Semaine du 11 mai 2014

Pour accompagner les grillades sur le BBQ:

Kenwood Vineyards Artist Series Cabernet-Sauvignon 2008

Vin relativement foncé. Nez de fruits noirs, de bois de cèdre, d'épices et de chocolat. En bouche, rien de grossier, plutôt équilibré. Saveurs similaires aux arômes perçus au nez, c'est bien savoureux, c'est long, frais (acidité) et l'alcool ne ressort pas (14,5%).

Un peu cher au prix d'ici, mais au prix payé à Myrtle Beach, un achat à répéter !

Ces deux millésimes ont été goûtés lors d'une visite à Pavie Macquin

Saint Emilion : Berliquet 2009
La robe est assez profonde de teinte sanguine, le nez ouvert et net évoque les cerises bien mûres, les épices douces, de légère notes réglissées et de truffes noires. La bouche est longiforme, avec des tannins mûrs enrobés par une chair de bon aloi et bien tramés dans un centre, assez richement doté tout en restant fin, élégant, assez pulpeux et fruité. La finale est très persistante, d’une bonne fraîcheur, allongée, veloutée, rehaussé de fruits bien mûrs, de notes épicées, et de légère réglisse. Note potentielle 16,5

Saint Emilion : Berliquet 2010
La robe est profonde, avec un liseré de couleur sanguine à violine. L’olfaction est expressive et avenante, avec des arômes de cerises noires, de cassis, d’épices orientales, de fine réglisse, et une touche de violettes. L’attaque est veloutée, des tannins fins, élégants et mûrs, sont tramés serrés dans un corps fuselé et dense, délicatement charnu et très fruité. La finale est longue, étirée, fraîche, soutenue, avec des tannins un peu plus fermes et crayeux, soulignée par les séduisantes et intenses saveurs décelées à l’olfaction. Note potentielle 17. Un des meilleurs vins élaboré à la propriété.

Daniel, je croyais que 2010 avait avantagé la rive gauche par rapport à la rive droite. À vous lire, j'ai toutefois l'impression que vous préféré les 2010 aux 2009 sur cette rive.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Daniel, je croyais que 2010 avait avantagé la rive gauche par rapport à la rive droite. À vous lire, j'ai toutefois l'impression que vous préféré les 2010 aux 2009 sur cette rive.

Selon mes lectures cet avantage de la rive gauche s'est manifesté également sur 2009, avec de meilleurs résultats avec les cabernet que les merlot.

Vincent,
Je préfère 2010 à 2009 en rive droite, il y a davantage de fraîcheur.
2010 est très réussi sur les deux rives. J'aime aussi beaucoup 2009 en rive gauche, je trouve que le cabernet sauvignon est d'une maturité souvent parfaite à mon goût et qu'il n' a pas le coté un peu lourd, dans certain cru, du merlot richement doté en alcool de la rive droite dans le même millésime.

daniel.seriot a écrit:Vincent,
Je préfère 2010 à 2009 en rive droite, il y a davantage de fraîcheur.
2010 est très réussi sur les deux rives. J'aime aussi beaucoup 2009 en rive gauche, je trouve que le cabernet sauvignon est d'une maturité souvent parfaite à mon goût et qu'il n' a pas le coté un peu lourd, dans certain cru, du merlot richement doté en alcool de la rive droite dans le même millésime.

Je seconde!

Un vin de circonstance avec la partie, Vosne-Romanée 1er Cru les Rouges du domaine Jean Grivot 2008 Un joli vin au fruit croquant, beaucoup de fraicheur et d'équilibre, mais tant au nez qu'en bouche cela ne décolle pas, aucun charme, ni de complexité ni de longueur.... il reste que c'est un vin qui démontre de la pureté mais il y a trop d'absent.... comme pour Boston ce soir 15.5/20

Il y a longtemps que je ne vous avais pas gâté avec un cr!    Hier, j'ai ouvert le chardonnay de Tissot, les Graviers 2010.  De couleur jaune paille légèrement oxydée.  Le nez est très agrume sur le citron frais et une pointe anisée. La bouche est soyeuse, soutenue par une belle acidité qui s'allonge sur une finale saline et noisette et toujours le citron en rétro. Très beau chardonnay du Jura!  

