Semaine du 12 décembre....party de bureau?

Nous sommes chanceux.....un autre grand vin ce soir!
J'avais l'impression que cette bouteille était pour être très bonne mais pas à ce niveau.

Volnay 1er cru Taillepieds 2009, Domaine Marquis d'Angerville
Un bouchon mou et de compétition....à mon avis!
La robe est tuilée et pâle au pourtour. Un peu d'âge.
Bouquet de bonne intensité. Pivoine, fruité rouge et des fines épices. L'évolution apporte d'autres fleurs et un peu de cannelle.
La bouche est ample, soyeuse, rafraichissante et salivante. La finale est fort longue et croyez le ou non.....oui minérale, au sens d'une impression tactile autre que des tannins ou de l'acidité.
Grand plaisir et grande bouteille. Il nous a manqué un verre chacun. Natacha le trouvait pratiquement parfait.
18,5/20 ou 95.

Vertente 2018, Niepoort, Douro: Une version en fraicheur et pureté pour ce 2018. Le nez est sur les fruits rouges, noirs, pointe de chocolat et schiste. La bouche est ronde, fluide, rien n'agresse. Peu de tannins, léger et fruité, si l'équilibre est parfait il manque un peu de profondeur par rapport à ce que ce vin livre normalement. Le 2019 dégusté récemment m'a définitivement plus convaincu. 15.5-16/20

Pour une rare fois à la maison et pour faire changement....cuisse de canard confite.

Madiran, Montus Cuvée Prestige 1998, Alain Brumont 36$
Bouteille debout x 48h.
Ouverture vers midi.
Décantation 1h avant service vers 19h.
La robe est encore pourpre foncée et impénétrable quoique plus pâle au ménisque.
Bouquet de belle intensité. Encre, iode, cassis et de bonnes notes de tabac brun. Évolution apporte épices et des notes sanguines. Assez captivant dans l'ensemble et surtout différent de ce que l'on boit à la maison en général.
La bouche est droite, peu ample, mais avec une texture entre le velouté et le charpenté. Une belle énergie se dégage, une bonne acidité supporte le tout, la finale est de bonne longueur avec encre et tabac. Un bel accord avec la cuisse un peu sèche....trop cuite.
Tamara et Natacha ont apprécié tout comme moi.
17/20 ou 91. Chapeau pour un vin de 23 ans à 36$.
Comme dit Alain Brumont, le tannat a tout.....couleur, tannins, acidité et longévité.

Domaine de la Mordorée Châteauneuf-du-Pape Cuvée de la Reine des Bois 2011
Ma dernière bouteille fut aussi ma meilleure et une belle surprise, vu le millésime que je n'aime pas beaucoup d'ordinaire. Les tanins sont fondus, le vin montre encore un beau fruit noir, doux et savoureux, avec une bonne profondeur. Long et bien équilibré, franchement impressionnant. 92 pts

Dimanche dernier, on commence les célébrations des fêtes (ou on cherchait un prétexte pour se faire plaisir!)

Clos Rougeard (Foucault) Saumur-Champigny 2014
Nez classique, végétal noble, les poivrons, des mûres, expressif et envoûtant. Je suis fasciné par cette complexité, pour un vin si jeune.
La bouche est bien juteuse, avec une texture aérienne, les tanins semblent absents, le vin est étonnamment accessible sur ce millésime. Juteux et tellement savoureux, avec une belle complexité et une finale toute en finesse.

Superbe vin, beaucoup plus ouvert que les millésimes précédents. Je n’ai pas souvenir d’un millésime aussi précoce au domaine. Un grand charmeur. 93 pts

Belle dégustation hier soir, CR à venir dès que j'ai un moment!

Hâte de te lire sur Brise Cailloux !!!

Et moi sur le Clos des Papes et le Foillard!

En regardant l'ordre des vins.
Athanor après un grand CNP et un musclé Cornas.
Ça parle un peu.....du moins, l'alcool était au même niveau.

