Semaine du 19 juillet 2010

Pour débuter cette rubrique, quelques vins bus entre amis hier:

Domaine la Soufrandière, Pouilly-Vinzelles "Les Quartz" 2005:
Un peu comme Pat Désy récemment, j'ai été troublé par cette bouteille qui, au nez, semblait avoir un p'tit quelquechose d'oxydatif, alors qu'en bouche la puissance et la densité étaient bien là. Le tout était difficile à saisir, comme si le vin était entre 2 phases, mais je serais surpris que se soit pour évoluer vers le mieux. Involution?

Château d'Aiguilhe, Côte-de-Castillon 2005:
Assemblage 80% merlot/20% cab franc, élevage en fûts neufs à 80%.
Je ne bois pas souvent des vins à base de merlot, mais celui-ci est fait avec sérieux.
La robe est visqueuse, foncée et pourpre. Le nez est initialement sur l'élevage, mais ressort ensuite, après 1 heure de carafe, du fruit noir (cassis) et du menthol. En bouche, c'est généreux mais contenu, avec des tanins un peu durs par contre. Longue finale sur les relents de café.

Les critiques concernant ce vins sont intéressantes à lire, surtout concernant le moment propice pour le boire:
Robert Parker: Wine Advocate # 178. Aug 2008. Reviewer : Robert Parker. This huge, historic property, owned by Stephan von Neipperg, appears to have produced their finest wine to date. The dense purple-tinged 2005 offers up notes of creme de cassis, charcoal, camphor, and espresso roast. A sleeper of the vintage, it is a full-bodied, layered, super-concentrated, smooth as silk blend of 80% Merlot and 20% Cabernet Franc. Enjoy this superb bargain-priced claret over the next 8-10 years. Drink: 2008 - 2018.
Jancis Robinson: Published : 10-Aug-2009. Sweet, lively, reasonably fresh on the nose. Pretty marked oak tannins – very severe and exaggerated. When to drink : 2012 to 2017.
Wine Spectator: Issue: Mar 31, 2008. Displays gorgeous aromas of vanilla bean, mineral, raspberry and blackberry. Full-bodied, with very round, soft tannins and a long, rich, fruity finish. Beautiful. Best after 2016. 8,330 cases made.–JS.
Stephen Tanzer: May/Jun 08. By Stephen Tanzer. ( 14.5% alcohol) Bright ruby-red. Almost candied sweetness to the aromas and flavors of pungent black fruits and minerals. Then wonderfully ripe, full and sweet in the mouth, with captivating freshness. The tannins arrive very late, allowing the fruit to expand and linger. "We need great ripeness on this chalky site or else we get bad tannins," noted von Neipperg. One of the great values of the vintage: this opened at 13 euros.
Decanter: Ripe, powerful wine. Notes of cherry and kirsch. Oak a little present. Firm, solid structure. Undoubted potential. 2010-20


Pour terminer en beauté:
Dönnhoff, Norheimer Dellchen Riesling Auslese 2003:
Je voulais comparer avec le spätlese du même village mais sur kirsheck bu il y a 2 jours.
Nous avons pu constater qu'avec ce auslese, le millésime peut s'exprimer sans encombre, avec des fruits exotiques au nez, une bouche onctueuse, mais sans lourdeur, et une finale hallucinante qui nous pousse vers nos rêves... WOW!

Martin

Intéressant Martin par rapport au D'Aiguilhe j'ai eu la même réflexion sur le temps de garde. Bettane parle quant à lui de 2007-2012! Ça m'apparait dans le champs pas à peu près...

Je pense que pour une rare c'est peut-être Suckling qui a raison.

Je garde un excellent souvenir des auslesen 2003 de Dönnhoff ... je n'en ai cependant pas en cave. Bien hâte de commencer à ouvrir mes 2005 et 2006 ... d'ici une dizaine d'années!!

Ludwig Desjardins a écrit:Intéressant Martin par rapport au D'Aiguilhe j'ai eu la même réflexion sur le temps de garde. Bettane parle quant à lui de 2007-2012! Ça m'apparait dans le champs pas à peu près...

Je pense que pour une rare c'est peut-être Suckling qui a raison.

