Semaine du 27 mars 2011.
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Alain Roy
Michel Therrien
6 participants
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Semaine du 27 mars 2011.
Il faut commencer la semaine ou finir la FDS.
Un vin blanc avec l'Omble Chevalier..........mais tout un vin blanc!
Gruenspiel 2001, Domaine Marcel Deiss
La robe est jaune topaze vs très vieil or.
Le bouquet est d'une complexité hallucinante.
Nous (Tamara, Natacha et moi) y avons trouvé du litchi, des roses, des fleurs mauves, du miel, des oranges confites, des pêches très mûres, des notes fumées et "caillouteuses". Ayoye!
La bouche est sphérique au départ avec une pointe sucrée puis l'ampleur gagne du terrain pour culminer dans une longue finale fumée, un peu tannique et sur des amères. Quel vin qui décoiffe!
18/20.
Vive la diversité.
Tiré du site de Marcel Deiss,
http://www.marceldeiss.com/
Amphithéâtre ouvert face au sud, surplombant les grands crus de Ribeauvillé, le GRUENSPIEL, l’un des plus qualitatifs du finage de Bergheim, tire son nom poétique du damier qui exprime la nature hétérogène du sol superficiel constitué de dépôts torrentiels gréseux, granitiques parfois gnéissiques, posés sur une matrice profonde de marnes lacustres du Keuper. Ces caractéristiques dominantes aux cépages complantés (Riesling, Pinot, Gewurztraminer) confèrent au vin une longueur phénoménale, une structure légèrement tannique, une puissance à peine arrondie par cette minéralité chaude si particulière des graviers roulés : une main de fer dans un gant de velours.
Un vin blanc avec l'Omble Chevalier..........mais tout un vin blanc!
Gruenspiel 2001, Domaine Marcel Deiss
La robe est jaune topaze vs très vieil or.
Le bouquet est d'une complexité hallucinante.
Nous (Tamara, Natacha et moi) y avons trouvé du litchi, des roses, des fleurs mauves, du miel, des oranges confites, des pêches très mûres, des notes fumées et "caillouteuses". Ayoye!
La bouche est sphérique au départ avec une pointe sucrée puis l'ampleur gagne du terrain pour culminer dans une longue finale fumée, un peu tannique et sur des amères. Quel vin qui décoiffe!
18/20.
Vive la diversité.
Tiré du site de Marcel Deiss,
http://www.marceldeiss.com/
Amphithéâtre ouvert face au sud, surplombant les grands crus de Ribeauvillé, le GRUENSPIEL, l’un des plus qualitatifs du finage de Bergheim, tire son nom poétique du damier qui exprime la nature hétérogène du sol superficiel constitué de dépôts torrentiels gréseux, granitiques parfois gnéissiques, posés sur une matrice profonde de marnes lacustres du Keuper. Ces caractéristiques dominantes aux cépages complantés (Riesling, Pinot, Gewurztraminer) confèrent au vin une longueur phénoménale, une structure légèrement tannique, une puissance à peine arrondie par cette minéralité chaude si particulière des graviers roulés : une main de fer dans un gant de velours.
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WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 27 mars 2011.
Belle dégusse ce midi et repas de haute voltige à La Chronique. De belles découvertes, un grand champagne (Ruinart 1998) mais surtout, une finale en apothéose:
Banyuls 1951 Gérard Bertrand
Rivesaltes 1945 Gérard Bertrand
Maury 1929 Gérard Bertrand
Ça se poursuit ce soir avec une grande verticale de Guado al Tasso.
Je vous en reparle.
Banyuls 1951 Gérard Bertrand
Rivesaltes 1945 Gérard Bertrand
Maury 1929 Gérard Bertrand
Ça se poursuit ce soir avec une grande verticale de Guado al Tasso.
Je vous en reparle.
Invité- Invité
Re: Semaine du 27 mars 2011.
[/b]GRAN LURTON 2001, CAB.SAUV., MENDOZA, ARGENTINE, acheté en 2005, 25$.[b]
Robe ne démontrant absolument aucun signe d'évolution ! Rouge grenat pimpant, collet intact, assez opaque tout en demeurant fluide. Nez...olé olé...puant ! Puanteur, fiou, s'amenuisant après quelques secondes dans le verre, pour laisser place à des arômes de fruits noirs (cassis, mûres), et aussi quelques relents de vanille mais oups, je ne suis pas sûr que la bouche suit...finalement oui, ça va. Tout à fait fondu, sans aucune rudesse, un peu fruité, un peu sucré, d'un gras agréable. C'est du cabernet, mais on dirait de la syrah ! Pas très grand, il n'ira pas plus loin non plus, mais à dix ans, pour le prix, bravo.
