Semaine du 7 février 2021

Hier, petite visite rapide à la SAQ, il y avait du Blaufrankisch 2018 de Markowitsch. Bon, ce fut un 2e essai...assez concluant: j’aime le Blaufrankisch!   Beaucoup de mûres et de violettes dans ce vin cerise foncée. Hiii! Après quelques pinots, gamays et vins natures « clairottes » des dernières semaines, la couleur était saisissante me donnant l’impression de m’être égarée depuis longtemps. Bouche souple, tannins et acidité modérés. Finale un peu chaude. Gourmand mais tout en retenu. Comme quoi, il faut toujours être curieux même à 60 ans...

Défi: essaies ça ma curieuse, y'en a à Trois-Rivières :

Blasted Church Vineyards Big Bang Theory Vallée de l'Okanagan 2017

Cépages
Merlot 67 %, Blaufränkisch 17 %, Pinot noir 16 %, Cabernet-sauvignon !!!

Alain Roy a écrit:Défi: essaies ça ma curieuse, y'en a à Trois-Rivières :

Blasted Church Vineyards Big Bang Theory Vallée de l'Okanagan 2017

Cépages
Merlot 67 %, Blaufränkisch 17 %, Pinot noir 16 %, Cabernet-sauvignon !!!

6.4 g/l  Pas certaine que ce soit dans ma palette... Je vais le laisser au Z...

Le soir du Super Bowl :

Clos des Papes châteauneuf-du-pape 2005 : Couleur plutôt dense, qui montre un peu d’évolution et qui se montrera légèrement trouble sur le dernier tiers de la bouteille. Nez on ne peut plus typique : confiture de fraise, liqueur de cerise, datte, figues, herbes séchées, viande grillée et poivre concassé. L’attaque est suave, gourmande, mais fait déjà sentir la puissance de l’ensemble. La matière est dense certes, mais il y a de la fraîcheur et une excellente tenue. La finale est séveuse et savoureuse, longue et large. Si le vin semble plus prêt que Beaucastel du même millésime, il me semble plus typique aussi. Un vin à la fois hédoniste et maîtrisé, complexe et puissant, mais sans lourdeur, sur son plateau. Excellent.

Hier soir :

Dönnhoff Niederhauser Hermannshöhle riesling spatlese nahe 2005 : Couleur dorée, mais bien brillante. Nez ouvert, de fruits jaunes exotiques, de miel fin, d’agrumes confits, de fumée et ce côté argile mouillée. L’attaque est presque crémeuse, déliée et riche. Le milieu de bouche est expansif, savoureux. Le vin s’allège au fur et à mesure et la finale est aérienne, complexe, avec une acidité qui donne presque l’impression que le vin est sec. Il y a une sorte de quadrature du cercle dans ce vin … riche et léger, sucré et acide, accessible et intrigant, texturé et aérien. Excellent.

Mon amour des Rieslings allemands continue d’évoluer. Alors que je m’étais régalé des 2001, 2002 et 2005 en jeunesse, je les trouvais trop sucrés ensuite, ébloui que j’étais par les GG 2006, 2007 et 2008. Je trouve toutefois que ces derniers évoluent moins bien que j’espérais, développant une amertume finale insoupçonnée en jeunesse … je reviens donc vers ces vins traditionnels avec un grand bonheur!

En duel. Pnp.

Château d'Ampuis 2006, Côte-Rotie, Guigal, acheté en 2011, 140$
vs
Vignes de l'Hospice 2006, St-Joseph, Guigal, acheté en 2011, 95$.

Deux robes assez semblables, rubis moyennement soutenu, brillantes, pas vraiment de signes d'évolution, l'Hospice étant un peu plus soutenu et uniforme alors que Ampuis est plus pâle et orangé vers le pourtour,

Ampuis: Pouvant passer pour du pinot à l'oeil, ce n'est pas le cas au nez ! Fruité noir (cassis/mûres), fleurs séchées, une petite puanteur qui part et qui revient (stalles), bois noble, bref bouquet élégant. Mix-feelings au premier touché car c'est surette...Deuxième touche c'est mieux: le fruité est rouge genre framboises fraîches, la tension est très élevée et l'ensemble scotche sérieusement le palais de fraîcheur végétale. La finale revient un peu sur le fruit, ajoute des amers puissants et la tension n'est pas moindre. Long, frais, tendu, végétal, intense et léger à la fois. Ça ressemble pas à la première bouteille bue en 2011. Pas mauvais mais pas harmonieux et certainement pas à la hauteur du prix...