J'oubliais, j'ai également ouvert mon dernier Pégau 2001, légèrement bouchonné et un peu moins sympathique que les autres précédemment dégustés.  Que voulez-vous, ce n'est pas tous les jours "bonzaï"...

Ce soir, un Châteauneuf, assez ordinaire, La Ferme du Mont 2010.

Un vin qui m'a bien plu. la propriété est distribué au Québec, me semble-t-il

Barbera d’Asti Superiore : Tenuta Olim Bauda : Nizza : 2009
La robe est profonde, avec un liseré de teinte sanguine à violine. Le bouquet net, expressif et avenant évoque les cerises (pulpe et noyaux), les fraises sauvages, la pivoine, avec des notes de girofle, de caramel balsamique, d’oranges bien mures, et de léger moka. La bouche est soyeuse, les tannins mûrs sont enrobés par une chair généreuse, le milieu de bouche est ample et dense, agrémenté de fruits épicés et gourmands. La finale est longue, pulpeuse, riche, d’une bonne harmonie soulignée par les saveurs décelées à l’olfaction et de légers amers élégants. Noté 17, note plaisir 16,5

Conceito Bastardo 2012, Douro:  Le Bastardo est le nom du trousseau dans la vallée du Douro.  Un cépage que j'adore dans la vallée, très rare d'en trouver en monocépage alors qu'il a été planté aléatoirement dans le passé et qu'aujourd'hui il n'est pas considéré comme un cépage de "qualité" pour faire du vin ou du Porto.  On y retrouve par contre toute la finesse et la pureté du cépage avec la chaleur du Douro.  On est donc en présence d'un vin ruby clair à faible saturation, nez complexe et pur sur les notes de cerises du Douro, canneberge séchée fruits des champs, herbes fraiches, poivre et crème fraiche.  En bouche, la signature du cépage est présente, rustique, avec ces accents d'amertume et tannins carré, fruit rouge bien pur et mur, finale sur les fruits acidulés et épices, bonne longueur, très bien équilibré malgré l'intensité de l'acidité et des tannins.  Bien curieux de vous en passer une bouteille à l'aveugle dans 2-3 ans!  16/20+

Gérard Boulay Sancerre La Comtesse Monts Damnés 2012
Une version plus qui parait plus travaillée du Monts Damnés, mais il est sans doute simplement plus mûr, car il est élevé en cuve.
Au nez, des notes de citron confit et d’herbes fraiches, d'estragon.
La récolte était sans doute bien mûre car ce Sancerre montre un beau fruit, une belle richesse, avec une saine acidité qui rehausse le tout et apporte la fraicheur naturelle de l’appellation. La finale est subtile et longue. C’est un très beau Sancerre, avec plus de chair que la moyenne, qui parait donc plus dodu, moins tranchant que d’autres vins de l’appellation, superbement équilibré. Avenir assuré. 93 pts

De mémoire, le Monts Damnés « régulier » était plus ouvert et minéral, j’ignore lequel je préfère, il faudrait les prendre côte à côte.

Michelle Champagne a écrit:Il y a longtemps que je ne vous avais pas gâté avec un cr!    Hier, j'ai ouvert le chardonnay de Tissot, les Graviers 2010.  De couleur jaune paille légèrement oxydée.  Le nez est très agrume sur le citron frais et une pointe anisée. La bouche est soyeuse, soutenue par une belle acidité qui s'allonge sur une finale saline et noisette et toujours le citron en rétro. Très beau chardonnay du Jura!  

J'oubliais, j'ai également ouvert mon dernier Pégau 2001, légèrement bouchonné et un peu moins sympathique que les autres précédemment dégustés.  Que voulez-vous, ce n'est pas tous les jours "bonzaï"...

Ce soir, un Châteauneuf, assez ordinaire, La Ferme du Mont 2010.

Moi j'aime bien tes cr car ils sont clairs et tranchés, tu n'as pas peur de dire que tu n'aimes pas! Par contre tu nous gâtes pas avec tes impressions sur la Ferme du Mont, est-ce la cuvée Côtes Capelan ou l'autre?

