Semaine du 7 février 2016
+11
Jérôme Berlinguette
Julien Martel
Yves Martineau
Michel Therrien
Olivier Collin
Michelle Champagne
Frederick Blais
Stéphanie Chénier
Vincent Messier-Lemoyne
Alain Roy
Patrick Ayotte
15 participants
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Re: Semaine du 7 février 2016
Domaine Joblot Givry 1er Cru Clos Grand Marole 2010
Joli nez floral, de fruit rouge, ça pinotte joyeusement.
La bouche est bien fraiche, élégante, un peu mince mais pimpante et joliment fruitée. L'acidité me paraît un peu élevée face au fruit, je me demande si ceci pourrait s'équilibrer davantage avec quelques années de garde. Sinon, je dirais que le vin est ouvert et prêt à boire. 88 pts
Bien, mais certainement une coche sous les 2005, 2009 et 2012 de cette cuvée.
Joli nez floral, de fruit rouge, ça pinotte joyeusement.
La bouche est bien fraiche, élégante, un peu mince mais pimpante et joliment fruitée. L'acidité me paraît un peu élevée face au fruit, je me demande si ceci pourrait s'équilibrer davantage avec quelques années de garde. Sinon, je dirais que le vin est ouvert et prêt à boire. 88 pts
Bien, mais certainement une coche sous les 2005, 2009 et 2012 de cette cuvée.
Yves Martineau- Messages : 8173
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 7 février 2016
Depuis un an je commence à boire mes 2004 et la plupart se révèlent assez ouverts, entâmant doucement leur plateau de maturité, dans un style très classique, un peu austère, de bons compagnons de table.
Château Pontet-Canet Pauillac 2004
Un nez racé qui porte quelques traces d'élevage.
C'est un vin juteux, élégant, les tanins sont bien adoucis et il me semble entamer son plateau de maturité. De corps moyen voire léger, pas le plus profond mais c'est bien fait, fin, très agréable. 90 pts
Château Pontet-Canet Pauillac 2004
Un nez racé qui porte quelques traces d'élevage.
C'est un vin juteux, élégant, les tanins sont bien adoucis et il me semble entamer son plateau de maturité. De corps moyen voire léger, pas le plus profond mais c'est bien fait, fin, très agréable. 90 pts
Yves Martineau- Messages : 8173
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 7 février 2016
Yves Martineau a écrit:Domaine Joblot Givry 1er Cru Clos Grand Marole 2010
Joli nez floral, de fruit rouge, ça pinotte joyeusement.
La bouche est bien fraiche, élégante, un peu mince mais pimpante et joliment fruitée. L'acidité me paraît un peu élevée face au fruit, je me demande si ceci pourrait s'équilibrer davantage avec quelques années de garde. Sinon, je dirais que le vin est ouvert et prêt à boire. 88 pts
Bien, mais certainement une coche sous les 2005, 2009 et 2012 de cette cuvée.
Je pense que s'il y a un élément qui ne bouge pas dans le vin: c'est l'acidité. Alors, si le fruit est limite, je ne crois pas que cela va s'améliorer.
Michelle Champagne- Messages : 3010
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 7 février 2016
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:
Dis comme ça, je ne peux être en désaccord avec toi. Les deux millésimes plus récents avec lesquels j'ai eu du mal sont 2004 (pour des raisons évidentes) et 2006 (que je trouve terne et amer).
Je bois de la Bourgogne de façon sérieuse depuis le millésime 2005, et pour moi, le millésime le moins réussi est le 2006. Il y a évidemment de grandes réussites parmi les grands producteurs, de même que quelques exceptions ici et là, mais je les trouve aussi ternes. J'ai mieux aimé les quelques 2004 bus à ce jour, dont un magnifique Clos des Ducs, et un CM de Roumier (qui avait laissé Michel de glace).
Julien Martel- Messages : 1830
Date d'inscription : 03/06/2009
Age : 43
Localisation : Ville Mont-Royal
Re: Semaine du 7 février 2016
Domaine Mirabel, Coteaux du Languedoc, Les Bancels 2013
Un beau nez de fruits noirs et d’épices. Un vin gouleyant et gourmand dans lequel on retrouve le Sud, mais avec fraîcheur et élégance. Il n’a pas la profondeur du Pic St-Loup (Les Éclats), mais il offre plus de plaisir aujourd’hui sur le fruit avec des tannins doux et une bonne longueur. Un très beau vin qui saura probablement évoluer en cave, mais qui s’offre très bien en ce moment.