Un grand format avec des amis au resto et en accompagnement d'un filet mignon de boeuf à la façon Rossini.

2e GCC, Saint-Estèphe, Cos d'Estournel 1996
Deux jours debout. Ouverture 4h avant le départ.
Décantation avant départ pour le resto.....une très bonne idée d'enlever les cailloux!
La robe est pourpre moyenne à foncée avec un peu de grenat au pourtour.
Bouquet typé avec poivrons, boîte à cigare, mine de crayon et chocolat brun.
On se lasse de ce bouquet qui ne bouge pas du tout pendant 2 h. Un monologue.
La bouche est cependant plus joyeuse. Un cylindre élargie dans sa forme, des tannins abondants et assagis, une belle fraicheur et une finale de longueur fort respectable avec poivrons et tabac brun......pas de surprise et pas d'évolution.
Une belle bouteille mais ennuyante.
17,5/20 ou 93.

Michel Therrien a écrit:Nous sommes chanceux.....un autre grand vin ce soir!
J'avais l'impression que cette bouteille était pour être très bonne mais pas à ce niveau.

Volnay 1er cru Taillepieds 2009, Domaine Marquis d'Angerville
Un bouchon mou et de compétition....à mon avis!
La robe est tuilée et pâle au pourtour. Un peu d'âge.
Bouquet de bonne intensité. Pivoine, fruité rouge et des fines épices. L'évolution apporte d'autres fleurs et un peu de cannelle.

Comment ete son evolution? J'ai un 2005 que j'imagine pas mal pret a boire....

Ludwig Desjardins a écrit:

Louis Roederer Champagne Brut Rosé 2015

Belle surprise il me semble que Roederer fait de mieux en mieux sur ses entrées de gamme depuis quelque temps. Un 2015 assez opulent, puissant, sur le fruit avec un côté shortcake au fraise dans l'aromatique, même si le tout est bien sec. 91

Moreau-Naudet & Fils Chablis 2017

Je n'étais pas à Chablis spontanément, c'est par déduction qu'on y est arrivé avec ce blanc peu aromatique. Belle pureté dans le fruit, c'est droit, de longueur moyenne. Correct mais il ne m'a pas laissé une grande impression. 89

Bollinger Champagne La Grande Année Rosé 2012

À l'aveugle ouf il détruit le pauvre Roederer... Avec ces notes subtiles oxydatives et la tension j'étais sur un vin de vigneron de la ligné des Selosse, pensant à Collin, j'ai donc complètement erré. Grand Champagne de gastronomie, puissant et très long, il a beaucoup de stature et j'ai été surpris d'apprendre qu'il contenait 5% de vin rouge de la Côte aux enfants. 94

Richard Leroy Chenin Les Rouliers 2015

Un vin qui ne fait pas l'unanimité, je vois des 96 sur Cellar Tracker, des 80, un 93 de D'Artagnan   . Une tension de rasoir, un vin qui se forge une structure par l'acidité en milieu de bouche. Si ce n'était pas mon vin je serais allé sur un Ganevat car il n'était pas typé chenin et à cette robe similaire un peu trouble. Mes amis étaient d'ailleurs sur un vin du Jura. 93

Domaine du Coulet (Matthieu Barret) Cornas Brise Cailloux 2015

Même si je reconnais des qualité intrinsèques à ce vin (gourmandise, fruité, concentration) je reste un peu sur ma faim. J'étais au départ sur une Côte-Rotie d'entrée de gamme, puis en Saint-Joseph car je n'y voyais pas la structure d'un Cornas, le vin est agréable et gourmand mais donne une petite impression de mollesse. 91

Clos des Papes Châteauneuf-du-Pape 2005

Un grand vin de nez! Il faut l'aérer car avec le temps il offre un cocktail d'arômes superbe: herbes fraîches, pot pourrie, une peu de cassonade. Beaucoup de finesse en bouche fidèle à la maison, on est jamais dans l'excès chez Clos des papes et c'est digeste et clairement un vin qu'on voudrait servir à table. 95

