Retournez-vous des bouteilles juste ''pas à vot' goût'' ?

Je ne me suis pas gêné, une couple de fois, à retourner à la SAQ des bouteilles dont la seule défectuosité était de ne pas être à mon goût. Uhm, non en fait c'était vraiment de la soupe aux copeaux!

Et vous ? Considérez-vous que la société d'état se doit d'être responsable d'un vin non-defectueux mais ''pas bon'' ?

Non.

Non plus, j'apprends de mes erreurs et je congèle pour les sauces!

Je l'ai déjà fait. Dans la mesure où la bouteille est en parfaite état et peut se retrouver sur la table de quelqu'un qui va l'apprécier, je vois le tout de façon positive. Souvent c'était des bouteilles reçues en cadeau d'hôte.

Julien Martel a écrit:Je l'ai déjà fait. Dans la mesure où la bouteille est en parfaite état et peut se retrouver sur la table de quelqu'un qui va l'apprécier, je vois le tout de façon positive. Souvent c'était des bouteilles reçues en cadeau d'hôte.

Oui mais c'était des bouteilles fermées! Mon impression est que Jonathan parle de bouteilles déjà entamées, sinon en effet la question éthique ne se pose pas.

Je crois qu'on parlait de bouteilles ouvertes...sinon il n'y a pas de problème en effet.

Je l'ai fait souvent sans gêne mais plus maintenant car je connais bien ce que j'achete ou c'est référé par des amateurs du site

Mais une bouteille ouverte que je n'aime pas finira en sauce ou dans l'evier, il faut s'assumer

Je me rappelle d'avoir vu et entendu dans une succursale, une personne expliquée à un conseiller en vin, les défauts perçues par celle-ci et qui correspondait en tout point à la définition typique du cépage Nebbiolo !!

Le conseiller, avec le sourire en coin, fut bon prince en acceptant un échange, mais pas à base de Nebbiolo !

J'étais mort de rire !

Alexandre Trudel a écrit:

Julien Martel a écrit:Je l'ai déjà fait. Dans la mesure où la bouteille est en parfaite état et peut se retrouver sur la table de quelqu'un qui va l'apprécier, je vois le tout de façon positive. Souvent c'était des bouteilles reçues en cadeau d'hôte.

Oui mais c'était des bouteilles fermées! Mon impression est que Jonathan parle de bouteilles déjà entamées, sinon en effet la question éthique ne se pose pas.

Si on parle de bouteilles ouvertes, je ne l'ai jamais fait et je ne le ferai pas. Comme d'autres, je m'assume.

À la question : Non et jamais retourné même si légal.....j'assume mes achats et je garde les bouteilles au fond de la cave en espérant un chgt avec le temps.....soit de mon palais ou du contenu!

Intéressant ce concept de ''s'assumer''.

À une époque où le retour de marchandises dans les grandes surfaces n'a jamais été aussi facile, et ce, pour des produits dont le résultat/usage final offre beaucoup moins de surprise potentielle qu'un produit comme le vin...

Wal-Mart = Satisfaction guarantie
SAQ = Assumez-vous

?

Don't get me wrong, je comprend très bien l'idée qu'on ne peut pas essayer 10 bouteilles pour finalement n'en choisir qu'une. Le point n'est pas là. C'est juste que je trouve un peu spécial qu'il soit possible, en 2014, d'acheter un produit de luxe qui ne réponde tellement pas aux attentes qu'il finisse dans l'évier...

Anyway, les machines de dégustation m'ont sauvé pas mal de ce genre de déceptions, dont des ''super-toscan'' qui n'avaient de ''super'' que le prix!

d'accord pour un vêtement essayé, mais pour un produit périssable, quelqu'un doit assumer la perte. WalMart va squeezer tous ses fournisseurs pour qu'ils paient les retours, c'est même négocié à l'avance.

Je me demande ce que fait la SAQ, si elle le facture aux producteurs les produits retournés

Je ne retourne des vins que défectueux, pas ceux qui ne sont pas à mon goût ... comme au restaurant d'ailleurs!

Si j'ai acheté trois bouteilles et que la première, sans être affligée d'un défaut majeur, ne me plaît pas, je retourne les deux autres, mais jamais celle que j'ai essayée.

Il y a une différence à faire avec un vin pas bon et un vin que j'aime pas

Si le produit à un défaut qui le rend pas bon je retourne, mais si je n'aime pas parce qu'il est trop boisé, trop sucré, etc, ce sont mes gouts, même si c'est une tisane de copeaux de bois... Je pense qu'a ce moment on dois assumer notre mauvais choix de bouteille puisque c'est une question de goût, ce n'est pas un défaut

Yves Martineau a écrit:d'accord pour un vêtement essayé, mais pour un produit périssable, quelqu'un doit assumer la perte. WalMart va squeezer tous ses fournisseurs pour qu'ils paient les retours, c'est même négocié à l'avance.