Un beau nez de fruits noirs et d’épices. Un vin gouleyant et gourmand dans lequel on retrouve le Sud, mais avec fraîcheur et élégance. Il n’a pas la profondeur du Pic St-Loup (Les Éclats), mais il offre plus de plaisir aujourd’hui sur le fruit avec des tannins doux et une bonne longueur. Un très beau vin qui saura probablement évoluer en cave, mais qui s’offre très bien en ce moment.
Jérôme Berlinguette- Messages : 331
Date d'inscription : 19/09/2013
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 7 février 2016
Bien content de te lire sur le domaine, Jérôme. Il est ici grâce aux forums de vins, à travers un autre gars comme nous, fou passionné, Nicolas Bon!
Yves Martineau- Messages : 8173
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 7 février 2016
Le domaine est une belle découverte et les prix sont doux!
Voici d'ailleurs une belle lecture provenant de vin-terre-net:
http://www.vin-terre-net.com/visites-de-domaines/languedoc-roussillon/domaine-mirabel-brouzet-quissac-pic-saint-loup-feuillade
Voici d'ailleurs une belle lecture provenant de vin-terre-net:
http://www.vin-terre-net.com/visites-de-domaines/languedoc-roussillon/domaine-mirabel-brouzet-quissac-pic-saint-loup-feuillade
Jérôme Berlinguette- Messages : 331
Date d'inscription : 19/09/2013
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 7 février 2016
Les vins sont dégustés à l'aveugle
Saint Emilion : Clos Fourtet 2003
La robe est profonde de couleur sanguine à violine. Le nez est net et intense avec des arômes de prunes noires, de cassis, de boite à épices, et des notes de cerises et de réglisse et d'une une pointe végétale qui s'estompe à l'aération ; un léger élevage pas encore entièrement fondu. La bouche est généreuse, dense, concentrée, charnue, soulignée par d'intenses fruits bien mûrs et de fines épices. La finale est longue, tenue par des tannins plus fermes au contour velouté, l'acidité gustative est assez basse, mais suffisante pour conserver un bon équilibre au vin ; elle est très persistante ( fruits , épices douces et notes réglissées). Note potentielle 17/17,5, note plaisir 16,5. Le vin a manqué un peu d'aération pour être totalement en place
Côte Rôtie : Domaine Jamet 2003
La robe est profonde avec un liseré de teinte violine. Le bouquet très séduisant et intense évoque le cassis écrasé, la baie de sureau, le poivre fin , les épices douces, avec des notes lardées et fumées, de cerises, et de légère violette. La bouche associe avec bonheur un très élégant soyeux de texture avec une richesse, et une concentration impeccable dans un centre doté d'une chair bien formée, rehaussé d'intenses et purs fruits épicés. La finale est longue, intense, les tannins très structurants sont encore légèrement impressifs, mais apportent un dynamisme de bon aloi ; elle est très harmonieuse ( bonne sensation de fraîcheur en arrière plan), très persistante et complexe. Noté 18, même note plaisir. Une superbe réussite dans ce millésime caniculaire
Saint Emilion : Clos Fourtet 2003
La robe est profonde de couleur sanguine à violine. Le nez est net et intense avec des arômes de prunes noires, de cassis, de boite à épices, et des notes de cerises et de réglisse et d'une une pointe végétale qui s'estompe à l'aération ; un léger élevage pas encore entièrement fondu. La bouche est généreuse, dense, concentrée, charnue, soulignée par d'intenses fruits bien mûrs et de fines épices. La finale est longue, tenue par des tannins plus fermes au contour velouté, l'acidité gustative est assez basse, mais suffisante pour conserver un bon équilibre au vin ; elle est très persistante ( fruits , épices douces et notes réglissées). Note potentielle 17/17,5, note plaisir 16,5. Le vin a manqué un peu d'aération pour être totalement en place
Côte Rôtie : Domaine Jamet 2003