Jean Foillard Morgon Athanor 2015

Un OVNI, provenant des plus vieilles vignes du domaine donnant habituellement la fameuse cuvée 3.14, le fruit étant tellement atypique en 2015 que Foillard a décidé d'en faire une cuvée extrême titrant 16%. Nous avons bien fait de le servir après le Clos des papes car il l'aurait carrément enterré. C'est un vin que je pourrais simplement qualifier de COCHON sans rien rajouter. Mais si vous insistez ça ressemble à une bouteille de Côte de Py qu'on aurait réduit à 500ml, pour ensuite y ajouter un shooter de vodka. Blague à part, je n'ai jamais bu un tel gamay: c'est musclé, hyper concentré, le vin trouve sa structure dans la texture du fruit bien mur, c'est malheureusement aussi un peu capiteux en finale. Un tout de force d'avoir créer un certain équilibre avec ce vin qui me semble plus expérimental que destiné à la table, je garderai les autres quelques années mais bien hâte de voir si ça évoluera vers plus de finesse ou si la perte du fruité primaire le desservira. 92

Avec les changements climatiques, on va aller faire du Porto en Bojo

À chaque jeudi, c’est Noël! Je vais chercher ma commande de vins à la SAQ et je n’empresse d’ouvrier une bouteille le soir venu. Dernièrement, après plusieurs ratés, j’ai constaté que ce n’était pas le truc des vins natures. Ils ont besoin d’être oublié quelques temps en cave pour mieux s’exprimer. Ce temps d’attente a pour effet d’augmenter mon excitation et de travailler ma patience qui n’est pas une de mes vertus…

Hier, j’ai craqué et ouvert le Trousseau du Domaine des Marnes Blanches Trousseau Côtes du Jura 2019. Visiblement, le couple Pauline et Géraud Fromont est un disciple de Bornard. Déjà avec sa couleur orangée, translucide et à peine voilée, nous pouvons nous préparer à un voyage transcendantale. Le nez nous transporte chez Adonis: fleur d’orangé, muscade, cannelle, clou de girofle et follement sucré. Touché de bouche acidulé qui chatouille le bout de la langue où l’acidité s’accrochera toute la soirée refusant de céder sa place à la texture ronde et soyeuse au goût d’épices et de tire éponge. Une finale, finement amère, viendra fermer la porte et mettre fin à ce voyage sensoriel. Un Trousseau ensorcelant qui me fascine. Est-ce que je boirais ce vin singulier à tous les jours? Non, mais je suis ouverte à faire quelques voyages pour me sortir de la routine..

Merci Michelle.
Tu confirme mes distances face à ce genre de vin....ça l'air vraiment mauvais.

Michel Therrien a écrit:Merci Michelle.
Tu confirme mes distances face à ce genre de vin....ça l'air vraiment mauvais.

Hahahaha! Mon sourire de la journée. « Mauvais » n’est pas l’impression que je voulais dégager. Les goûts étant relatifs, de mon côté, c’est plutôt Athanor qui évoque cela…. Si tu n’as pas aimé le Trousseau de Bornard, tu n’aimeras pas celui des Marnes Blanches.

Ludwig Desjardins a écrit:
Richard Leroy Chenin Les Rouliers 2015

Un vin qui ne fait pas l'unanimité, je vois des 96 sur Cellar Tracker, des 80, un 93 de D'Artagnan   . Une tension de rasoir, un vin qui se forge une structure par l'acidité en milieu de bouche. Si ce n'était pas mon vin je serais allé sur un Ganevat car il n'était pas typé chenin et à cette robe similaire un peu trouble. Mes amis étaient d'ailleurs sur un vin du Jura. 93

Goûté Rouliers et Les Noëls 2015 à la fin de l'été, et j'avais été étonné par la trabsformation du vin. À leur sortie, les 2015 étaient denses, riches, presque gourmands avec une acidité qui semblait basse. Ils semblent gagner énormément de tension. Ce qui est une bonne nouvelle.

