Semaine du 17 février 2019

Chablis grand cru Les Clos 2013, Samuel Billaud
La robe est jaune pâle. Bouquet de cailloux chauds, citron confits et port de pêcheurs.
La bouche est cylindrique avec un mélange d'un certain gras en son centre et densité en finale. On y voit le potentiel de se développer encore. Vraiment très bon en apéro.
17-17,5 / 20.

Morgon Cuvée Corcelette 2015, Jean Foillard
La robe est cerise foncée.
Bouquet puissant avec fruité noir, notes fumées et quelques épices à steak.
Bouche puissante, droite, acidité bonne à vive à la finale poivrée et fumée de moyenne longueur. Les 2015 se durcissent, il me semble. Je préférais cette cuvée il y a 1 an. On va donc laisser en cave les 6 bouteilles restantes.
16-16,5 / 20.

Michel Therrien a écrit:Chablis grand cru Les Clos 2013, Samuel Billaud
La robe est jaune pâle. Bouquet de cailloux chauds, citron confits et port de pêcheurs.
La bouche est cylindrique avec un mélange d'un certain gras en son centre et densité en finale. On y voit le potentiel de se développer encore. Vraiment très bon en apéro.
17-17,5 / 20.

Morgon Cuvée Corcelette 2015, Jean Foillard
La robe est cerise foncée.
Bouquet puissant avec fruité noir, notes fumées et quelques épices à steak.
Bouche puissante, droite, acidité bonne à vive à la finale poivrée et fumée de moyenne longueur. Les 2015 se durcissent, il me semble. Je préférais cette cuvée il y a 1 an. On va donc laisser en cave les 6 bouteilles restantes.
16-16,5 / 20.

Le vin sentait le poisson?

De mon côté, un petit gamay d’Auvergne, L’impromptu 2016 is back!. Du très bon jus au nez de cerises confites, de terre et finement poivrée en bouche; je suis conquise!

Gevrey Chambertin 2005, Mes Cinqs Terroirs, Denis Mortet: Drôle de bête que j'espérais allait devenir de mieux en mieux au fil du temps avec aération.  À l'aveugle je serais clairement sur un Pinot Noir du nouveau monde.  Il y a encore une tonne de bois présent, fumé, épices, pain grillé, fruits rouges bien murs.  La bouche n'a pas d'équilibre, on lance partout avec les notes de bois, de surmaturité, c'est plein, mais aucune direction.  À revoir demain, je suis tombé dans la bière finalement.  14/20 pour le moment, peu de plaisir à boire.

Michelle Champagne a écrit:

De mon côté, un petit gamay d’Auvergne, L’impromptu 2016 is back!. Du très bon jus au nez de cerises confites, de terre et finement poivrée en bouche; je suis conquise!

C'est mon vin de la semaine dans le Journal, demain! Meilleur que l'an dernier, j'ai trouvé.

Frederick Blais a écrit:Gevrey Chambertin 2005, Mes Cinqs Terroirs, Denis Mortet: Drôle de bête que j'espérais allait devenir de mieux en mieux au fil du temps avec aération.  À l'aveugle je serais clairement sur un Pinot Noir du nouveau monde.  Il y a encore une tonne de bois présent, fumé, épices, pain grillé, fruits rouges bien murs.  La bouche n'a pas d'équilibre, on lance partout avec les notes de bois, de surmaturité, c'est plein, mais aucune direction.  À revoir demain, je suis tombé dans la bière finalement.  14/20 pour le moment, peu de plaisir à boire.

Denis Mortet ou l’art de se planter! Tu décris exactement tout ce que je déteste dans un vin. Je n’ai pas d’expérience avec ce producteur mais je ne me rappelle pas d’avoir lu un compte-rendu salivant d’un de ses vins. À chaque fois, le bois semble trop dominant, est-ce toujours le cas?