Robe ne démontrant absolument aucun signe d'évolution ! Rouge grenat pimpant, collet intact, assez opaque tout en demeurant fluide. Nez...olé olé...puant ! Puanteur, fiou, s'amenuisant après quelques secondes dans le verre, pour laisser place à des arômes de fruits noirs (cassis, mûres), et aussi quelques relents de vanille mais oups, je ne suis pas sûr que la bouche suit...finalement oui, ça va. Tout à fait fondu, sans aucune rudesse, un peu fruité, un peu sucré, d'un gras agréable. C'est du cabernet, mais on dirait de la syrah ! Pas très grand, il n'ira pas plus loin non plus, mais à dix ans, pour le prix, bravo.
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 27 mars 2011.
Dure soirée avec le vin "part three" ...
"La dégustation à l'aveugle est une leçon d'humilité": mets-en ! Dégustés dans des verres noirs, un de mes coups de coeur sous les 20$, Gamay 2009 du dom. de la Charmoise (16$), et un Tocado, vin espagnol populaire à 9$: ben viarge, j'ai pris le Tocado pour ma Charmoise ! Malgré que Tocado est fait de grenache, les deux vins étaient tout de même et surprenemment très proches au nez et bouche...je dis pas ça pour me défendre !!! Après nous voulions rester dans le "léger" mais "up gradé": nous ouvrîmes un Nuits-st-Georges d'entrée 2008 d'Henri Gouges, 45$, qui ne détonna vraiment pas après les deux autres ! Très pâle, peu fruité et plutôt vert...
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 27 mars 2011.
Château Lafon-Rochet 4e GCC St-Estèphe 2004 (n’est plus disponible)
Fût décanté pour enlever le dépôt présent puis passé en carafe pour une heure
Le vin est encore bien foncé, rubis très sombre. Le nez offre une belle variété de fruits, un peu d’épice, de cuir et de bois de cèdre. En bouche c’est bon, c’est rond, profond, avec le fruit en avant-plan, suivi de notes d’épices douces et d’arômes venant de l’élevage, le tout glissant bien dans un ensemble soyeux. Excellent !
Profil du Château sur WineDoctor : http://www.thewinedoctor.com/tastingsprofile/lafonrochet.shtml
"A big time sleeper of the vintage, the noteworthy 2004 Lafon-Rochet boasts an inky/blue/purple color, sweet aromas of creme de cassis intermixed with smoke, licorice, and toasty new oak, a ripe, medium to full-bodied style, sweet tannin, and loads of flavor as well as depth. This beauty can be consumed now and over the next 14-15 years."
Robert Parker's The Wine Advocate. 90 Points
Beautiful aromas of crushed berries and hints of spices. Medium to full-bodied, with fine tannins and a fresh, clean finish. Long and caressing. Consistently very good quality. Best after 2010. –JS 88 Points
Chocolate/cherry liqueur - kirsch and warm black fruit compote. Richly fruited palate - plump and ripe but restrained by grippy, chunky tannins. Drink 2013-18. Decanter *****
Photo du Château:
Patrick
Fût décanté pour enlever le dépôt présent puis passé en carafe pour une heure
Le vin est encore bien foncé, rubis très sombre. Le nez offre une belle variété de fruits, un peu d’épice, de cuir et de bois de cèdre. En bouche c’est bon, c’est rond, profond, avec le fruit en avant-plan, suivi de notes d’épices douces et d’arômes venant de l’élevage, le tout glissant bien dans un ensemble soyeux. Excellent !
Profil du Château sur WineDoctor : http://www.thewinedoctor.com/tastingsprofile/lafonrochet.shtml
"A big time sleeper of the vintage, the noteworthy 2004 Lafon-Rochet boasts an inky/blue/purple color, sweet aromas of creme de cassis intermixed with smoke, licorice, and toasty new oak, a ripe, medium to full-bodied style, sweet tannin, and loads of flavor as well as depth. This beauty can be consumed now and over the next 14-15 years."