La robe est profonde avec un liseré de teinte violine. Le bouquet très séduisant et intense évoque le cassis écrasé, la baie de sureau, le poivre fin , les épices douces, avec des notes lardées et fumées, de cerises, et de légère violette. La bouche associe avec bonheur un très élégant soyeux de texture avec une richesse, et une concentration impeccable dans un centre doté d'une chair bien formée, rehaussé d'intenses et purs fruits épicés. La finale est longue, intense, les tannins très structurants sont encore légèrement impressifs, mais apportent un dynamisme de bon aloi ; elle est très harmonieuse ( bonne sensation de fraîcheur en arrière plan), très persistante et complexe. Noté 18, même note plaisir. Une superbe réussite dans ce millésime caniculaire
Re: Semaine du 7 février 2016
Pierre Gonon Saint-Joseph 2009
Plus harmonieux que lors de mes précédentes expériences (il y a quelques années, ce vin me semblait un peu sauvage et brouillon). Nez floral très charmeur (pivoine, violette... mais pas de bacon!), matière concentrée, tannins fins, bonne acidité, corps moyen, longueur très correcte. Un modèle, tout simplement, pour la région. Très équilibré pour le millésime, on ne sent aucune chaleur ni surmaturité. Au début de son plateau, ce vin a encore de belles années devant lui. 91+
Plus harmonieux que lors de mes précédentes expériences (il y a quelques années, ce vin me semblait un peu sauvage et brouillon). Nez floral très charmeur (pivoine, violette... mais pas de bacon!), matière concentrée, tannins fins, bonne acidité, corps moyen, longueur très correcte. Un modèle, tout simplement, pour la région. Très équilibré pour le millésime, on ne sent aucune chaleur ni surmaturité. Au début de son plateau, ce vin a encore de belles années devant lui. 91+
Alexandre Trudel- Messages : 1159
Date d'inscription : 26/08/2009
Age : 44
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 7 février 2016
Alessandro e Gian Natale Fantino Barolo Bussia Cascina Dardi 2006
Excellent, nez sur le cuir, la rose, la sueur, tannins assagis, belle matière assez ronde et généreuse pour le Piémont, structuré mais très agréable, sans aspérités, bonne longueur, prêt à boire. Mes expériences avec le millésime 2006 dans le Piémont semblent confirmer un assez grand millésime. 91-92
Excellent, nez sur le cuir, la rose, la sueur, tannins assagis, belle matière assez ronde et généreuse pour le Piémont, structuré mais très agréable, sans aspérités, bonne longueur, prêt à boire. Mes expériences avec le millésime 2006 dans le Piémont semblent confirmer un assez grand millésime. 91-92
Alexandre Trudel- Messages : 1159
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Re: Semaine du 7 février 2016
Domaine Marquis d'Angerville Volnay 1er Cru Clos des Ducs 2011
Robe quasi translucide. Un vin tout en délicatesse, sur les fruits rouges, les fleurs, le caillou, la terre et la ronce. Acidité élevée, mais parfaitement intégrée à l’ensemble, qui est complexe et d’un fruité pur et hypnotisant. Grande élégance et subtilité. Un vin à boire en soldat au bord du feu. Je ne serais pas porté à faire vieillir ce vin trop longtemps. 92-93
Robe quasi translucide. Un vin tout en délicatesse, sur les fruits rouges, les fleurs, le caillou, la terre et la ronce. Acidité élevée, mais parfaitement intégrée à l’ensemble, qui est complexe et d’un fruité pur et hypnotisant. Grande élégance et subtilité. Un vin à boire en soldat au bord du feu. Je ne serais pas porté à faire vieillir ce vin trop longtemps. 92-93
Julien Martel- Messages : 1830
Date d'inscription : 03/06/2009
Age : 43
Localisation : Ville Mont-Royal
Re: Semaine du 7 février 2016
vins du samedi soir
Buisson Charles Gouttes D'Or 2009 : Couleur vieil or, le vin a séduit la visite par son nez envoutant de fruits blancs murs, crème fraiche, amandes et une touche mielleuse. En bouche le vin est gras, soyeux, en équilibre, les saveurs similaires au nez, léger malgré la maturité du fruit et le gras typique de Meursault grâce à une bonne présence minérale et l'acidité en finale qui est de bonne longueur et qui laisse une certaine amertume aussi(pressage des peaux?) 17.5/20