Michel Therrien a écrit:

Morgon Cuvée Corcelette 2015, Jean Foillard
La robe est cerise foncée.
Bouquet puissant avec fruité noir, notes fumées et quelques épices à steak.
Bouche puissante, droite, acidité bonne à vive à la finale poivrée et fumée de moyenne longueur. Les 2015 se durcissent, il me semble. Je préférais cette cuvée il y a 1 an. On va donc laisser en cave les 6 bouteilles restantes.
16-16,5 / 20.

6 bouteilles!!!

J'ai curieusement été charmé lors de la présentation des 2015, au printemps de 2017, notamment le Corcelette, la cuvée que je préfère avec le Fleurie (et évidemment la 3.14 ). En sortie en août dernier, j'ai trouvé le vin beaucoup plus compact et pas mal moins digeste. Finale capiteuse. J'ai d'ailleurs retourné mes bouteilles à la SAQ pour n'en conserver qu'une seule pour la science. 2015, est évidemment un millésime hors norme. De la richesse et de la densité. Agnès Foillard m’a d’ailleurs parlé d’une cuvée confidentielle qui frôlait les 17 degrés d'alcool... Bref, un peu incertain comment tout ça va évoluer

Patrick Désy a écrit:

Michelle Champagne a écrit:

De mon côté, un petit gamay d’Auvergne, L’impromptu 2016 is back!. Du très bon jus au nez de cerises confites, de terre et finement poivrée en bouche; je suis conquise!

C'est mon vin de la semaine dans le Journal, demain! Meilleur que l'an dernier, j'ai trouvé.

J’avais adoré le millésime 2015 pour son côté un peu plus sauvage en final. Plus de fruits en 2016 mais toujours le poivre en bouche qui me charme. À chaque fois que je goûte un vin de qualité pour 20$, je me demande toujours comment ils peuvent y arriver alors qu’il y a tant de médiocrité à ce prix...

Michelle Champagne a écrit:

Frederick Blais a écrit:Gevrey Chambertin 2005, Mes Cinqs Terroirs, Denis Mortet: Drôle de bête que j'espérais allait devenir de mieux en mieux au fil du temps avec aération.  À l'aveugle je serais clairement sur un Pinot Noir du nouveau monde.  Il y a encore une tonne de bois présent, fumé, épices, pain grillé, fruits rouges bien murs.  La bouche n'a pas d'équilibre, on lance partout avec les notes de bois, de surmaturité, c'est plein, mais aucune direction.  À revoir demain, je suis tombé dans la bière finalement.  14/20 pour le moment, peu de plaisir à boire.

Denis Mortet ou l’art de se planter! Tu décris exactement tout ce que je déteste dans un vin. Je n’ai pas d’expérience avec ce producteur mais je ne me rappelle pas d’avoir lu un compte-rendu salivant d’un de ses vins. À chaque fois, le bois semble trop dominant, est-ce toujours le cas?

Je me souviens qu'avec les cuvées 2000,2001,2002 j'avais eu du plaisir avec ses vins. Par contre, le style a changé à quelques reprises dans le temps.

2eme soir avec le Mortet , le vin s'est bien enrobé d'un gras qui balance la chaire, l'acidité et les tannins. Même s'il est en équilibre, c'est tout de même un Pinot de Bourgogne à contre sens avec ses saveurs de barriques grillées plus en avant de celles de fruits. Je pourrais lui donner un 15.5-16 ce soir. Il a gagné en équilibre mais perdu en complexité, même si son profil aromatique n'était pas le plus intéressant.

Ce soir, Buisson Charles Meursault Les Tessons 2010: Couleur doré comme un jeune ananas. Le vin se dévoile de plus en plus à l'ouverture et son plein potentiel se révèle autour des 15 degré celcius. Le nez plutôt sur la crème fraiche et la pâte d'amande au départ laisse place à une belle complexité en y ajoutant du coin frais, des herbes, pomme mure. La bouche est caressante, grasse mais sans être ennuyeuse. Un bel amalgame de fruits, notes végétales agréables, légère amertume qui donne du tonus, finale sur les amandes fraîches. Longueur acceptable. 17/20 Je dirais sur son plateau mais pas de presse.