Bien d'accord.
Pour avoir dégusté à 4-5 reprises d'Aiguilhe 2005, je pense qu'une fourchette de consommation vers 10 ans d'âge serait plus juste.........à mon palais! Entre 2015-2020, 10-15 années de bouteille, on devrait avoir un excellent vin avec un rapport Q/P exceptionnel pour 40$ à l'achat.

Il m'en reste 3 bouteilles qui vont attendre patiemment que je leur fasse signe dans quelques années...

Martin

Pétales d'Osoyoos Okanagan Valley 2006

Bouteille ouverte une heure avant le service

Belle robe sombre. Au nez il y a du fruit rouge, des épices, du chocolat et un peu de bois. En bouche c'est mieux défini avec des saveurs de fruits (framboise), chocolat, vanille, un beau boisé et une finale qui termine sur les épices. J'ai bien aimé. C'était ma seule bouteille, mais je vais acheter le nouveau millésime (2007 - est actuellement affiché sur SAQ.com) tout comme le Grand Vin (2006) afin de goûter à ce dernier. Excellent.

Patrick

Drole de Hasard Martin,
J'ai ouvert un Dellchen 2003 samedi soir et il etait superbe...j'ai trouver la bouche plus en soyesse qu'un liquoreux bordelais ,sans aucune lourdeur et un bel equilibre entre acidite et sucre qui rend le tout parfait....

Pour continuer un peu la fiesta du retour...

Domaine Jean-Michel Gérin, Condrieu "La Loye" 2007:
Alors que le 2006 m'avait laissé sur ma faim, avec une finale chaleureuse, ce 2007 est éclatant au nez avec de l'abricot, des fleurs blanches et une touche minérale. En bouche, c'est volumineux et gras, mais c'est la densité qui surprend. Le vin se termine avec des relents minéraux. Très cher à environ 70$, mais vraiment un très beau vin, qui a comblé les amis, amateurs sans être connaisseurs, qui sont repartis avec la bouteille qui me restait!

Moris farms, Toscana IGT "Avvoltore" 1999:
Ce vin est maintenant en appellation Maremma, et a comme encépagement: Sangiovese 75%, CS 20% et Syrah 5%. Élevé en barriques neuves pendant un an, puis gardé en bouteilles 6 mois avant mise en marché.

C'est un des vins que je possédais depuis le plus longtemps... et il était temps de le boire!

Le nez prend du temps à s'ouvrir, tellement que je le dégourdis un peu en carafe, doucement, pendant 45 minutes. On y retrouve un peu de thé noir, des herbes séchées et du chocolat noir. En bouche, les tannins son au début un peu sec, mais le vin prend de l'ampleur avec l'aération et le tout devient fort digeste avec la lasagne à la viande. La finale sur le cacao nous a donné le goût de le terminé sur du chocolat noir aux canneberges. Très beau, mais sur la fin de son plateau je crois.

Martin

L'été personne ne boit de vin??? J'ai bien hâte de vous lire les amis... Un p'tit effort!

Martin

Martin Loranger a écrit:L'été personne ne boit de vin??? J'ai bien hâte de vous lire les amis... Un p'tit effort!

Martin

Je voudrais bien, mais je suis présentement sur antibiotique pour une erreur chez le dentiste

Patrick

Alsace Pinot Gris "Barriques" 2007, Domaine Ostertag
Un produit Rézin issu d'un domaine "spécial alsacien" au sens d'une vinification bourguignonne avec bois neufs et bâtonnage.
Un vin servi hier soir au Club Chasse & Pêche par un sommelier qui reprend du service.......Patrick Saint-Vincent........qui nous a fait passer une très belle soirée.
Un bouquet bien floral avec poires, fruits jaunes, un peu de miel et sans les champignons auxquels je m'attendais.
La bouche est ample avec un beau gras, l'acidité est quasi vive, on perçoit un certain poids, une bonne concentration et l'ensemble se veut plutôt bien sec.........j'aime les vins alsaciens secs!
Un vin qui nous a séduit par sa concentration naturelle, son fruit croquant et sa fraîcheur. 16/20.
À acheter pour la modique somme de moins de 26$ chez notre caviste national.

Domaine du Vissoux / Pierre-Marie Chermette Moulin-à-Vent Les Trois Roches 2009

Nez sur la framboise et le bleuet, ça sent aussi la tarte fraise-rhubarbe . En bouche, on retrouve de la framboise, du bleuet et une pointe de cassis. Une belle finale moyennement longue avec des notes terreuses. Avec la récente baisse de prix, c'est un Moulin-à-Vent que je recommande vivement.