Quintarelli Valpolicella 2007 Carafé 1 heure avant le service. Couleur rubis/grenat montrant des signes de son évolution. Le nez est très ouvert, complexe sur des notes de raisins secs de sultan, tabac blond, mélasse, dates Medjol mais aussi des arômes de fraicheurs avec des raisins frais, agrumes et floraux. La bouche est en souplesse, fondue, s'il y a encore des tannins ils sont drôlement bien enrobés! Le tout est fluide et intense, rien n'accroche, les saveurs similaire au nez se débalent avec des notes de vieux bois et d'épices orientales, bonne finale sur les fruits secs. 17.5/20+
Niepoort Colheita 1957 embouteillé en 1978 Couleur ambré aux reflets olives et brunâtres sur le disque de quelques millimètres. Le nez est expressif, sur les saveurs de crème brulée, tarte à la citrouille, noix grillées, girofle et noix de muscade. La bouche est en douceur, bien enrobé par son sucre, sans lourdeur les notes de marmelades et d'agrumes s'ajoutent grâce à l'évolution en bouteille du vin. Longue finale qui se déroule sur les étages de saveurs nous laissant une impression chaleureuse. 18/20
Buisson Charles Gouttes D'Or 2009 : Couleur vieil or, le vin a séduit la visite par son nez envoutant de fruits blancs murs, crème fraiche, amandes et une touche mielleuse. En bouche le vin est gras, soyeux, en équilibre, les saveurs similaires au nez, léger malgré la maturité du fruit et le gras typique de Meursault grâce à une bonne présence minérale et l'acidité en finale qui est de bonne longueur et qui laisse une certaine amertume aussi(pressage des peaux?) 17.5/20
Quintarelli Valpolicella 2007 Carafé 1 heure avant le service. Couleur rubis/grenat montrant des signes de son évolution. Le nez est très ouvert, complexe sur des notes de raisins secs de sultan, tabac blond, mélasse, dates Medjol mais aussi des arômes de fraicheurs avec des raisins frais, agrumes et floraux. La bouche est en souplesse, fondue, s'il y a encore des tannins ils sont drôlement bien enrobés! Le tout est fluide et intense, rien n'accroche, les saveurs similaire au nez se débalent avec des notes de vieux bois et d'épices orientales, bonne finale sur les fruits secs. 17.5/20+
Niepoort Colheita 1957 embouteillé en 1978 Couleur ambré aux reflets olives et brunâtres sur le disque de quelques millimètres. Le nez est expressif, sur les saveurs de crème brulée, tarte à la citrouille, noix grillées, girofle et noix de muscade. La bouche est en douceur, bien enrobé par son sucre, sans lourdeur les notes de marmelades et d'agrumes s'ajoutent grâce à l'évolution en bouteille du vin. Longue finale qui se déroule sur les étages de saveurs nous laissant une impression chaleureuse. 18/20
Frederick Blais- Messages : 2946
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Semaine du 7 février 2016
2011 Domaine Boucabeille côtés du Roussillon village Les Orris
Acheté lors du CV les cépages (35-40$)
Le vin a été carafé 2h.
Une robe opaque qui est loin d'être translucide .
Au nez , nous avons droit à le l'alcool mélange avec des fruits noirs et une pointe de clou de girofle .
En bouche : ça te tapisse la bouche solide ! Un petit goût d'acétone mélangé avec des épices (clou de girofle et cannelle ) beaucoup de fruits noirs et et de pruneaux . À l'aveugle , j'aurais pu croire à un Amarone en petite jeunesse . Il tire à 15.4 % d'alcool . Très bon malgré tout ! La douce à trouvé ça un peu lourd pour le jarret d'agneau à la croûte de miel et vector. J'y ai trouvé une finesse à mon palais .
12 mois dans du frenchoak. 70% Syrah et 30% Grenache noir .
Il sera bon pour au moins 5-7 ans
16.5/20
Acheté lors du CV les cépages (35-40$)
Le vin a été carafé 2h.
