Dégustation Chablis!

Jean-Frédéric Laberge a écrit:C'est juste un millésime qui ne fait pas de sens pour moi pour une comparaison Raveneau-Dauvissat. Millesime bien trop difficile et beaucoup trop de vins ratés pour faire un constat intéressant sur une qualité absolue.

C'est effectivement difficile de faire une comparaison objective sans obtenir des bouteilles que nous allons pertinemment savoir qu'elles ne seront pas top... Peut-être un truc plus bouffe que purement technique?

Pour revenir sur la dégustation 2011, voici mes impressions:

Notre ouvreur de bouteilles n'a pas détecté une oxydée et une bouchonnée, changement d'ouvreur prochaine fois!!

Vins faciles à déceler, tous les participants ont eu juste. Les couleurs, styles étaient bien marqués.

Un Forest de Raveneau quelque peu ordinaire, sans éclat, sans grande complexité et manque de salinité. Bon

Les grands crus se révèlent par contre tous très bons et certains ont souffert de la comparaison directe avec les deux Raveneau qui étaient fantastiques.  Le Clos de Fevre s'est révélé un peu plus austère et bien que très bon, la puissance et la complexité paraissait une grosse coche sous les Raveneau.  Le Valmur qui est mon cru préféré chez Raveneau était le vin le plus équilibré, le plus complexe, superbe salinité supportée par une certaine rondeur. Une petite coche au dessus du Clos qui m'est apparu plus mince et moins complexe. Le Droin s'est démarqué des sutres avec ses notes d'élevage et plus ambitieuses de bois. Très bon aussi mais tous ont souffert de la comparaison avec les clos et valmur de Raveneau.

Jean-Frédéric Laberge a écrit:Pour revenir sur la dégustation 2011, voici mes impressions:

Notre ouvreur de bouteilles n'a pas détecté une oxydée et une bouchonnée, changement d'ouvreur prochaine fois!!

Une des bonnes de l'année.

Patrick Désy a écrit:
C'est quand même triste de savoir que les vins de Dauvissat, l'un des plus grands producteurs de Chablis, sont à peu près nulle part en restaurant au Québec. Chapeau aux frères Raveneau qui exigent qu'une partie de leur allocation soit distribuée en restauration, ce qui permet aux amateurs d'y avoir accès. Bouchonné ou pas...

C'est surtout qu'au moment de délaisser Jean Parent pour aller avec Oenopole, les frères Raveneau ont indiqué comme condition pour distribuer et représenter leurs vins d'avoir une bonne visibilité dans les restos du Québec. Je suspecte qu'il n'y a rien de tel avec Dauvissat dont les vins demeurent l'apanage d'une poignée de fidèles chez Séguin-Robillard.

J’ai eu des échos au sujet des commentaires (voir plus haut) de Patrick Désy au sujet des vins du Domaine Dauvissat. J‘aimerais apporter quelques nuances et rectifier la situation car l’ami Désy parle de choses qu’il ne connaît ou ne comprend pas. Vous me direz que ce n’est pas la première fois mais ça c’est au autre sujet.
L’allocation au Domaine Dauvissat est une allocation privée et personnelle depuis plus de trente ans. J‘avais cette petite allocation avant même la création de l’agence Vinifera/Séguin & Robillard. Il n’a jamais été question de distribution publique car il y a trop peu de bouteilles et les vins de cette allocation m’appartiennent complètement. Patrick semble oublier que je suis avant tout un grand amateur de Chablis et un buveur de vin, pas juste un “agent”. J’insiste aussi pour l‘inviter à bien faire la distinction entre l'individu Pierre Séguin et l’entreprise Séguin & Robillard.
Si j’ai eu l’amabilité de partager quelques bouteilles avec des amis, cela n’en faisait pas pour autant l’allocation du Québec. Il n’y a donc pas de raison que des bouteilles de mon allocation personnelle se retrouvent en restauration.
D’autant plus que le domaine voit sa superficie diminuer de presque 25% parce qu’un membre de la famille Dauvissat (un neveu de Vincent Dauvissat) va reprendre ses vignes pour les exploiter lui même. Ma déjà petite allocation va donc rapetisser.
Dorénavant, afin d’éviter d’autres controverses avec la SAQ, chroniqueurs, blogueurs et autres commères, je ne partagerai plus cette allocation avec qui que ce soit, ni même les administrateurs de ce forum. Ce sera maintenant avec ma famille et mes enfants (tous majeurs depuis quelques années) que je partagerai mes bouteilles.