Robert Parker's The Wine Advocate. 90 Points
Beautiful aromas of crushed berries and hints of spices. Medium to full-bodied, with fine tannins and a fresh, clean finish. Long and caressing. Consistently very good quality. Best after 2010. –JS 88 Points
Chocolate/cherry liqueur - kirsch and warm black fruit compote. Richly fruited palate - plump and ripe but restrained by grippy, chunky tannins. Drink 2013-18. Decanter *****
Photo du Château:
Patrick
Re: Semaine du 27 mars 2011.
Meursault François Mikulski 2006
Je vais me faire incendier, car je crois comprendre qu'il y a un fort préjuger favorable pour les vins de Mikulski. J'ai d'ailleurs pris cette bouteille d'entrée de gamme, sur la base de commentaires dithyrambiques sur un forum. Je ne le connaissais pas avant.
J'ai trouvé le nez et la bouche très fermé, une bonne acidité, un peu de pêche blanche, très court.
Le prochain Mikulski, il faudra qu'il soit gratuit, car il y a, à mon avis beaucoup mieux pour le même prix.
Je vais me faire incendier, car je crois comprendre qu'il y a un fort préjuger favorable pour les vins de Mikulski. J'ai d'ailleurs pris cette bouteille d'entrée de gamme, sur la base de commentaires dithyrambiques sur un forum. Je ne le connaissais pas avant.
J'ai trouvé le nez et la bouche très fermé, une bonne acidité, un peu de pêche blanche, très court.
Le prochain Mikulski, il faudra qu'il soit gratuit, car il y a, à mon avis beaucoup mieux pour le même prix.
Pascal Seltzer- Messages : 153
Date d'inscription : 23/12/2010
Age : 57
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 27 mars 2011.
Pascal Seltzer a écrit:Meursault François Mikulski 2006
Je vais me faire incendier, car je crois comprendre qu'il y a un fort préjuger favorable pour les vins de Mikulski. J'ai d'ailleurs pris cette bouteille d'entrée de gamme, sur la base de commentaires dithyrambiques sur un forum. Je ne le connaissais pas avant.
J'ai trouvé le nez et la bouche très fermé, une bonne acidité, un peu de pêche blanche, très court.
Le prochain Mikulski, il faudra qu'il soit gratuit, car il y a, à mon avis beaucoup mieux pour le même prix.
Nous avons dégusté le même vin hier soir mais du millésime 2008. Bien honnête pour 51$. Un beau gras avec une belle tension. 2008 est vraiment un millésime que j'aime au sens qu'il a la tension des 2007 avec le gras des 2006 mais dans de bonnes proportions de chaque!
Pour le préjugé favorable à Mikulski.........pas sûr d'avoir lu tant de commentaires ici. Cependant, il est marié à la soeur de Benoît Germain (décédé en décembre dernier).
Dernière édition par Michel Therrien le Ven 1 Avr 2011 - 11:33, édité 1 fois (Raison : orthographe)
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Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 27 mars 2011.
En fait je m'attendais à plus, d'où ma déception, je vais finir la bouteille ce soir, peut-être aura t'elle évolué favorablement.
Dernière édition par Pascal Seltzer le Dim 3 Avr 2011 - 16:31, édité 1 fois
Pascal Seltzer- Messages : 153
Date d'inscription : 23/12/2010
Age : 57
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 27 mars 2011.
Pascal Seltzer a écrit:J'ai dit un forum... pas celui-ci, qui est un forum scientifique :-)
AUTO-CENSURE sur pointe de cyanure
Invité- Invité
Re: Semaine du 27 mars 2011.
Michel Therrien a écrit:Il faut commencer la semaine ou finir la FDS.
Un vin blanc avec l'Omble Chevalier..........mais tout un vin blanc!
Gruenspiel 2001, Domaine Marcel Deiss
La robe est jaune topaze vs très vieil or.
Le bouquet est d'une complexité hallucinante.
Nous (Tamara, Natacha et moi) y avons trouvé du litchi, des roses, des fleurs mauves, du miel, des oranges confites, des pêches très mûres, des notes fumées et "caillouteuses". Ayoye!
La bouche est sphérique au départ avec une pointe sucrée puis l'ampleur gagne du terrain pour culminer dans une longue finale fumée, un peu tannique et sur des amères. Quel vin qui décoiffe!
18/20.
Vive la diversité.