Hospice: Je gardais un souvenir ému d'une quille dégustée jadis et le vin m'en redonne autant ce soir dès la première sip. D'abord le bouquet est subtil, délicat, sur le fruit noir confit et de nobles arômes de bois/vanille. En bouche c'est la plénitude et l'harmonie, c'est jeune et en équilibre. J'ai arrêté de prendre des notes pour le boire. La bouteille s'est sifflée rapidement et neveu est reparti avec l'Ampuis empli au 2/3 ! (je pense tout de même qu'Ampuis aurait peut-être brillé davantage si dégusté en solo, les deux styles de syrah étant en opposition)

Alain Roy a écrit:En duel. Pnp.

Château d'Ampuis 2006, Côte-Rotie, Guigal, acheté en 2011, 140$
vs
Vignes de l'Hospice 2006, St-Joseph, Guigal, acheté en 2011, 95$.

Deux robes assez semblables, rubis moyennement soutenu, brillantes, pas vraiment de signes d'évolution, l'Hospice étant un peu plus soutenu et uniforme alors que Ampuis est plus pâle et orangé vers le pourtour,

Ampuis: Pouvant passer pour du pinot à l'oeil, ce n'est pas le cas au nez ! Fruité noir (cassis/mûres), fleurs séchées, une petite puanteur qui part et qui revient (stalles), bois noble, bref bouquet élégant. Mix-feelings au premier touché car c'est surette...Deuxième touche c'est mieux: le fruité est rouge genre framboises fraîches, la tension est très élevée et l'ensemble scotche sérieusement le palais de fraîcheur végétale. La finale revient un peu sur le fruit, ajoute des amers puissants et la tension n'est pas moindre. Long, frais, tendu, végétal, intense et léger à la fois. Ça ressemble pas à la première bouteille bue en 2011. Pas mauvais mais pas harmonieux et certainement pas à la hauteur du prix...

Hospice: Je gardais un souvenir ému d'une quille dégustée jadis et le vin m'en redonne autant ce soir dès la première sip. D'abord le bouquet est subtil, délicat, sur le fruit noir confit et de nobles arômes de bois/vanille. En bouche c'est la plénitude et l'harmonie, c'est jeune et en équilibre. J'ai arrêté de prendre des notes pour le boire. La bouteille s'est sifflée rapidement et neveu est reparti avec l'Ampuis empli au 2/3 ! (je pense tout de même qu'Ampuis aurait peut-être brillé davantage si dégusté en solo, les deux styles de syrah étant en opposition)

Un CR d’un St-Joseph sans mention de poivre m’indique que le vin est plus près de l’opulence. Perso, je ne trip pas sur les vins aux boisés ambitieux de Guigal.

Nebbiolo 2018, Barale Fratelli, Langhe  J'ai fait la technique Reynaud avec ce vin qui hier semblait fermé à double tour et un peu aride.  Aujourd'hui on a droit à un vin parfumé et très élégant sur les notes de fleurs, fraises des champs, écorce d'arbre, tannins fins, en dentelle, bouche suave.  Pas le vin le plus long mais, frais, équilibré et pur, du Nebbiolo de soif, beaucoup de plaisir pour 18 euros.  16/20

Domaine Bruno Clavelier Nuits St. Georges 1er Cru Aux Cras Vieilles Vignes 2007
Il paraissait mince et fatigué à l’ouverture, que nenni! Il sera à son meilleur 2 heures après l’ouverture, il a pris du coffre et rajeuni!