Pierre Séguin a écrit:

Patrick Désy a écrit:
C'est quand même triste de savoir que les vins de Dauvissat, l'un des plus grands producteurs de Chablis, sont à peu près nulle part en restaurant au Québec. Chapeau aux frères Raveneau qui exigent qu'une partie de leur allocation soit distribuée en restauration, ce qui permet aux amateurs d'y avoir accès. Bouchonné ou pas...

C'est surtout qu'au moment de délaisser Jean Parent pour aller avec Oenopole, les frères Raveneau ont indiqué comme condition pour distribuer et représenter leurs vins d'avoir une bonne visibilité dans les restos du Québec. Je suspecte qu'il n'y a rien de tel avec Dauvissat dont les vins demeurent l'apanage d'une poignée de fidèles chez Séguin-Robillard.

J’ai eu des échos au sujet des commentaires (voir plus haut) de Patrick Désy au sujet des vins du Domaine Dauvissat. J‘aimerais apporter quelques nuances et rectifier la situation car l’ami Désy parle de choses qu’il ne connaît ou ne comprend pas. Vous me direz que ce n’est pas la première fois mais ça c’est au autre sujet.
L’allocation au Domaine Dauvissat est une allocation privée et personnelle depuis plus de trente ans. J‘avais cette petite allocation avant même la création de l’agence Vinifera/Séguin & Robillard. Il n’a jamais été question de distribution publique car il y a trop peu de bouteilles et les vins de cette allocation m’appartiennent complètement. Patrick semble oublier que je suis avant tout un grand amateur de Chablis et un buveur de vin, pas juste un “agent”. J’insiste aussi pour l‘inviter à bien faire la distinction entre l'individu Pierre Séguin et l’entreprise Séguin & Robillard.
Si j’ai eu l’amabilité de partager quelques bouteilles avec des amis, cela n’en faisait pas pour autant l’allocation du Québec. Il n’y a donc pas de raison que des bouteilles de mon allocation personnelle se retrouvent en restauration.
D’autant plus que le domaine voit sa superficie diminuer de presque 25% parce qu’un membre de la famille Dauvissat (un neveu de Vincent Dauvissat) va reprendre ses vignes pour les exploiter lui même. Ma déjà petite allocation va donc rapetisser.
Dorénavant, afin d’éviter d’autres controverses avec la SAQ, chroniqueurs, blogueurs et autres commères, je ne partagerai plus cette allocation avec qui que ce soit, ni même les administrateurs de ce forum. Ce sera maintenant avec ma famille et mes enfants (tous majeurs depuis quelques années) que je partagerai mes bouteilles.

Rien de bien grave n'a été dit. Et les gens peuvent se tromper. Je suis pas le défenseur de Desy mais il me semble que son message ni'mpliquait pas réellement une mauvaise intention de ta part ou de ton agence. Une chance que le reste de la planète nous vend du Dauvissat, ça serait triste de s'en passer.

Pierre Séguin a écrit:

Patrick Désy a écrit:
C'est quand même triste de savoir que les vins de Dauvissat, l'un des plus grands producteurs de Chablis, sont à peu près nulle part en restaurant au Québec. Chapeau aux frères Raveneau qui exigent qu'une partie de leur allocation soit distribuée en restauration, ce qui permet aux amateurs d'y avoir accès. Bouchonné ou pas...