Bien d'accord avec les commentaires de Yves (qui m'a donné le goût de l'essayer).

CUVÉE PRESTIGE 2007, FITOU, Domaine Lerys, 16.50$

Cuvée prestige à 16$ ? Et oui, ça existe ! Plus sérieusement, voilà une petite piquette que j'adore, et qui est de moyenne garde en plus de ça ! J'ai bu un 1999 en janvier 2009, et à 9 ans pour ce prix, je suis tombé en bas de ma chaise...J'en ai bu pas mal jusqu'à date, j'ai du 2000, 2004 et 2005 en cave, bref il m'est un peu familier. Ce petit préambule m'amène donc à parler de ce 2007 que j'ai débouché cette semaine : je ne l'ai pas reconnu ! Habituellement assez opaque et fort goûteux, il était "pâlotte" et malgré un nez puissant de poussière, vanille et fruits confits, en bouche il m'a donné l'effet de boire de l'eau...un vin très très léger et très court...Mais la meilleure ( je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé ou si c'est moi qui a perdu la boule), n'en ayant bu qu'un ou deux verres, le lendemain j'y reviens et le voilà opaque, avec une belle odeur de cassis et un goût bien meilleur et fort rassasiant !!! Il m'a fait une de ces peurs ce Lerys...


A propos du château d'Aiguilhe 2005, j'en ai bu une en 2008 côte à côte avec un Clos l'Eglise 2005 de la même appellation, je l'avais très peu apprécié et qualifié de vin de "macho" comparé à l'Eglise qui faisait davantage dans la finesse, mais je crois au fond qu'il n'était que trop jeune et pas prêt à se laisser siroter, ce qui me fait penser qu'effectivement ce sera un vin de bonne garde... En tout cas je n'ouvre pas ma deuxième avant 2012 !

alain

2007 Kendall-Jackson Chardonnay Highland Estates Camelot Highlands
Pommes vertes, ananas, miel. Un vin gras, rond, boisé avec justesse, dans un style bourguignon. Très bien.

2005 Le Clos Jordanne Pinot Noir Claystone Terrace
Sans crier au génie, je trouve les vins de cette maison réussis. Ce pinot était fort bon, dans un style qui se situe exactement entre la Bourgogne et la Californie. Bref, un pinot bien extrait, un peu solaire mais sans excès, conservant un certaine fraîcheur, avec une bonne acidité et une minéralité évidente. Tannins encore un peu durs, ce qui me fait croire que ce vin pourrait se bonifier durant les 5 prochaines années.

Alexandre Trudel a écrit:2007 Kendall-Jackson Chardonnay Highland Estates Camelot Highlands
Pommes vertes, ananas, miel. Un vin gras, rond, boisé avec justesse, dans un style bourguignon. Très bien.

Je suis bien d'accord avec ton commentaire à l'exception de... la comparaison bourguignonne! À mon sens, la richesse, l'opulence et l'aspect capiteux du vin font de lui tout ce qu'il y a de plus "big time" californien.

2006 Mas Jullien Coteaux du Languedoc
Un nez qui s’ouvre sur la framboise, le cassis, les cerises sauvages, le sucre brun et la fumée, accompagné d’un arôme subtil et non agressant de soufre, qui disparaîtra après 30 minutes d’ouverture. Un nez très plaisant et racé qui me rappelle la fraîcheur des pinots d’Alsace, tout en ayant un côté massif qui nous fait craindre le pire en bouche. On se rend compte rapidement que cette crainte est non fondée, bien que la bouche soit marquée par un fruité initialement masqué par l’acidité, qui heureusement s’assouplira avec le temps, permettant même à la matière de prendre de l’ampleur, sans pour autant parer à la carence fruitée. À son meilleur, la bouche me faisait penser à un jeune Bordeaux qui demande à reposer en cave quelques années. J’ai cependant beaucoup de difficultés à évaluer son potentiel de vieillissement ou son horizon optimal de consommation. 89 (+ ?)

