Privatisation de la Saq

https://www.ledevoir.com/economie/537387/privatisation-de-la-saq-des-impacts-negatifs-conclut-un-rapport-commande-par-quebec

Le débat est lancé (relancé devrais-je dire )

Franchement, je ne vois aucun argument valable pour la privatisation partielle ou totale (à une certaine époque j'étais plus partagé, aujourd’hui j'en suis absolument convaincu). Par contre, ça ne veut pas dire que la SAQ ne doit pas faire preuve de plus de souplesse et essayer de nouvelles pratiques de mise en vente, notamment dans l'importation privée, peu accessible au commun des mortels. Mais il s'agit là d'un débat récurrent qui est souvent manipulé politiquement pour faire croire à un public naïf que le prix des vins pourrait dramatiquement reculer (à part pour des vins industrielles à 9-12$, les prix resteraient les mêmes, ou ils risquent même d'augmenter pour les vins fins de catégorie supérieure). La perspective d'une baisse appréciable des prix est une illusion totale selon moi, et finalement, il faut reconnaître que c'est l'ensemble de la collectivité qui profite des généreuses redevances de la SAQ. Le débat devient rapidement idéologique plutôt que pratico-pratique: dans le fond, il s'agit de rallier une certaine partie des électeurs qui croient que l'État n'a rien à faire avec la vente au détail, comme le disait justement Gaétan Frigon dans La Presse aujourd'hui.

Alexandre Trudel a écrit:Franchement, je ne vois aucun argument valable pour la privatisation partielle ou totale (à une certaine époque j'étais plus partagé, aujourd’hui j'en suis absolument convaincu). Par contre, ça ne veut pas dire que la SAQ ne doit pas faire preuve de plus de souplesse et essayer de nouvelles pratiques de mise en vente, notamment dans l'importation privée, peu accessible au commun des mortels. Mais il s'agit là d'un débat récurrent qui est souvent manipulé politiquement pour faire croire à un public naïf que le prix des vins pourrait dramatiquement reculer (à part pour des vins industrielles à 9-12$, les prix resteraient les mêmes, ou ils risquent même d'augmenter pour les vins fins de catégorie supérieure). La perspective d'une baisse appréciable des prix est une illusion totale selon moi, et finalement, il faut reconnaître que c'est l'ensemble de la collectivité qui profite des généreuses redevances de la SAQ. Le débat devient rapidement idéologique plutôt que pratico-pratique: dans le fond, il s'agit de rallier une certaine partie des électeurs qui croient que l'État n'a rien à faire avec la vente au détail, comme le disait justement Gaétan Frigon dans La Presse aujourd'hui.

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