Nez discret de fruit noirs, fumé, cuir. La bouche est racée, d’un style austère mais précis, bel équilibre, dense et séveux, un peu janséniste. Encore tannique en fait. Très minéral. 91 pts

Brancaia Chianti Classico Riserva 2015

Un vin que je n'avais pas bu depuis longtemps. Étonné par la présence de 20% de Merlot car le vin est plus en mode classique sinon traditionnel, de vive acidité avec une structure bien présente. On sent toutefois quelques notes un peu "bordelaises" surtout en rétro et avec l'élevage qui ressort. Belle finale salivante, un vin de bouffe, pour moi la clé des Chianti. 92

Ludwig Desjardins a écrit:Brancaia Chianti Classico Riserva 2015

Un vin que je n'avais pas bu depuis longtemps. Étonné par la présence de 20% de Merlot car le vin est plus en mode classique sinon traditionnel, de vive acidité avec une structure bien présente. On sent toutefois quelques notes un peu "bordelaises" surtout en rétro et avec l'élevage qui ressort. Belle finale salivante, un vin de bouffe, pour moi la clé des Chianti. 92

Ludwig, je sais que tes comptes-rendus sont inversement proportionnel aux vins que tu bois et je suis toujours étonnée des choix que tu décides de partager    Cela dit, Je suis d’accord avec toi que Brancia mérite notre attention mais entre toi et moi, j’ai beaucoup de difficultés à prendre mon pied avec les Chianti disponibles à la SAQ depuis quelques années, c’est assez soporifique...

Michelle j’ai toujours été fan de Chianti et simplement une soirée pâtes et le vin dispo à Beaubien que je n’avais pas essayé l’offre étant réduite ces temps-ci. J’ai quand même été agréablement surpris.

Volpaia riserva 2017 disponible et au même prix me semble supérieur.

Bouchard Père et Fils corton-charlemagne grand cru 2012 : Couleur pâle et brillante. Nez discret, mais profond, qu’il faut aller chercher. On y trouve de fruits blancs et jaunes, des fleurs et un soupçon de réduction. La bouche est sur la longueur, mais l’aération et le réchauffement lui confèrent une ampleur insoupçonnée au départ. L’ensemble est harmonieux, très élégant et fin, tout en dévoilant une réelle vinosité. Un fichu de joli vin, dont la race et la longueur sont celles d’un grand cru. Excellent.

Ludwig Desjardins a écrit:Michelle j’ai toujours été fan de Chianti et simplement une soirée pâtes et le vin dispo à Beaubien que je n’avais pas essayé l’offre étant réduite ces temps-ci. J’ai quand même été agréablement surpris.

Volpaia riserva 2017 disponible et au même prix me semble supérieur.

Les deux ont besoin de temps de cave ou ils se boivent bien dès maintenant?

Hier soir, assemblage de Zweigelt et Blaunfrankisch:

Gut Oggau Rot Burgenland 2016 (IP, autrefois les Vieux Garçons, maintenant Vin dans les Voiles, env.60$)
Couleur rouge cerise brillant. Arômes qui allient un mélange de baies sauvages, des notes d’épices et un léger trait végétal plaisant. Petite effervescence en bouche qui ouvre la voie à une explosion de fruits rouges, de bonbons surettes, de terre et un léger funk. Belle acidité salivante et finale de bonne longueur. Dans le style vin nature, c’est super bon. Excellent (91)

Patrick Ayotte a écrit:

Ludwig Desjardins a écrit:Michelle j’ai toujours été fan de Chianti et simplement une soirée pâtes et le vin dispo à Beaubien que je n’avais pas essayé l’offre étant réduite ces temps-ci. J’ai quand même été agréablement surpris.

Volpaia riserva 2017 disponible et au même prix me semble supérieur.

Les deux ont besoin de temps de cave ou ils se boivent bien dès maintenant?

Je garde rarement mes chianti très longtemps (+10 ans), je les aime sur le fruit ou avec un peu de garde mais les deux évolueront favorablement sur 3-5 ans.