Ce soir :

Elian da Ros Clos Baquey côte du marmandais 2013 : Assemblage de cabernet franc et merlot (35% chaque) ainsi qu’abouriou et cabernet sauvignon (15% chaque). Le 2012 avait été une de mes révélations de l’an dernier. Couleur rouge sang, brillante. Nez de petits fruits rouges et noirs sauvages (framboise), de suie, de crasse de fer et de sang, avec des touches de violette à l’aération. Bouche sapide, fraîche, joliment parfumée, aux tanins fins et dotée d’une finale correcte. Belles précisions et harmonie d’ensemble. Manque un peu d’étoffe et de complexité pour le prix, mais le millésime est modeste. En dessous du 2012, j’y retrouve toutefois les qualités, mais moins abouties, qui m’avaient tant ravi. Bie, voire plus. À noter que l’élevage de près de trois ans (bois et béton) ne se sent pas une miette.

Faire des vins à la longueur acceptable...un objectif vers lequel on tend! Un peu comme les commentaires où l’on essaie de se persuader qu’ils sont « acceptables ». J’aimerais au fond encore mieux que l’on me dise que l’on n’a pas aimé, c’est plus direct et au fond plus parlant.
Peut-on faire pour une fois abstraction du politiquement correct ambiant...

Patrick Essa a écrit:Faire des vins à la longueur acceptable...un objectif vers lequel on tend! Un peu comme les commentaires où l’on essaie de se persuader qu’ils sont « acceptables ». J’aimerais au fond encore mieux que l’on me dise que l’on n’a pas aimé, c’est plus direct et au fond plus parlant.
Peut-on faire pour une fois abstraction du politiquement correct ambiant...

Patrick j'ai bien aimé ton vin, ce qui à mon avis s'exprime bien dans mon commentaire et dans la note attribuée.  Pour la longueur, acceptable c'est positif.  Était-ce une longueur courte, certes pas, était-elle très longue, non.  Acceptable, c'est en haut de la note de passage. Ensuite mon impression générale du vin est très positive.

Je ne suis pas du genre à faire du politiquement correct.  À ton avis, mon commentaire est dans le champ en comparaison avec tes récentes dégustations sur ce vin?

Je sais Frédéric et ton commentaire- que je ne remets pas du tout en cause rassure toi -  est fort juste. Mais j’ai buté sur ce mot qui pour moi signifie « échec » car faire des vins aux finales acceptables...ce n’est certes pas mon ambition. Et je reconnais avec franchise que je recherche un peu plus que cela pour mes vins.
Mais évidemment tu n’es pas responsable de la pression que je peux me mettre...
Belle journée à toi et à tous les Lapauliniens.

Patrick Essa a écrit:Je sais Frédéric et ton commentaire- que je ne remets pas du tout en cause rassure toi -  est fort juste. Mais j’ai buté sur ce mot qui pour moi signifie « échec » car faire des vins aux finales acceptables...ce n’est certes pas mon ambition. Et je reconnais avec franchise que je recherche un peu plus que cela pour mes vins.
Mais évidemment tu n’es pas responsable de la pression que je peux me mettre...
Belle journée à toi et à tous les Lapauliniens.

Je comprends mieux!

Albino Rocca Brich Ronchi Barbaresco 2007: Nez très fumé masquant en partie le fruit noir et les épices que l'on finit par détecter à force d'y revenir. Si le nez peut paraître, à prime abord, unidimensionnel, la bouche, quant à elle, est magnifique. Fine, élégante, toute en nuance, sur les épices douces et de subtiles notes grillées. La grande classe! Payé 62$ à l'époque. 92-93 pts.