C'est surtout qu'au moment de délaisser Jean Parent pour aller avec Oenopole, les frères Raveneau ont indiqué comme condition pour distribuer et représenter leurs vins d'avoir une bonne visibilité dans les restos du Québec. Je suspecte qu'il n'y a rien de tel avec Dauvissat dont les vins demeurent l'apanage d'une poignée de fidèles chez Séguin-Robillard.

J’ai eu des échos au sujet des commentaires (voir plus haut) de Patrick Désy au sujet des vins du Domaine Dauvissat. J‘aimerais apporter quelques nuances et rectifier la situation car l’ami Désy parle de choses qu’il ne connaît ou ne comprend pas. Vous me direz que ce n’est pas la première fois mais ça c’est au autre sujet.
L’allocation au Domaine Dauvissat est une allocation privée et personnelle depuis plus de trente ans. J‘avais cette petite allocation avant même la création de l’agence Vinifera/Séguin & Robillard. Il n’a jamais été question de distribution publique car il y a trop peu de bouteilles et les vins de cette allocation m’appartiennent complètement. Patrick semble oublier que je suis avant tout un grand amateur de Chablis et un buveur de vin, pas juste un “agent”. J’insiste aussi pour l‘inviter à bien faire la distinction entre l'individu Pierre Séguin et l’entreprise Séguin & Robillard.
Si j’ai eu l’amabilité de partager quelques bouteilles avec des amis, cela n’en faisait pas pour autant l’allocation du Québec. Il n’y a donc pas de raison que des bouteilles de mon allocation personnelle se retrouvent en restauration.
D’autant plus que le domaine voit sa superficie diminuer de presque 25% parce qu’un membre de la famille Dauvissat (un neveu de Vincent Dauvissat) va reprendre ses vignes pour les exploiter lui même. Ma déjà petite allocation va donc rapetisser.
Dorénavant, afin d’éviter d’autres controverses avec la SAQ, chroniqueurs, blogueurs et autres commères, je ne partagerai plus cette allocation avec qui que ce soit, ni même les administrateurs de ce forum. Ce sera maintenant avec ma famille et mes enfants (tous majeurs depuis quelques années) que je partagerai mes bouteilles.

Pierre,

On peut difficilement réfuter que les vins de chez Vincent Dauvissat sont très peu présents dans la restauration au Québec, même sur la carte des plus grandes tables. Je ne me souviens pas non plus d'en avoir vu passer dans une opération commerciale de la SAQ du genre Courrier Vinicole. On peut aussi difficilement nier que les frères Raveneau (dont la production est plus petite) ont notamment insisté pour que leurs vins soient plus facilement accessibles aux amateurs en accordant plus de bouteilles aux restaurateurs et en exigeant qu'une portion des bouteilles soient allouée via la SAQ.

L'allocation dont tu parles a beau être personnelle, je suspecte qu'elle passe par ton agence dont le nom, sauf erreur, apparaît sur la contre-étiquette des bouteilles. Ce que tu fais ensuite de cette allocation ne me concerne pas et je n'ai rien dit à ce propos outre le fait que les bouteilles sont partagées avec un cercle restreint d'amateurs. Au final, il est beaucoup plus facile de boire du Raveneau au Québec que du Dauvissat. C'est une réalité qu'on peut difficilement nier.

Bref, point de commérage dans mes propos, mais plutôt des faits relatés. Il serait triste et injuste de pénaliser les administrateurs de ce forum ou tout autre amateur chanceux d'avoir accès à ces grands flacons. Parce que le vin, à la base, c'est fait pour être partagé.

Amicalement,

Patrick

La vraie question il me semble est : pourquoi si peu de vins de Dauvissat au Québec?

Ça me semble incongru compte tenu que la production est plus élevé que chez Raveneau et qu’on en trouve relativement facilement un peu partout en cherchant bien.