Domaine Macle Côtes du Jura Cépage Chardonnay 2015

Élevé 3 ans sous voile, plus oxydatif au ressenti que la cuvée tradition. Très intense sur la noix, épices indiennes, fruits séchés. C’est long et savoureux, d’une magnifique densité d’arômes. Se rapproche beaucoup d’un jaune dans le style. Pour amateurs avertis, pas le genre de vin à servir au méchouis familial post-confinement. 93

Alzinger, Federspiel Dürnstein Riesling, Wachau, Autriche, 2018

J'ai toujours aimé les vins de ce producteur autrichien et même en entrée de gamme il ne déçoit pas. Un nez relativement traditionnel de pétrole, d’agrumes (citron, zeste de pomelo et de pamplemousse), floral et herbacé. En bouche c'est ludique et substantielle avec une acidité remarquable. Bien que jeune, le vin est buvable mais j’ai espoir qu’il se bonifiera avec 3-5 ans derrière la cravate. 18.25 (1,75+2+5,25+3+6,25)

L'une des plus belles choses avec le vin, c'est qu'on apprend toujours. On ne peut jamais prétendre tout connaître, tout comprendre.

Je ne connaissais pas les vins de Belluard. Mais ça fait beaucoup de bruit en ce moment. Le prochain Ganevat, genre. J'ai fait quelques recherches. Et j'ai pu mettre la main sur quelques cuvées. Pour la Saint-Valentin, j'allais dérouter ma douce avec des bulles d'un autre monde.

Bref, mes attentes étaient un peu beaucoup élevées.

Dominique Belluard, Mont-Blanc 2016, Savoie
Bu sur deux jours. Le vin n'a jamais décliné, mais ne s'est jamais exprimé. Complètement? Je ne saurais dire. Il y avait bien un côté original dans son expression. Salin, floral, paille, lavande, mais toujours dans la retenue. De bonne densité avec un bulle fine, presque crémeuse tout en gardant un profil rustique. Une rusticité noble, j'auserais avancer. Avec le temps, il perd en amplitude et en densité. Un peu court en finale, l'ensmble demeure élégant. Buvabilité indéniable. Il m'a laissé l'impression d'une bonne bouteille de bulles pour l'après-ski. Singulier, oui. Mais limité aussi. À plus de 50 $ le col, on trouve de nombreuses possibilités plus excitantes où jeter son dévolu.
15

Dagenais, Simon a écrit:Alzinger, Federspiel Dürnstein Riesling, Wachau, Autriche, 2018

J'ai toujours aimé les vins de ce producteur autrichien et même en entrée de gamme il ne déçoit pas. Un nez relativement traditionnel de pétrole, d’agrumes (citron, zeste de pomelo et de pamplemousse), floral et herbacé. En bouche c'est ludique et substantielle avec une acidité remarquable. Bien que jeune, le vin est buvable mais j’ai espoir qu’il se bonifiera avec 3-5 ans derrière la cravate.  18.25 (1,75+2+5,25+3+6,25)

Un excellent producteur malheureusement plus disponible ici...

Ludwig Desjardins a écrit:Domaine Macle Côtes du Jura Cépage Chardonnay 2015

Élevé 3 ans sous voile, plus oxydatif au ressenti que la cuvée tradition. Très intense sur la noix, épices indiennes, fruits séchés. C’est long et savoureux, d’une magnifique densité d’arômes. Se rapproche beaucoup d’un jaune dans le style. Pour amateurs avertis, pas le genre de vin à servir au méchouis familial post-confinement. 93

Merci Ludwig, mon sourire de la journée!

Ce vin semble avoir développé beaucoup de complexité pour un 2015, on dirait un petit vin jaune. C’est dommage que les produits de ce Domaine demeurent confidentiels...

Hier, une belle découverte, un petit riesling autrichien, le Hirsch Zöbing Riesling Kamptal 2019. Perso, je préfère les rieslings sans pétrole et ce Kamptal m’a séduit. Jaune paille brillant. Pas très exubérant, un peu de fruits à chair blanche, un tantinet floral salué par une note de pin qui repartira aussitôt . Bouche ronde et délicatement fruitée pourvue d’une trame saline transportée du début jusqu’à la fin par une jolie acidité. Beaucoup de plaisir à petit prix!