Yves Martineau a écrit:Gérard Boulay Sancerre La Comtesse Monts Damnés 2012
Une version plus qui parait plus travaillée du Monts Damnés, mais il est sans doute simplement plus mûr, car il est élevé en cuve.
Au nez, des notes de citron confit et d’herbes fraiches, d'estragon.
La récolte était sans doute bien mûre car ce Sancerre montre un beau fruit, une belle richesse, avec une saine acidité qui rehausse le tout et apporte la fraicheur naturelle de l’appellation. La finale est subtile et longue. C’est un très beau Sancerre, avec plus de chair que la moyenne, qui parait donc plus dodu, moins tranchant que d’autres vins de l’appellation, superbement équilibré. Avenir assuré. 93 pts

De mémoire, le Monts Damnés « régulier » était plus ouvert et minéral, j’ignore lequel je préfère, il faudrait les prendre côte à côte.

À ma connaissance Boulay vinifie MD et Comtesse de la même manière: barriques pour un temps (pas de neuve) puis ensuite cuves.

Simplement que les vignes de Comtesse sont pas mal plus âgées et leur localisation joue également pour produire plus mur et concentré. Le 2011 était aussi passablement plus riche que le MD du même millésime.

Je m'ose à un premier CR, alors un peu d'indulgence...

Dönnhoff Kreuznacher Krötenpfuhl Riesling Kabinett 2012
Un nom qui fait aussi mal à écrire qu'à prononcer… J'aime le Riesling et je dois dire que ça augure plutôt bien dès le décapsulage de la bouteille. Un beau nez plein de fruits: ça sent les abricots (surtout), la pêche, la poire auxquels s'entremêlent des notes plus discrètes d'hydrocarbures. Je salive. La bouche ne déçoit pas: ici, c'est assurément les litchis mais avec une certaine retenue qui est bienvenue. Une acidité et une pointe de minéralité confèrent un bel équilibre à l'ensemble qui se termine sur une finale modérée. Je n'ai pas encore un bagage de dégustation immense, mais j'ai été ici assez surpris par la richesse de ce Kabinett. Bien, même très bien, à prix agréable. Ça se boit tout seul. J'aime.

Bien content de te lire Félix, en espérant que ce CR soit le premier d'une longue lignée!

Beau CR e effet Félix... et vive les vins de Donnhoff !

Yves Martineau a écrit:

Michelle Champagne a écrit:Il y a longtemps que je ne vous avais pas gâté avec un cr!    Hier, j'ai ouvert le chardonnay de Tissot, les Graviers 2010.  De couleur jaune paille légèrement oxydée.  Le nez est très agrume sur le citron frais et une pointe anisée. La bouche est soyeuse, soutenue par une belle acidité qui s'allonge sur une finale saline et noisette et toujours le citron en rétro. Très beau chardonnay du Jura!  

J'oubliais, j'ai également ouvert mon dernier Pégau 2001, légèrement bouchonné et un peu moins sympathique que les autres précédemment dégustés.  Que voulez-vous, ce n'est pas tous les jours "bonzaï"...

Ce soir, un Châteauneuf, assez ordinaire, La Ferme du Mont 2010.

Moi j'aime bien tes cr car ils sont clairs et tranchés, tu n'as pas peur de dire que tu n'aimes pas! Par contre tu nous gâtes pas avec tes impressions sur la Ferme du Mont, est-ce la cuvée Côtes Capelan ou l'autre?

Malheureusement, incapable d'obtenir le Capelan. Concernant sa petite cuvée, même si le millésime 2010 est un de fraîcheur, je lui reproche son manque de matière. Quoi qu'à 37$, je lui en demande peut-être un peu trop...

Frederick Blais a écrit:Conceito Bastardo 2012, Douro:  Le Bastardo est le nom du trousseau dans la vallée du Douro.  Un cépage que j'adore dans la vallée, très rare d'en trouver en monocépage alors qu'il a été planté aléatoirement dans le passé et qu'aujourd'hui il n'est pas considéré comme un cépage de "qualité" pour faire du vin ou du Porto.  On y retrouve par contre toute la finesse et la pureté du cépage avec la chaleur du Douro.  On est donc en présence d'un vin ruby clair à faible saturation, nez complexe et pur sur les notes de cerises du Douro, canneberge séchée fruits des champs, herbes fraiches, poivre et crème fraiche.  En bouche, la signature du cépage est présente, rustique, avec ces accents d'amertume et tannins carré, fruit rouge bien pur et mur, finale sur les fruits acidulés et épices, bonne longueur, très bien équilibré malgré l'intensité de l'acidité et des tannins.  Bien curieux de vous en passer une bouteille à l'aveugle dans 2-3 ans!  16/20+