Ludwig Desjardins a écrit:
Domaine du Coulet (Matthieu Barret) Cornas Brise Cailloux 2015

Même si je reconnais des qualité intrinsèques à ce vin (gourmandise, fruité, concentration) je reste un peu sur ma faim. J'étais au départ sur une Côte-Rotie d'entrée de gamme, puis en Saint-Joseph car je n'y voyais pas la structure d'un Cornas, le vin est agréable et gourmand mais donne une petite impression de mollesse. 91

Bu cet automne, le vin était évolé sur des notes de soya et ketchup. Échangé à la SAQ. La seconde bouteille était un peu mieux, mais peu d'éclat. Grosse déception.

Ludwig Desjardins a écrit:
Jean Foillard Morgon Athanor 2015

Un OVNI, provenant des plus vieilles vignes du domaine donnant habituellement la fameuse cuvée 3.14, le fruit étant tellement atypique en 2015 que Foillard a décidé d'en faire une cuvée extrême titrant 16%. Nous avons bien fait de le servir après le Clos des papes car il l'aurait carrément enterré. C'est un vin que je pourrais simplement qualifier de COCHON sans rien rajouter. Mais si vous insistez ça ressemble à une bouteille de Côte de Py qu'on aurait réduit à 500ml, pour ensuite y ajouter un shooter de vodka. Blague à part, je n'ai jamais bu un tel gamay: c'est musclé, hyper concentré, le vin trouve sa structure dans la texture du fruit bien mur, c'est malheureusement aussi un peu capiteux en finale. Un tout de force d'avoir créer un certain équilibre avec ce vin qui me semble plus expérimental que destiné à la table, je garderai les autres quelques années mais bien hâte de voir si ça évoluera vers plus de finesse ou si la perte du fruité primaire le desservira. 92

Jean Foillard nous l'avait présenté en brut de cuve lors de sa visite, il y a 4 ou 5 ans. Un vin certes impressionnant, mais extrême aussi. J'aime bien ta descrition

Le récent billet de Michel m’a donné envie de confit de canard. Ce fût donc le menu d’hier et avec ceci :

Château Pradeaux bandol 2001 : Couleur sombre et dense en son centre qui montre une certaine évolution au ménisque. Nez d’olives noires, d’encre, d’iode, de cuir et de laurier. La bouche est plutôt ample à l’attaque, de bonne densité en milieu de bouche et tannique et sauvage en finale. Un vin qui se montre sous son meilleur jour à table. Avant et après le repas, sa puissance et son côté ténébreux l’emportent. Le vin me semble à boire avant que la structure ne l’emporte sur le fruit. Tout juste très bien.

Party de bureau annulé...

Domaine Courbis Cornas Les Eygats 2010
Ce vin était spectaculaire en jeunesse mais sur l'évolution, il me déçoit. C'est bon, facile à boire, mais un peu terne. Il manque un peu d'énergie et surtout, de complexité. 89-90 pts

Pas facile aujourd’hui, de trouver des vins digestes avec un alcool modéré. Il faut posséder de vieilles bouteilles en cave ou se tourner vers les vins natures….Il y a aussi la Bourgogne. Hier, j’ai ouvert le Volnay 2016 du Domaine Michel Lafarge. 13 degrés d’alcool était un bon «target ». Carafé à l’ouverture, ma dernière coupe fut la meilleure mais rien pour écrire à sa mère. Un nez fermé à double tour, il n’a rien dégagé de la soirée. La bouche était plus intéressante. Mince au départ avec une bonne acidité; elle a pris un peu de volume, tout en demeurant suave et bien saline. Pas beaucoup de fruits ou de matière: une cerise timide appuyée par des tanins de qualités. Finale avec un peu de ronce qui évoque la vendange entière. Un Volnay sur la finesse…trop? pas très éclaté. J’ai de loin préféré son petit Passe-tout-grain et son Bourgogne. Effet millésime?