Michelle Champagne a écrit:

Ludwig Desjardins a écrit:Domaine Macle Côtes du Jura Cépage Chardonnay 2015

Élevé 3 ans sous voile, plus oxydatif au ressenti que la cuvée tradition. Très intense sur la noix, épices indiennes, fruits séchés. C’est long et savoureux, d’une magnifique densité d’arômes. Se rapproche beaucoup d’un jaune dans le style. Pour amateurs avertis, pas le genre de vin à servir au méchouis familial post-confinement. 93

Merci Ludwig, mon sourire de la journée!

Ce vin semble avoir développé beaucoup de complexité pour un 2015, on dirait un petit vin jaune. C’est dommage que les produits de ce Domaine demeurent confidentiels...

Oui les 2015 de Macle sont fascinants pour cela, les meilleurs Cote du Jura sous voile que j’ai bu dans ce millésime.

Heinrich Blaufrankisch Leithaberg 2013 Autriche, acheté en 2017, 45$.

En carafe une heure. Bouteille scellée avec un bouchon en verre. Rubis moyennement soutenu, brillant, très légèrement brouille avec dégradé passant du rubis au pêche à l'eau vers le ménisque. Bouquet délié sur la compote de fruits rouges (fraises/framboises) , les fleurs, les épices douces. Un très beau bouquet sur la fraîcheur, l'élégance, le soleil, qui donne envie d'y tremper les lèvres.

L'attaque se fait avec franchise sur une souplesse de texture laissant une impression de grande légèreté. C'est en milieu que ça se passe alors que je sens bien cette ribambelle de fruits rouges frais virevolter au palais sur une tension fofolle. Malheureusement, mais pas tant, c'est en finale que l'impression de grande légèreté sur transmute en une de minceur: c'est court et ça tombe un peu à plat...Ça demeure un vin festif, estival pour ne pas dire de piscine qui devrait bien trancher dans le gras de l'agneau. Pour ce qui est du rqp, Billy est de mauvaise humeur. S'avère un bpn compagnon à table (daube d'agneau aux olives noires et fenouil braisé).

Lendemain: même robe, même bouquet (très beau d'ailleurs) et même bouche qui tombe platement en finale. un vin de nez bien plus que de bouche. si ça se trouve, celui à 20$ est plus long ! c'est ce qu'on verra prochainement...il en reste toujours 3 à Trois-Rivières, as-tu changé d'idée Michelle

Alain Roy a écrit: Heinrich Blaufrankisch Leithaberg 2013 Autriche, acheté en 2017, 45$.

En carafe une heure. Bouteille scellée avec un bouchon en verre. Rubis moyennement soutenu, brillant, très légèrement brouille avec dégradé passant du rubis au pêche à l'eau vers le ménisque. Bouquet délié sur la compote de fruits rouges (fraises/framboises) , les fleurs, les épices douces. Un très beau bouquet sur la fraîcheur, l'élégance, le soleil, qui donne envie d'y tremper les lèvres.

L'attaque se fait avec franchise sur une souplesse de texture laissant une impression de grande légèreté. C'est en milieu que ça se passe alors que je sens bien cette ribambelle de fruits rouges frais virevolter au palais sur une tension fofolle. Malheureusement, mais pas tant, . c'est en finale que l'impression de grande légèreté sur transmute en une de minceur: c'est court et ça tombe un peu à plat...Ça demeure un vin festif, estival pour ne pas dire de piscine qui devrait bien trancher dans le gras de l'agneau. Pour ce qui est du rqp, Billy est de mauvaise humeur. S'avère un bpn compagnon à table (daube d'agneau aux olives noires et fenouil braisé).

Lendemain: même robe, même bouquet (très beau d'ailleurs) et même bouche qui tombe platement en finale. un vin de nez bien plus que de bouche. si ça se trouve, celui à 20$ est plus long ! c'est ce qu'on verra prochainement...il en reste toujours 3 à Trois-Rivières, as-tu changé d'idée Michelle

Tiens ça me fais penser à du Poulsard....Pauvre Billy! Je n’ai pas changé d’idée, juste pas eu le temps d’y aller. J’aime le Blaufrankisch mais delà à faire 82 km pour en acheter... Je rationalise mes déplacements. Achat probable vendredi, si pas trop de neige...