C'est assez intéressant. J'avais complètement mis de côté le Trousseau. Dernièrement, je me régale avec le Domaine Désiré Petit Trousseau 2011. J'adore les vins de couleur rubis clair à la manière d'un pinot, d'un Nebbiolo ou d'un Tempranillo et qui éclatent en bouche. Ce Trousseau est un vin d'été, beau fruit, belle fraîcheur. Je vais assurément essayer le Conceito s'il est disponible.

A propos de Donnhoff, quel horizon de garde selon vous pour les Spatlese et Auslese..J'ai encore des 2002 couchés...

Michelle Champagne a écrit:
C'est assez intéressant. J'avais complètement mis de côté le Trousseau. Dernièrement, je me régale avec le Domaine Désiré Petit Trousseau 2011.  J'adore les vins de couleur rubis clair à la manière d'un pinot, d'un Nebbiolo ou d'un Tempranillo et qui éclatent en bouche.  Ce Trousseau est un vin d'été, beau fruit, belle fraîcheur.  Je vais assurément essayer le Conceito s'il est disponible.

En IP chez Réserve et Sélection ou Trialto.... Pas certain qu'il en reste, petite quantité et plusieurs restaurateurs en rafolle.

Michel, si j'étais toi, je commencerais à boire les spätlese.

Michel Larouche a écrit:A propos de Donnhoff, quel horizon de garde selon vous pour les Spatlese et Auslese..J'ai encore des 2002 couchés...

J'ai bu un Dönnhoff Norheimer Kirschheck Riesling Spätlese 2004 récemment et il était en pleine forme, ça peut tenir 20 ans sans problème ces vins, par contre nous avions vu lors de la dégustation récente qu'ils ne gagnent pas nécessairement à être gardés longtemps et qu'ils sont délicieux tout au long de leur vie.

Merci les gars....une chose que je retiens de mon souper de 50ans...Brucke 2002 Auslese a été plus apprecié que Yquem 98.

Première bouteille ouverte et un magnifique 2003 dégusté en carafe sur 48 heures, à son meilleur niveau après 24 heures ( déjà très bon après deux heures de carafe) qui attendra son plateau de maturité dans sept à huit ans.

Saint Julien : Léoville Barton 2003
La robe est presque saturée, avec un liseré de tient sanguine. Le nez, expressif et net, évoque les épices orientales (dont la cannelle), la crème de cassis, la gelée de myrtille, la résine, et un élevage discret. L’attaque est énergique, les tannins très structurants enrobés d’une chair de bon aloi  donnent de la profondeur, de la densité, du volume dans un milieu de bouche agrémenté de fruits épicés avenants. La finale est longue, puissante, avec un cœur de grain tannique encore ferme, énergique, d’une belle expression aromatique (saveurs décelées à l’olfaction) très fraîche (dans le contexte du millésime). Note potentielle 18/18,5, note plaisir 16,5

J'ai acheté du 2005 en primeur (85$) car j’avais lu plusieurs critiques affirmant le progrès du domaine. Ce 2008 m’en a fourni une preuve éclatante.

Château d'Issan, Margaux, Grand Cru Classé 2008
Un joli nez savamment boisé, sans excès, avec des arômes de cassis, vanille, pain grillé, mine de crayon.

La bouche montre une belle pureté, c’est d’un équilibre bien soigné, quoique le vin est peu expressif à ce stade. Droit, juteux, avec une texture presque crémeuse, des tanins discrets et soyeux, il présente tout de même cette austérité des millésimes dits « classiques », c’est un vin plus minéral que joufflu. Très bien né, il vieillira sans aucun doute harmonieusement et il vaut mieux le revoir autour de son 12e anniversaire. 91 (+) pts

Un vin qui était encore bon marché jusqu’à ce millésime. Le prix actuel du 2010 (125.75$) fait sourciller, mais le 2008 était à 63$ selon SAQ.com. Bon achat à ce prix.

Quelqu'un a le prix en primeur du 2009?