Je me demande ce que fait la SAQ, si elle le facture aux producteurs les produits retournés

Avec les marges brutes que je connais de la SAQ, ils pourraient sans problème endurer quelques retours.

À mon avis, si un gigantesque test à l'aveugle serait organisé, nous découvrierions des rapport qualité prix horrible dans ce qui est offert comme produits réguliers à la SAQ. Ces produits n'ont pas leurs places sur les étagères, surtout dans un cadre qui ''oblige'' le consommateur à nourrir un évier en cas de déception!

En passant, je soulève la question des retours mais je n'ai pas la prétention de dire que j'ai de solution à offrir comme tel ou même qu'il y a un problème tout court.

Par contre, je constate que le produit de consommation qu'est le VIN, est un produit atypique. C'est à dire que c'est un produit très difficile à évaluer pré-achat (étiquettes fancy, pastilles de goût..?) en particulier pour le néophyte qui ne fréquente pas les forums de discussions sur le vin...

À chacune de mes visites dans une succursale de la SAQ, j'observe des gens qui sont indécis et qui sont complètement vulnérables à un mauvaix choix.
En fait, je suis certain que 80%+ des clients dans une SAQ magasinent pour du vin en s'accrochant comme ils le peuvent sur n'importe quoi pouvant les guider. Ça tient sûrement à un fil et ce choix repose sûrement sur des arguments bancals. Et si c'est sa 2e ou 10e visite, alors que le conseiller qui le conseille habituellement s'est planté quelques fois... Il n'aura même plus confiance au conseiller, ce qui rend sa sélection encore plus ardue.

Bottomline, pour monsieur et madame tout-le-monde, ça ne doit pas toujours donner le goût d'aller explorer plus loin dans le monde du vin.

Yves Martineau a écrit:
Je me demande ce que fait la SAQ, si elle le facture aux producteurs les produits retournés

Confirmé: c'est la SAQ qui absorbe les coûts des bouteilles bouchonnées. Ce coût est compris dans le calcul de leur marge.

C'est quoi déjà le % de bouteilles réellement défectueuses ?

me semble que c'était assez élevé.

Jonathan Ménard a écrit:C'est quoi déjà le % de bouteilles réellement défectueuses ?

me semble que c'était assez élevé.

Le pourcentage de bouteille bouchonnée/déffectueuse est de +/- 5-7%. Mais pas certain que cela corresponde au pourcentage de retour car de nombreux amateurs inexpérimenté associe un léger goût de bouchon au boisé. Disons que pour des gens peuplant cette communauté, on doit se rapprocher de la théorie.

En regard au retour de bouteille ouverte que l'on aime tout simplement pas, je dirais que cela ne se fait pas. C'est dans le congel ou à l'évier. Si je peux comparer, si au resto on commande un plat que l'on ne connait pas trop et que l'on aime pas (je ne parle pas d'un plat mal fait ou raté), je ne crois pas que l'on va demander un remboursement.

My 2 cents

Même chose lorsqu'on va voir un film au cinéma... on ne demande un remboursement au cinéma parce qu'on n'a pas aimé le film !

Pour le vin, si j'achète plusieurs bouteilles d'un vin et qu'à la première bouteille ouverte, il me déçoit (aime pas, correspond pas à mes goûts, trop piètre RQP, etc, ) je n'hésite pas à retourner les autres bouteilles.

L'idée de retourner une bouteille ouverte simplement parce que le vin ne correspond finalement pas à mes goûts ne m'a même jamais effleuré l'esprit. Hormis un défaut évident dans le vin, si je n'aime pas ce qui est dans la bouteille, eh bien j'en prends bonne note et achèterai autre chose la prochaine fois. Je crois qu'il faut assumer ses erreurs, et sans vouloir offusquer personne, je dois avouer que je trouve déplorable la tendance à la "déresponsabilisation" à outrance. Le client a toujours raison… c'est bien beau, mais si tu achètes une bouteille que tu ne connais pas, tu prends toujours un certain risque que tu dois être prêt à assumer et tu le fais par choix. Just my 2 cents

Félix Bertrand a écrit:si tu achètes une bouteille que tu ne connais pas, tu prends toujours un certain risque que tu dois être prêt à assumer et tu le fais par choix.

Surtout que la disponibilité de l'information à propos des vins est à peu près inégalée pour un consommateur qui désire s'informer avant d'acheter:
- Nombreux guides publiés, souvent disponibles dans les succursales SAQ
- Site SAQ assez riche en information
- Personnel sur place en magasin
- Étiquette de la bouteille
- Le Web au grand complet!

Quelqu'un qui hésite avant de déplier 50$ pour une bouteille a suffisamment de sources desquelles s'abreuver pour faire un choix éclairé...