Semaine du 12 Mars 2017

2015 Olivier Rivière Rioja Rayos Uva

Un vin qui est facile à boire mais qui manque de mordant.
Sur le fruit rouge (framboise-fraise) for sure mais le tempranillo ?Aucun bois là-dedans ou Presque...le nouveau Rioja ?! Je le goute fuck all.
Il se boit d'une gorgée mais pas de Oumph !
Ressemble à un Bojo...
15/20

Stéphanie Chénier a écrit:

Yves Martineau a écrit:
Jean-Paul & Benoit Droin Chablis Grand Cru Grenouilles 2013
Joli nez frais et parfumé, avec des notes d'orange, de melon et de menthe fraîche. Le vin est très ouvert et montre une belle ampleur aromatique et une grande salinité. C'est diablement bon, précis, avec une tension étonnante pour le millésime. Seule la finale n'a pas la dimension d'un grand millésime. Un très beau Chablis, qui se siffle tout seul. 92 pts
 
Comme me l'avait rapporté Karl, il se livre très bien en ce moment. Rien ne presse, mais je ne vois pas d'avantage à l'attendre, on se fait plaisir dès maintenant.

Franchement, on a vraiment les mêmes idées en même temps: on a bu le même vin hier!

Donc, plutôt que de me casser la tête pour savoir ce que je boire ce soir, vu qu'on a les mêmes idées, peux-tu me dire Yves ce qu'on va boire ce soir?

Stéphanie, si nous sommes journée racine, alors Yves boit de l'eau

Effectivement, lundi est un jour plate et sec!!

Mais hier on buvait du Lafarge, tu peux décaler

Pierre Beauregard a écrit:Stéphanie, si nous sommes journée racine, alors Yves boit de l'eau

Ha!  Ha! Très bonne Pierre!

Yves Martineau a écrit:Effectivement, lundi est un jour plate et sec!!

Mais hier on buvait du Lafarge, tu peux décaler

Oups - pas eu le message à temps - Buisson-Charles en blanc et Rapet en rouge...

Envoie-moi un mémo le matin la prochaine fois!

Un vent de fraicheur dernièrement avec Matassa 2015 Cuvée Romanissa
http://www.saq.com/page/fr/saqcom/vin-rouge/tom-lubbe-matassa-romanissa-2015/12866750?selectedIndex=1&searchContextId=1509072271424815168

Plein de fruit croquant, belle trame minérale en milieu de bouche, beaucoup de fraicheur, tannins fins et serré. Un vin nature très sérieux mais qui ne renie pas ses origines avec une texture qui peut rappelé certains bojo. À 12,5% ca se siffle vite, je dois aller faire d'autres réserves. J'avais bu les rouges et blancs en resto il y a quelques années il me semble que c'est la première fois que je vois le rouge en SAQ.

Chateau Clauzet 2009: Curieux de voir son évolution. Il a bien digéré son bois, ses tannins sont présents mais murs et dodus donc on a droit à un vin qui se donne librement sur son fruit sans anicroche, soyeux et gourmand. Bu sur 2 jours car après le Matassa il avait des allures de Cab Californien, l'acidité l'a cassé.

La Combe d'Orveau 2014, Chambolle-Musigny 1er cru, Anne Gros, 105$.

Rubis pâlotte, rutilant, clair comme de l'eau. Bouquet pinotant allègrement et élégamment: les arômes sont intenses, en baies rouges fraîches, de jardins après la pluie, un peu de poivre doux. Entrée touchante de velours, caressante, suivie d'un fruité rouge naturel bien expressif, sur une bonne vivacité. La finale s'étire et perdure sur le fruité et la tension puis rajoute de nobles amers. À la fois fin et costaud, élégant et intense, jeune et sage. Je me lèche les babines même si c'est un bijou en devenir. (12,5% alc., me semble que ça faisait longtemps que j'avais vu ça)

Lendemain: quel bouquet ensorcelant, quelle délicatesse, quelle finesse au palais, quel baume ! Oui cette déesse est très jeune, mais je ne saurais comment  justifier de la maintenir en prison des années encore tellement elle est savoureuse maintenant.