Tiré du site de Marcel Deiss,
http://www.marceldeiss.com/
Amphithéâtre ouvert face au sud, surplombant les grands crus de Ribeauvillé, le GRUENSPIEL, l’un des plus qualitatifs du finage de Bergheim, tire son nom poétique du damier qui exprime la nature hétérogène du sol superficiel constitué de dépôts torrentiels gréseux, granitiques parfois gnéissiques, posés sur une matrice profonde de marnes lacustres du Keuper. Ces caractéristiques dominantes aux cépages complantés (Riesling, Pinot, Gewurztraminer) confèrent au vin une longueur phénoménale, une structure légèrement tannique, une puissance à peine arrondie par cette minéralité chaude si particulière des graviers roulés : une main de fer dans un gant de velours.
Comment était le sucre?
Franz-E. Schürch- Messages : 506
Date d'inscription : 15/06/2009
Re: Semaine du 27 mars 2011.
Salut Franz,
L'attaque était sucrée/moelleuse mais la suite plutôt d'un équilibre sec avec amères.
Un vin qui mérite attention..........j'oserais 10-15 grammes mais peu perceptibles autrement qu'à l'attaque.
L'attaque était sucrée/moelleuse mais la suite plutôt d'un équilibre sec avec amères.
Un vin qui mérite attention..........j'oserais 10-15 grammes mais peu perceptibles autrement qu'à l'attaque.
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Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 27 mars 2011.
J’ai goûté quelques vins hier afin de faire un choix pour un banquet de 800 personnes … mes choix se sont finalement portés sur :
Robert-Denogent Les Pommards st-véran 2007 : Nez affichant quelques relents boisés (crème pâtissière, vanille), dont le fruité mûr (pêche, abricot, pomme golden) triomphera à l’aération, avec quelques nuances miellées. La bouche est pleine, moyennement nuancée, mais indéniablement savoureuse. Bon volume, jolie matière, tenue adéquate et finale minérale/fumée rendent le vin sympathique, de bonne longueur et fort agréable. Bien.
Conde de Valdemar Gran Reserva rioja 2004 : Nez réticent initialement qui s’ouvrira dans le verre sur des notes de cerise surettes, de tabac en feuille, de terre brune, de cuir et d’olives. Le tout est fin, complexe, mais demande un peu d’attention. Bouche suave, patinée, mais fraîche, peu expansive, mais joliment satinée. Acidité élevée et fine amertume avec tanins très fins signent une fin de bouche élégante, racée, qui appelle l’autre gorgée. Peut-être un choix audacieux pour un large auditoire, mais qui m’apparaît un bon compagnon pour un médaillon de veau. Très bien.
Décidemment, ces rioja prêts à boire et vendus à bon prix constituent pour moi une (re)découverte de ce début d’année …
Robert-Denogent Les Pommards st-véran 2007 : Nez affichant quelques relents boisés (crème pâtissière, vanille), dont le fruité mûr (pêche, abricot, pomme golden) triomphera à l’aération, avec quelques nuances miellées. La bouche est pleine, moyennement nuancée, mais indéniablement savoureuse. Bon volume, jolie matière, tenue adéquate et finale minérale/fumée rendent le vin sympathique, de bonne longueur et fort agréable. Bien.
Conde de Valdemar Gran Reserva rioja 2004 : Nez réticent initialement qui s’ouvrira dans le verre sur des notes de cerise surettes, de tabac en feuille, de terre brune, de cuir et d’olives. Le tout est fin, complexe, mais demande un peu d’attention. Bouche suave, patinée, mais fraîche, peu expansive, mais joliment satinée. Acidité élevée et fine amertume avec tanins très fins signent une fin de bouche élégante, racée, qui appelle l’autre gorgée. Peut-être un choix audacieux pour un large auditoire, mais qui m’apparaît un bon compagnon pour un médaillon de veau. Très bien.
Décidemment, ces rioja prêts à boire et vendus à bon prix constituent pour moi une (re)découverte de ce début d’année …
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 27 mars 2011.
SIDERAL 2005, VALLE DEL RAPEL, ALTAÏR, CHILI, acheté en 2011, 24$.
Un chilien assez très opaque, rouge grenat profond, dense. Nez tout en fraïcheur, ça sent les branches, vanille-chêne et le fruit genre mûres, un beau nez. En bouche: wow menum ! Soyeux voire gras, raccoleur, fruité à souhait, un brin sucré, finale poivré, vraiment beaucoup de classe pour le prix. Et hop, 2 au dodo !
CHÂTEAU VANNIÈRES 2001, BANDOL, acheté en 2004, 40$.