Une robe opaque qui est loin d'être translucide .
Au nez , nous avons droit à le l'alcool mélange avec des fruits noirs et une pointe de clou de girofle .
En bouche : ça te tapisse la bouche solide ! Un petit goût d'acétone mélangé avec des épices (clou de girofle et cannelle ) beaucoup de fruits noirs et et de pruneaux . À l'aveugle , j'aurais pu croire à un Amarone en petite jeunesse . Il tire à 15.4 % d'alcool . Très bon malgré tout ! La douce à trouvé ça un peu lourd pour le jarret d'agneau à la croûte de miel et vector. J'y ai trouvé une finesse à mon palais .
12 mois dans du frenchoak. 70% Syrah et 30% Grenache noir .
Il sera bon pour au moins 5-7 ans
16.5/20
Invité- Invité
Re: Semaine du 7 février 2016
Un autre CR qui dormait dans les boules à mites…vaut mieux tard que jamais ! C'est fou ce qu'un petit bonhomme de 7 mois peut nous monopoliser des soirées à écrire un compte-rendu de vins dégustés.
Cette soirée-là, j’avais été rappelé des mineurs par le grand club. Mon père m’offrait une place dans son club de dégustation du lundi car deux personnes étaient malades. Une gang de vieux loups de mer qui n’ont aucune connaissance de l’existence de forums internet sur le vin.
Toutes les bouteilles ont été dégustées à l’aveugle. Le paternel avait préparé 3 mini verticales…quel petit coquin !
Château Lagrange, St-Julien, 1995
Nez de tabac, poivron rouge, un peu de poivre. En bouche les tannins sont assouplis mais semble l'ensemble dégage une certaine jeunesse assez pimpante. En bouche c'est très classe, sur des notes de cassis. J’étais à Bordeaux rive gauche. Au dévoilement..wow 1995. …J'ai demandé au paternel pourquoi un magnum. Le vin avait l’air beaucoup plus jeune que son année sur la bouteille…sa réponse : « je l’avais en bouteille, mais je l’ai pas trouvé et j’étais tanné de la chercher ! ». Ah les problèmes de la vie ! Très bien et ça commence fort!
Château Lagrange, St-Julien, 1997
Nez très discret, sur des arômes de bois, de cerise, de sucre d’orge, et un petit côté viandeux. En bouche, c’est sur les cerises, avec une finale un peu sèche. J’étais en Toscane sur un vin autour de 2000. Bien +
Concha y Toro, Cabernet Sauvignon Private Reserve, Don Melchor, 1995
Nez beaucoup plus jasant avec en avant plan la menthe fraîche écrasée dans le fond d’un verre de Mojito (!). Aussi, un peu d’eucalyptus. En bouche c’est racoleur sur des notes de chocolat mais ça tient en équilibre dû à une belle acidité. Belle longueur et tannins encore de la partie. J’ai pensé à Heitz en Californie. J’ai beaucoup aimé. Très bien +
Concha y Toro, Cabernet Sauvignon Private Reserve, Don Melchor, 1997
Wow. Quel nez ! On sent que c’est la même famille du vin précédent, mais en 4K, alors que l’autre est plus flat screen bon marché du genre Seiki. On est encore sur la menthe fraîche, mais à l’agitation apparaissent le basilic et le chocolat. Ensuite, quelqu’un du groupe mentionne que ça lui rappelle un plan de tomate l’été. Maudit. Dès qu’il a mentionné ça, on dirait que je me suis mis à focuser constamment là-dessus et je sentais rien d’autre ! N’ayant aucune expérience (mais là, aucune !) avec les vins chiliens…l’association n’était pas encore programmée dans mon cerveau. En parcourant le forum le lendemain…je me suis rendu compte que plan de tomate = Chili. Là où je vais peut-être étonner…est que ce fût pour moi aucunement un élément négatif. En fait, en bouche, le vin était magnifique. C’est rond, velouté sur des notes de fruits cuits, mais aucunement lourd. Quelle longueur sur des notes finales de chocolat noir rappelant le After Eight. Le vin de la soirée pour moi…je suis sur le cul ! Excellent