Frederick Blais a écrit:Un vent de fraicheur dernièrement avec Matassa 2015 Cuvée Romanissa
http://www.saq.com/page/fr/saqcom/vin-rouge/tom-lubbe-matassa-romanissa-2015/12866750?selectedIndex=1&searchContextId=1509072271424815168

Plein de fruit croquant, belle trame minérale  en milieu de bouche, beaucoup de fraicheur, tannins fins et serré.  Un vin nature très sérieux mais qui ne renie pas ses origines avec une texture qui peut rappelé certains bojo.  À 12,5% ca se siffle vite, je dois aller faire d'autres réserves.  J'avais bu les rouges et blancs en resto il y a quelques années il me semble que c'est la première fois que je vois le rouge en SAQ.

Frédéric, il s'agit de la deuxième fois qu'elle vient à la SAQ. L'année passée le 2012 est arrivé. Mon CR, tiré du groupe FB des vins bios :
"Carafé puis attendu trois heures. Aucune note de réduction après cela.
Un nez de vin du sud qui reste frais : cerise noire, terre fraîchement retournée, un peu d'épice et de viande. Bouche à l'attaque acide sur la cerise, à mi-chemin entre un cabernet franc de Loire et un pinot noir de bourgogne, puis arrivent la cavalerie des tanins, présents mais pas trop agressifs, pour finir sur une amertume prononcée qui appelle la prochaine gorgée. Vaut largement son prix. A très bien accompagné une côte de boeuf sur charbon. Encore ? un trio pour le voir évoluer !"

J'ai goûté le 2015 et il est plus sur le balsamique, mais il devrait s'assagir avec les années pour atteindre la plénitude du 2012

Château de Bel-Air Lalande-de-Pomerol Cru bourgeois 2010

Grenat très sombre. Arômes d'épices, de notes boisées, de fumée et de fruits noirs. C'est assez primaire et intense. Plus équilibré en bouche, le vin demeure un peu sévère, boisé et épicé. Il y a en arrière-plan du fruit noir fumé et l'acidité parait aussi, surtout en finale qui perdure un bon moment. Le vin me semble trop jeune pour le moment, à coucher donc, si l'intérêt y est... Bien (87)

Frederick Blais a écrit:
Chateau Clauzet 2009: Curieux de voir son évolution.  Il a bien digéré son bois, ses tannins sont présents mais murs et dodus donc on a droit à un vin qui se donne librement sur son fruit sans anicroche, soyeux et gourmand.  Bu sur 2 jours car après le Matassa il avait des allures de Cab Californien, l'acidité l'a cassé.

Je suis passé à deux doigts d'ouvrir ce vin en fds. J'ai plutôt jeté mon choix sur un Château Ferrière du même millésime. J'ai bu sur trois heures. Du début à la fin, je l'ai trouvé plutôt acide sans être aigrelet. Cependant, cette attaque vient durcir les tannins laissant une impression d'âpreté en finale. Le manque de fruit contribue possiblement à cet état.

C'est quand même étrange un peu des Bordeaux 2009 marqués par un fruit en retrait et une acidité trop appuyée non? On avait tendance à évoquer un millésime qui allait bien se boire toute sa vie...

Alexandre Trudel a écrit:C'est quand même étrange un peu des Bordeaux 2009 marqués par un fruit en retrait et une acidité trop appuyée non? On avait tendance à évoquer un millésime qui allait bien se boire toute sa vie...

Mon échantillonnage est faible pour le moment. Mais le commentaire de Fred sur l'acidité qui a cassé le Clauzet m'a fait tracer un parallèle avec la bouteille que j'ai ouverte cette même fds.

D'autres enchaîneront sur le sujet?

Pour répondre à l'une de tes questions, j'avance pour le moment que les Bordeaux 2005 présentent un meilleur profil de longévité que les 2009.