Opaque comme un bourgogne fonçé ! Rouge rubis, collet orangé, fluide. Nez: et bien aucun relent provenant d'une écurie ! Plutôt de doux arômes de fleurs, de fruits, d'épices, tout cela étant fort invitant et donnant le goût d'y tremper les lèvres icto facto ! La bouche suit, insolente de jeunesse à 10 ans...Très classe, peu gras mais gorgé de fruits, emplissant le palais de ses multiples charmes et se terminant par une finale légèrement acidulé et amère tout à fait adéquate...Excellent !
Un chilien assez très opaque, rouge grenat profond, dense. Nez tout en fraïcheur, ça sent les branches, vanille-chêne et le fruit genre mûres, un beau nez. En bouche: wow menum ! Soyeux voire gras, raccoleur, fruité à souhait, un brin sucré, finale poivré, vraiment beaucoup de classe pour le prix. Et hop, 2 au dodo !
CHÂTEAU VANNIÈRES 2001, BANDOL, acheté en 2004, 40$.
Opaque comme un bourgogne fonçé ! Rouge rubis, collet orangé, fluide. Nez: et bien aucun relent provenant d'une écurie ! Plutôt de doux arômes de fleurs, de fruits, d'épices, tout cela étant fort invitant et donnant le goût d'y tremper les lèvres icto facto ! La bouche suit, insolente de jeunesse à 10 ans...Très classe, peu gras mais gorgé de fruits, emplissant le palais de ses multiples charmes et se terminant par une finale légèrement acidulé et amère tout à fait adéquate...Excellent !
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 27 mars 2011.
Dernière journée ski de la saison. Premier BBQ au charbon. On se fait plaisir avec les copains.
Tempier La Migoua 2006 Bandol
Nez un peu funk, animal, de bonne puissance et gagnant en complexité. Bouche merveilleuse, fine, précise, plantureuse, accessible et délicieuse. Rarement vu Bandol aussi fin sans perdre en stature. Génial maintenant. Demain?. 17.5-18
Clos des Papes 2006 Ch9
Nez bcp plus net, frais, élégant, grande intensité sur un fruité convenu. Largesse en bouche, aspect aérien, un ensemble fin, énergique et des tanins enrobés malgré une acidité qu'on devine basse. L'ensemble demeure chaud, surtout en finale. Au fil de la soirée, j'ai tendance à préférer Migoua pour sa finesse. 17.5
Nicolas Catena Zapata 2005 Mendoza
Suis biaisé sur cette maison par mon parcours mais je sais aussi faire la différence entre exercice de style et travail bien fait. Ici, on est manifestement dans la seconde catégorie. Malgré le côté "gros" du nez, on devine une élégance (encre, fruits noirs, fraise des bois, fumée), de la complexité et une certaine finesse. Autrement dit, on s’en écoeure pas. La bouche lui donne raison, riche mais aussi tendue, ordonnée, sur des tanins racés, superbement intégrés. Longue finale un peu austère. Il faut lui donner du temps. Une cuvée qui a beaucoup gagné en finesse et qui mérite une attente en cave (5 ans encore au moins). Faut aimer le genre. 17
Tempier La Migoua 2006 Bandol
Nez un peu funk, animal, de bonne puissance et gagnant en complexité. Bouche merveilleuse, fine, précise, plantureuse, accessible et délicieuse. Rarement vu Bandol aussi fin sans perdre en stature. Génial maintenant. Demain?. 17.5-18
Clos des Papes 2006 Ch9
Nez bcp plus net, frais, élégant, grande intensité sur un fruité convenu. Largesse en bouche, aspect aérien, un ensemble fin, énergique et des tanins enrobés malgré une acidité qu'on devine basse. L'ensemble demeure chaud, surtout en finale. Au fil de la soirée, j'ai tendance à préférer Migoua pour sa finesse. 17.5
Nicolas Catena Zapata 2005 Mendoza
Suis biaisé sur cette maison par mon parcours mais je sais aussi faire la différence entre exercice de style et travail bien fait. Ici, on est manifestement dans la seconde catégorie. Malgré le côté "gros" du nez, on devine une élégance (encre, fruits noirs, fraise des bois, fumée), de la complexité et une certaine finesse. Autrement dit, on s’en écoeure pas. La bouche lui donne raison, riche mais aussi tendue, ordonnée, sur des tanins racés, superbement intégrés. Longue finale un peu austère. Il faut lui donner du temps. Une cuvée qui a beaucoup gagné en finesse et qui mérite une attente en cave (5 ans encore au moins). Faut aimer le genre. 17
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