PS Je n’ai pas dit à mon chum le prix de la bouteille…

Je ne sais pas si le millésime 2016 en Bourgogne me donnera du plaisir un jour mais actuellement 2017 m'en donne beaucoup tout comme 2015.

Je bois beaucoup de p'tits vins blancs divers de semaine et parfois j'ai un coup de coeur. En voilà un: Cuvée des Conti 2020, Bergerac sec, Famille de Conti, 18$ : ça glisse dans le gosier comme un p'tit Jésus en culottes de velours. Rien n'accroche, pas de matière à t'arracher la gueule mais ce n'est pas mince. Harmonie, bonheur simple, fruité opulent maîtrisé par tout le reste qui est en équilibre.

Quand je goûte un vin comme ça, je me demande pourquoi je bois pas plus souvent de l'italien: Fornacina 2016, Brunello di Montalcino, 53$ : sans prise de note, dès les premières sniffs je suis envoûté. Confiture fine de fraises. La bouche suit en tendresse et en délicatesse. Un autre beau vin où rien n'accroche et où chaque lapée appelle la suivante. C'est doux, équilibré, élégant, encore sur la fine confiture de fraise. Miam.

Vin dégusté en soldat, donc avec plus de concentration...et d'écriture ! Château La Tour Carnet 2003, Haut-Médoc, 4ième gcc, 40$ en 2006. En carafe 1/2 heure. La robe est presque opaque sans être brouille, d'un rouge sang de boeuf profond sans signe d'évolution si ce n'est un très mince liséré brique. Je suis assez confiant pour statuer que voici un bouquet typé bordelais: graphite, mine de crayon, tabac, beau fruité rouge/noir qui semble frais et sage. Très beau nez bordelais invitant, ça m'arrive pas souvent de dire ça !

En bouche, ben oui, c'est délicieux. Entrée sulfureuse sur texture soyeuse où s'ensuit une confiture mielleuse de petites baies heureuses sur une tension judicieuse et une amertume pieuse. C'est à point et plein de vie, sans rides, sur une finale sans honte et légèrement astringente. J'aime pas mâchouiller des crayons de plomb, mais quand ça accompagne un fruité gourmand bien en vie comme ici, alors j'apprécie Bordeaux.

Lendemain: a piqué du nez, de la bouche aussi, mais ça demeure fort plaisant.

Un très bon week-end côté vins !

salut Michelle, étrangement, j'avais trouvé que ce 2016 était mon préféré de cette cuvée, donc je ne te recommanderais pas les autres millésimes!

Par contre j'avais donné une longue aération

Domaine Michel Lafarge Volnay 2016
Cette cuvée est habituellement bien sérieuse, voire réservée en jeunesse. Je l'ai donc ouverte 4 heures à l’avance et c'est vraiment une recette à retenir et répéter!

Il se révélera bien ouvert et fruité, plus charmeur qu’à l’habitude. Un vin racé, qui illustre bien ce style subtil et minéral du domaine, alliant classe et finesse. Une des plus belles réussites de cette cuvée que j'ai pu goûter. 90-91 pts

Alain Roy a écrit:
Je bois beaucoup de p'tits vins blancs divers de semaine et parfois j'ai un coup de coeur. En voilà un: Cuvée des Conti 2020, Bergerac sec, Famille de Conti, 18$   : ça glisse dans le gosier comme un p'tit Jésus en culottes de velours. Rien n'accroche, pas de matière à t'arracher la gueule mais ce n'est pas mince. Harmonie, bonheur simple, fruité opulent maîtrisé par tout le reste qui est en équilibre.

Un grand "petit" domaine! La cuvée "Moulin des Dames" était impressionnante il y a 10-15 ans mais je ne l'ai jamais revue.