Pierre Gaillard Syrah Vin de Pays des Collines Rhodaniennes La Dernière Vigne 2015.
Très parfumé mais sans grandes nuances à ce stade : explosion de fruit noir primaire. Robe passablement sombre compte tenu de la région. La bouche est dense, riche et assez chaude (14,5%) : beaucoup de matière, finale assez tannique sur une acidité moyenne. Le millésime solaire se fait clairement ressentir, on pourrait presque évoquer l'Australie, le boisé en moins. Capiteux sans être lourd, mais  un peu trop structuré et unidimentionnel à ce stade. Quelques années devraient lui être bénéfiques, même si ce vin restera toujours dans la catégorie de "vin de bistrot"... mais boosté aux stéroïdes! Les amateurs du Rhône Nord classique (poivres, olives, violette) n'aimeront sans doute pas ; pour ma part je considère que ce vin donne une certaine idée de ce millésime hors norme et constitue un très bon RQP. Pour quelques $ de plus, mon cœur penche cependant vers le Crozes de Laurent Combier, plus gourmand et immédiatement séducteur.  89

Patrick Pollefeys a écrit:Pour répondre à l'une de tes questions, j'avance pour le moment que les Bordeaux 2005 présentent un meilleur profil de longévité que les 2009.

C'est aussi mon impression, sur un échantillon un peu faible et une expérience limitée. Les 2009 étaient tellement gourmands en jeunesse... La question est donc celle-ci: à quel point l'opulence du fruit masquait-t-elle possiblement une matière (tannins, alcool, acidité, équilibre d'ensemble...) pouvant assurer la longévité?

En comparaison, la matière des 2005 (et des 2010 aussi!) se faisait cruellement sentir... Mais le fait que vous trouviez une bonne acidité dans les 2009 n'est pas une mauvaise nouvelle en soi, du moins dans une perspective de garde.

La question m'intéresse parce que j'ai encavé quelques 2009 pour mon fils né cette année-là (et donc j'espère un minimum de 18 ans de vieillissement!), des bons crus bourgeois et quelques grands crus modestes. Les merlots m'ont souvent semblé limite trop mûrs, mais j'avais confiance envers les vins avec un majorité de cabernet.

Alexandre Trudel a écrit:Pierre Gaillard Syrah Vin de Pays des Collines Rhodaniennes La Dernière Vigne 2009.
Très parfumé mais sans grandes nuances à ce stade : explosion de fruit noir primaire. Robe passablement sombre compte tenu de la région. La bouche est dense, riche et assez chaude (14,5%) : beaucoup de matière, finale assez tannique sur une acidité moyenne. Le millésime solaire se fait clairement ressentir, on pourrait presque évoquer l'Australie, le boisé en moins. Capiteux sans être lourd, mais  un peu trop structuré et unidimentionnel à ce stade. Quelques années devraient lui être bénéfiques, même si ce vin restera toujours dans la catégorie de "vin de bistrot"... mais boosté aux stéroïdes! Les amateurs du Rhône Nord classique (poivres, olives, violette) n'aimeront sans doute pas ; pour ma part je considère que ce vin donne une certaine idée de ce millésime hors norme et constitue un très bon RQP. Pour quelques $ de plus, mon cœur penche cependant vers le Crozes de Laurent Combier, plus gourmand et immédiatement séducteur.  89

Un vin que je bois sur le fruit habituellement, une cuvée que je n'ai pas revisité dernièrement mais dont j'ai bu plusieurs bouteilles, surtout sur 2010!

Désolé pour mon erreur: je parlais bien du 2015, et non pas du 2009!

Alexandre Trudel a écrit:
La question m'intéresse parce que j'ai encavé quelques 2009 pour mon fils né cette année-là (et donc j'espère un minimum de 18 ans de vieillissement!), des bons crus bourgeois et quelques grands crus modestes. Les merlots m'ont souvent semblé limite trop mûrs, mais j'avais confiance envers les vins avec un majorité de cabernet.