Vega Sicilia, Alion, Ribera del Duero, 1995
Joli nez, plus en retrait mais très précis…sur des notes de chocolat au lait et de pâtisseries au café. Il y a également un petit côté feu d’artifice. Vraiment, l’odeur qui me revient est lorsque j’ai 6 ans et que je tire un coup de fusil à pétard que j’avais acheté en cachette au dépanneur du coin (RIP Dépanneur Many). Bref, ce côté poudre à canon (!) se trouve aussi en bouche, derrière les fruits rouges compotés et un peu de café en finale. Acidité vive, ai-je noté. Je n’ai aucune idée et je mise USA dans un style bordelais. J’aime beaucoup, mais il ne me jette pas par terre comme le précédent. Très bien +
Vega Sicilia, Alion, Ribera del Duero, 1997
Nez très weird d’écurie. Je demande au doyen du groupe si c’est ça « bretté » et me répond sèchement que non. Ah d’accord (!) Bref, avec le temps, ça se place un peu et des notes de tabac et de cuir se pointent le bout du nez. En bouche c’est beau, fin, sur des notes de fruits matures. Pour la finale, encore une fois, ma mémoire cible un moment précis. Ça goûte le pickel de chez McDo ! Je m’explique, quand tu prends chez McDo un hamburger, généralement tu enlèves les pickels (!) et quand tu sens tes doigts 10 minutes après l’avoir enlevé…voilà ce que ça goûte. En prenant mon courage à deux mains, je partage au groupe mon analogie de pickels McDo …ils me regardent perplexe : « je pense que tu fais référence à l’aneth ». Ah, ben c’est ça. Merci Bernard ! Ça simplifie ma vie en ta’ ! Vieux tempranillo = aneth. Ça fait deux fois que ce lien se fait dans ma tête (l’autre fois c’était un Rioja Alta 904 Gran Reserva, 2001). Très bien, mais j'ai moins aimé que le reste du groupe (peut-être l'effet 6è vin qui score toujours fort…?)
Bref, superbe soirée ! Je suis surpris que pour ma part, Don Melchor ai éclipsé Alion.
Cheers.
Cette soirée-là, j’avais été rappelé des mineurs par le grand club. Mon père m’offrait une place dans son club de dégustation du lundi car deux personnes étaient malades. Une gang de vieux loups de mer qui n’ont aucune connaissance de l’existence de forums internet sur le vin.
Toutes les bouteilles ont été dégustées à l’aveugle. Le paternel avait préparé 3 mini verticales…quel petit coquin !
Château Lagrange, St-Julien, 1995
Nez de tabac, poivron rouge, un peu de poivre. En bouche les tannins sont assouplis mais semble l'ensemble dégage une certaine jeunesse assez pimpante. En bouche c'est très classe, sur des notes de cassis. J’étais à Bordeaux rive gauche. Au dévoilement..wow 1995. …J'ai demandé au paternel pourquoi un magnum. Le vin avait l’air beaucoup plus jeune que son année sur la bouteille…sa réponse : « je l’avais en bouteille, mais je l’ai pas trouvé et j’étais tanné de la chercher ! ». Ah les problèmes de la vie ! Très bien et ça commence fort!