Patrick Desy a écrit:

Alexandre Trudel a écrit:2007 Kendall-Jackson Chardonnay Highland Estates Camelot Highlands
Pommes vertes, ananas, miel. Un vin gras, rond, boisé avec justesse, dans un style bourguignon. Très bien.

Je suis bien d'accord avec ton commentaire à l'exception de... la comparaison bourguignonne! À mon sens, la richesse, l'opulence et l'aspect capiteux du vin font de lui tout ce qu'il y a de plus "big time" californien.

Patrick, tu as peut-être raison, mais j'ai déjà gouté des bourguignons assez gras et opulents... il est vrai avec plus de fraîcheur et de droiture.

Un excellent vin hier soir qui me fait réfléchir au prix des grands vins et au prix de ce dernier!

Sancerre Clos de Beaujeu 2001, Gérard Boulay
La robe est jaune or pâle.
Un bouquet de grande complexité et surtout qui se modifie continuellement.
J'ai perçu initialement du litchi et du citron puis des graines de sésames, des coquillages et un air marin pour finalement avoir des notes de pierre à fusil et des poires. Déroutant mais passionnant! Au final, je retiendrai une espèce de vent de la mer lorsque l'on y arrive! Je viens à peine de réserver pour le Club Med d'Ixtapa à l'automne et une bouteille fera le voyage avec nous.
En bouche le vin est long, plutôt tendu malgré un certain gras en milieu de bouche pour se conclure avec une salinité en structure puis des notes fumées et d'huitres au niveau aromatique. L'ensemble est sec avec une belle densité. 17-17,5/20.

Ce vin nous a vraiment séduit et ce, pour plusieurs raisons:

#1 Un prix quasi dérisoire pour la qualité: 46$
#2 Impression réelle de boire un vin de terroir.
#3 La similitude avec un grand vin chablisien est renversante et pour une fraction du prix.
#4 Nous aimons les gens derrière ce vin..........Mme Boulay est attachante et nous avait fait faire une très belle visite en juillet 2009. De plus nous aimons beaucoup leur agent au Qc i:e Jean-Philippe Lefebvre que je vais "déchirer" demain au golf!

J'organiserai au Club de Joliette une verticale de ce cru à l'automne ou via le forum avec les millésimes que j'ai en cave à savoir 1995-1997-1998-2001-2005-2006-2007 et probablement le 2008 à venir. Je vais tenter d'avoir d'autres millésimes..........en avez-vous? Place garantie à la dégustation!

Michel Therrien a écrit:Un excellent vin hier soir qui me fait réfléchir au prix des grands vins et au prix de ce dernier!

Sancerre Clos de Beaujeu 2001, Gérard Boulay
La robe est jaune or pâle.
Un bouquet de grande complexité et surtout qui se modifie continuellement.
J'ai perçu initialement du litchi et du citron puis des graines de sésames, des coquillages et un air marin pour finalement avoir des notes de pierre à fusil et des poires. Déroutant mais passionnant! Au final, je retiendrai une espèce de vent de la mer lorsque l'on y arrive! Je viens à peine de réserver pour le Club Med d'Ixtapa à l'automne et une bouteille fera le voyage avec nous.
En bouche le vin est long, plutôt tendu malgré un certain gras en milieu de bouche pour se conclure avec une salinité en structure puis des notes fumées et d'huitres au niveau aromatique. L'ensemble est sec avec une belle densité. 17-17,5/20.

Très belle image, Mike. Merci !

Chose promise, chose due, c’était au tour de l’aligoté d’être goûté hier :

Domain Goisot bourgogne aligoté 2008 : Nez moyennement expressif sur des notes de pomme verte, de citron frais, agrémentées d’un puissant registre fermentaire évoquant le yogourt nature. L’aération amènera des notes poudreuses de poussière de roche et d’embruns marins. La bouche est plutôt ample, peu concentrée et acide. En comparaison au st-bris, il se montre moins dense et mûr, et affiche même un léger creux en milieu de bouche. Longueur correcte, acide et minérale. Bien.

Cette année encore, je préfère le st-bris à l’aligoté, bien que ce dernier ait davantage évolué dans le verre, révélant un profil potentiellement plus complexe. À reboire dans quelques mois!

Michel Therrien a écrit:J'organiserai au Club de Joliette une verticale de ce cru à l'automne ou via le forum avec les millésimes que j'ai en cave à savoir 1995-1997-1998-2001-2005-2006-2007 et probablement le 2008 à venir. Je vais tenter d'avoir d'autres millésimes..........en avez-vous? Place garantie à la dégustation!