J'espère que tu ne crains rien? 18 ans pour un bordeaux de grand millésime, surtout de la rive gauche, c'est sortir à peine de l'adolescence. Je ne serais pas étonné que tu les boive avec plaisir pour ses 25 ans, voir son 30e pour les meilleurs. À preuve, les 1995 et 96 arrivent à maturité, ce serait difficile d'en trouver des trop vieux. Sociando 1996 est encore tannique et jeune!

Alexandre Trudel a écrit:Désolé pour mon erreur: je parlais bien du 2015, et non pas du 2009!

Ah ok! Pas goûté celui-là. Dans les vins de syrah pas cher, bien aimé l'Appel des Sereines 2014 de François Villard (goûté dans le cadre d'une dégustation organisée, il sortait du lot...)

Patrick Ayotte a écrit:Château de Bel-Air Lalande-de-Pomerol Cru bourgeois 2010

Grenat très sombre. Arômes d'épices, de notes boisées, de fumée et de fruits noirs. C'est assez primaire et intense. Plus équilibré en bouche, le vin demeure un peu sévère, boisé et épicé. Il y a en arrière-plan du fruit noir fumé et l'acidité parait aussi, surtout en finale qui perdure un bon moment. Le vin me semble trop jeune pour le moment, à coucher donc, si l'intérêt y est:lol: ... Bien (87)

C'est pas très diplomate de t'être tapé Manon dans mon dos et de le dire en public !

Alain Roy a écrit:

Patrick Ayotte a écrit:Château de Bel-Air Lalande-de-Pomerol Cru bourgeois 2010

Grenat très sombre. Arômes d'épices, de notes boisées, de fumée et de fruits noirs. C'est assez primaire et intense. Plus équilibré en bouche, le vin demeure un peu sévère, boisé et épicé. Il y a en arrière-plan du fruit noir fumé et l'acidité parait aussi, surtout en finale qui perdure un bon moment. Le vin me semble trop jeune pour le moment, à coucher donc, si l'intérêt y est:lol: ... Bien (87)

C'est pas très diplomate de t'être tapé Manon dans mon dos et de le dire en public !

En plus elle m'a déçue!

Dégusté en fin de semaine dernière:
Domaine Weinbach, Riesling Schlossberg Cuvée Ste. Catherine 2013, Alsace Grand Cru: Nez assez typé avec des notes de pétrole mais pas trop agaçantes et surtout des notes confites, ananas surtout et une touche de Pamplemousse, aussi mais surtout une petite "sucrosité" au nez et en bouche aussi. C'est assez rond et riche en bouche mais quand même frais et agréable avec une acidité suffisante qui vient équilibrer ce sucre et une belle longueur. Très Bon.

Ravines Dry Riesling Finger Lakes 2014

Pâle avec reflets verts. Arômes de citron vert, de pommes Granny Smith, de notes salines et rocailleuses. Mise en bouche ronde, presque grasse tout en étant bien sec, le vin se tend vers une finale ayant une belle acidité. Bien+ (88)

Yves Martineau a écrit:

Alexandre Trudel a écrit:
La question m'intéresse parce que j'ai encavé quelques 2009 pour mon fils né cette année-là (et donc j'espère un minimum de 18 ans de vieillissement!), des bons crus bourgeois et quelques grands crus modestes. Les merlots m'ont souvent semblé limite trop mûrs, mais j'avais confiance envers les vins avec un majorité de cabernet.

J'espère que tu ne crains rien? 18 ans pour un bordeaux de grand millésime, surtout de la rive gauche, c'est sortir à peine de l'adolescence. Je ne serais pas étonné que tu les boive avec plaisir pour ses 25 ans, voir son 30e pour les meilleurs. À preuve, les 1995 et 96 arrivent à maturité, ce serait difficile d'en trouver des trop vieux. Sociando 1996 est encore tannique et jeune!

Merci de me rassurer Yves! Disons qu'il y a pire stress dans la vie... Je me questionnais surtout pour les crus bourgeois en fait, pas pour les grands crus. 2009 est sans doute un grand millésime, mais il est atypique. Aussi, les techniques et les styles ont passablement évolué depuis les années 90, si bien qu'il devient hypothétique de dire que le passé est le garant de l'avenir.