souhaiterait rémanente mais le charme s’opère avec brio. Un vin destiné à la table. Beaucoup aimé. 15.5

Pauillac Château Grand Puy-Lacoste 1994
Délicat et frais avec un nez plutôt racé. Bouche distinctive par sa trame plutôt nourrie et ses tanins élégants. Beaucoup d’harmonie et une finale montrant un bel éclat. J’étais sur un St-Julien provenant d’une année fraîche. À point et surtout, une belle surprise ! 16

Saint-Émilion Château Troplong Mondot 1998
Nez racé, jeune et fringant. Noble avec ses aromes ferrugineux et de havane complétés par les fruits noirs. D'emblée, on pense à Pomerol. La bouche, bien tissée, juste assez volumineuse et joliment structurée, offre une finale tout en subtilité et de bonne longueur. Encore de belles années pour ce joli cru dont le prix peut cependant laisser perplexe. 16.5 (17)

Châteauneuf-du-Pape Bosquet des Papes Cuvée Chantemerle 1993
Difficile de ne pas y reconnaître un assemblage GSM alors que mon voisin, Yves, s’oriente sur une dominante de grenache. Nous sommes dans le Rhône Sud. Le vin surprend par sa jeunesse : nez frais aux accents fumés et confiturés. Bouche soyeuse et remplie, le tout dans un ensemble équilibré aux tanins fondus. On pourrait souhaiter un peu plus de profondeur mais provenant d’un millésime réputé difficile pour la région, on y trouvera satisfaction de chaque gorgée. 16.5


Et dire que c'est moi qui eu l'immense bonheur de raccompagner Isabelle à la maison... 20/20 !

Marc-Antoine Paquin a écrit:Superbe soirée en effet, surtout la merveilleuse Isabelle.

Non mais quelle femme! À chaque fois que je la vois je tombe du plus en plus sous le charme. Si j'était poète je composerais un ode à Isabelle. Ah! et tant pis:

O Isabelle
ta radiante rousseur n'a d'égale que ta gentillesse
tes talents de dégustatrice sont reconnus jusqu'aux Rocheuses
ton homme est béni des dieux

Merci les hommes! Je vous aimes tous énormément aussi! Beaucoup de plaisir hier et c'est définitivement les soirées improvisées qui sont les meilleures!