Malheureusement, les quatre millésimes que j'ai en cave sont dans ta liste. S'il manque une personne dans ton groupe lors de cette verticale, je serais grandement intéressé à combler cette place.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Chose promise, chose due, c’était au tour de l’aligoté d’être goûté hier :

Domain Goisot bourgogne aligoté 2008 : Nez moyennement expressif sur des notes de pomme verte, de citron frais, agrémentées d’un puissant registre fermentaire évoquant le yogourt nature. L’aération amènera des notes poudreuses de poussière de roche et d’embruns marins. La bouche est plutôt ample, peu concentrée et acide. En comparaison au st-bris, il se montre moins dense et mûr, et affiche même un léger creux en milieu de bouche. Longueur correcte, acide et minérale. Bien.

Cette année encore, je préfère le st-bris à l’aligoté, bien que ce dernier ait davantage évolué dans le verre, révélant un profil potentiellement plus complexe. À reboire dans quelques mois!

vais voir ce que donne le pinot noir ce we

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Chose promise, chose due, c’était au tour de l’aligoté d’être goûté hier :

Domain Goisot bourgogne aligoté 2008 : Nez moyennement expressif sur des notes de pomme verte, de citron frais, agrémentées d’un puissant registre fermentaire évoquant le yogourt nature. L’aération amènera des notes poudreuses de poussière de roche et d’embruns marins. La bouche est plutôt ample, peu concentrée et acide. En comparaison au st-bris, il se montre moins dense et mûr, et affiche même un léger creux en milieu de bouche. Longueur correcte, acide et minérale. Bien.

Cette année encore, je préfère le st-bris à l’aligoté, bien que ce dernier ait davantage évolué dans le verre, révélant un profil potentiellement plus complexe. À reboire dans quelques mois!

vais voir ce que donne le pinot noir côtes d'auxerre ce we

Enterrement de vie de garçon hier soir … Alors, avant les vodka-jus d’orange, cognac, champagne et tutti quanti, quelques fort jolis vins, sans prise de notes, il va sans dire, mes quelques impressions tout de même :

Rémi Jobard Les Genevrières meursault 1er cru 2007 : Bouquet discret, racé, sur des notes de poire fraîche, de menthe douce et de crème fraîche. Bouche contenue, tendue, de belle longueur, retenue aromatiquement. Excellent.

Albert Grivault Clos des Perrières meursault 1er cru 2002 : Nez ouvert sur les agrumes, les pierres chaudes, le miel et quelques relents exotiques. Bouche opulente, ample et grasse. Richesse impressionnante et belle longueur sur des amers fins. Une belle bouteille de ce cru irrégulier (sur ce millésime du moins) qui affiche un profil nettement riche qui tranche avec l’idée que je me fais des Perrières. Excellent.

Gérard Boulay Clos de Beaujeu sancerre 1998 : Belle complexité aromatique sur des notes d’agrumes frais, de fruits secs, de fumée et d’épice évoquant la cannelle et la muscade. Attaque vive, vin droit et sec, un peu court. L’ampleur de nez ne se retrouve pas en bouche sur cette bouteille qui n’atteint pas le niveau de celle bue à l’automne dernier. Bien.

Jacques-Frédéric Mugnier Clos de la Maréchale nuits-saint-georges 1er cru 2006 : Nez pur, finement fumé et minéral, sur des notes de fruits noirs frais et de réglisse. La bouche est concentrée, mais serrée, peu expressive. Finale de très belle longueur, fraîche et minérale. Un cru qui s’est considérablement refermé et qui appelle maintenant à la patience! Excellent.

Château de Beaucastel châteauneuf-du-pape 2001 : Nez profond mais peu expressif avec quelques relents chaleureux sur la viande grillée, les hebres, la réglisse, la mélasse et les fruits rouges compotés. Bouche vigoureuse, structurée, dense. Acidité élevée et tannins très abondants se répondent dans une finale très longue, mais essentiellement structurelle pour l’heure. Un vin qui se livre moins bien que le 2000 à l’heure actuelle, mais dont les capacités au vieillissement apparaissent encore intactes. Superbe.