Château Lagrange, St-Julien, 1997
Nez très discret, sur des arômes de bois, de cerise, de sucre d’orge, et un petit côté viandeux. En bouche, c’est sur les cerises, avec une finale un peu sèche. J’étais en Toscane sur un vin autour de 2000. Bien +
Concha y Toro, Cabernet Sauvignon Private Reserve, Don Melchor, 1995
Nez beaucoup plus jasant avec en avant plan la menthe fraîche écrasée dans le fond d’un verre de Mojito (!). Aussi, un peu d’eucalyptus. En bouche c’est racoleur sur des notes de chocolat mais ça tient en équilibre dû à une belle acidité. Belle longueur et tannins encore de la partie. J’ai pensé à Heitz en Californie. J’ai beaucoup aimé. Très bien +
Concha y Toro, Cabernet Sauvignon Private Reserve, Don Melchor, 1997
Wow. Quel nez ! On sent que c’est la même famille du vin précédent, mais en 4K, alors que l’autre est plus flat screen bon marché du genre Seiki. On est encore sur la menthe fraîche, mais à l’agitation apparaissent le basilic et le chocolat. Ensuite, quelqu’un du groupe mentionne que ça lui rappelle un plan de tomate l’été. Maudit. Dès qu’il a mentionné ça, on dirait que je me suis mis à focuser constamment là-dessus et je sentais rien d’autre ! N’ayant aucune expérience (mais là, aucune !) avec les vins chiliens…l’association n’était pas encore programmée dans mon cerveau. En parcourant le forum le lendemain…je me suis rendu compte que plan de tomate = Chili. Là où je vais peut-être étonner…est que ce fût pour moi aucunement un élément négatif. En fait, en bouche, le vin était magnifique. C’est rond, velouté sur des notes de fruits cuits, mais aucunement lourd. Quelle longueur sur des notes finales de chocolat noir rappelant le After Eight. Le vin de la soirée pour moi…je suis sur le cul ! Excellent
Vega Sicilia, Alion, Ribera del Duero, 1995
Joli nez, plus en retrait mais très précis…sur des notes de chocolat au lait et de pâtisseries au café. Il y a également un petit côté feu d’artifice. Vraiment, l’odeur qui me revient est lorsque j’ai 6 ans et que je tire un coup de fusil à pétard que j’avais acheté en cachette au dépanneur du coin (RIP Dépanneur Many). Bref, ce côté poudre à canon (!) se trouve aussi en bouche, derrière les fruits rouges compotés et un peu de café en finale. Acidité vive, ai-je noté. Je n’ai aucune idée et je mise USA dans un style bordelais. J’aime beaucoup, mais il ne me jette pas par terre comme le précédent. Très bien +
Vega Sicilia, Alion, Ribera del Duero, 1997
Nez très weird d’écurie. Je demande au doyen du groupe si c’est ça « bretté » et me répond sèchement que non. Ah d’accord (!) Bref, avec le temps, ça se place un peu et des notes de tabac et de cuir se pointent le bout du nez. En bouche c’est beau, fin, sur des notes de fruits matures. Pour la finale, encore une fois, ma mémoire cible un moment précis. Ça goûte le pickel de chez McDo ! Je m’explique, quand tu prends chez McDo un hamburger, généralement tu enlèves les pickels (!) et quand tu sens tes doigts 10 minutes après l’avoir enlevé…voilà ce que ça goûte. En prenant mon courage à deux mains, je partage au groupe mon analogie de pickels McDo …ils me regardent perplexe : « je pense que tu fais référence à l’aneth ». Ah, ben c’est ça. Merci Bernard ! Ça simplifie ma vie en ta’ ! Vieux tempranillo = aneth. Ça fait deux fois que ce lien se fait dans ma tête (l’autre fois c’était un Rioja Alta 904 Gran Reserva, 2001). Très bien, mais j'ai moins aimé que le reste du groupe (peut-être l'effet 6è vin qui score toujours fort…?)
Bref, superbe soirée ! Je suis surpris que pour ma part, Don Melchor ai éclipsé Alion.
Cheers.
Olivier Russell- Messages : 110
Date d'inscription : 02/03/2015
Age : 38
Localisation : Québec
Re: Semaine du 7 février 2016
Content de lire sur Don Melchor ayant un peu d'âge. J'ai un 2003 ou 2005 en cave et me demandait quand est-ce l'ouvrir. Je peux donc patienter encore.
Pierre Beauregard- Messages : 3048
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 7 février 2016
Merci pour le CR des plus intéressant....des 95 et 97 Bordelais, Espagnol et Chilien........des vieux loups de mer comme tu dis!
_________________
WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 9903
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 60
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 7 février 2016
Je serais curieux de savoir le % d'alcool de Don Melchor. J'ai eu beaucoup de plaisir avec de vieux Chiliens à 12,5-13%
Frederick Blais- Messages : 2946
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Semaine du 7 février 2016
Le 2011 disponible en ligne est à 14.5% …
Le 95 dégusté était à 13.3% et le 97 à 13.9%
Le 95 dégusté était à 13.3% et le 97 à 13.9%
Olivier Russell- Messages : 110
Date d'inscription : 02/03/2015
Age : 38
Localisation : Québec
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