Gaja Dagromis Barolo 2004: L'antithèse du premier. Nez explosif de fruits rouges (dominante de cerise), chocolat noir, grains de café et boite à cigare. La bouche est ample, riche, très fruité et de belle longueur. La complexité cède ici le pas à l'exubérance et au charme où le plaisir est au rendez-vous. 91+ pts.

Domaine Santa Duc Gigondas Prestige des Hautes Garrigues 2010
Probablement le meilleur vin du domaine que j’ai pris, alors que parfois je les ai trouvés parfois trop musclés ou boisés. Pas d’excès de bois ni d'extraction dans celui-ci, c’est assez puissant certes, mais avec un beau fruit, sur des arômes de kirsch, avec une bonne fraicheur. Très réussi. 92 pts

Hier, le très beau Sancerre 2017 de François Crochet. Jaune paille, de beaux agrumes au nez et cette trame saline qui nous accueille et nous accompagne jusqu’à la fin où le citron prend la relève. Superbe acidité! J’ai beaucoup aimé ce sancerre d’une précision redoutable pour 34$.

Aussi, le pinot du Domaine Arnoux Père et Fils Chorey-les-Beaunes Les Beaumonts 2015. Rubis, arômes de petit fruits rouges. Pas hyper complexe en bouche mais il se tient bien. C’est frais, les tanins sont presque fondus et quelques épices en rétro. Pas de souci, le vin est meilleur que mon cr....

Michelle Champagne a écrit:Hier, le très beau Sancerre 2017 de François Crochet. Jaune paille, de beaux agrumes au nez et cette trame saline qui nous accueille et nous accompagne jusqu’à la fin où le citron prend la relève. Superbe acidité! J’ai beaucoup aimé ce sancerre d’une précision redoutable pour 34$.

Je ne sais pas si tu connais Michelle, le Domaine Fouassier devrait faire partie de tes appréciations également et ce, pour un peu moins chère.  Sa cuvée le Clos de Bannon est disponible dans ton coin de pays.

Pierre Beauregard a écrit:

Michelle Champagne a écrit:Hier, le très beau Sancerre 2017 de François Crochet. Jaune paille, de beaux agrumes au nez et cette trame saline qui nous accueille et nous accompagne jusqu’à la fin où le citron prend la relève. Superbe acidité! J’ai beaucoup aimé ce sancerre d’une précision redoutable pour 34$.

Je ne sais pas si tu connais Michelle, le Domaine Fouassier devrait faire partie de tes appréciations également et ce, pour un peu moins chère.  Sa cuvée le Clos de Bannon est disponible dans ton coin de pays.

J’aime beaucoup Fouassier quoique dans un style plus mûr. Entre Chasseignes et Grous, je préfère Grous. Je ne connais son Clos, je vais essayer, merci.

Souper hier soir chez fiston où il nous a préparé des Ribs de chez Pascal, cuisson de 8 heures au fumoir. Çà prenait du costaud pour supporter ce repas.

Une valeur sûre année après année que ce Mas La Plana et un super rapport qualité/prix même encore aujourd'hui. Il faut l'attendre au minimum une dizaine d'année, voire une quinzaine, pour l'apprécier pleinement. Ce 2004 fut le meilleur dégusté jusqu'à ce jour, surpassant le très beau 1989 bu il y a quelques années. Un bordelais au nez, à la bouche ample et gourmande et aux tannins bien polis par les années. Et que dire de cette finale interminable. Il a carrément mis KO le premier vin servi, un espèce d'OVNI acheté lors d'un courrier vinicole. Le vigneron est un original. Son vin, beaucoup moins. Ce Charles Smith Hidden Syrah 2009 est tout simplement une bombe de fruits et d'épices qui ne fait ni dans la dentelle, ni dans la subtilité. Son objectif est de vous en mettre plein la gueule et pour cela, c'est mission accomplie. Ce n'est pas mauvais, loin de là, ce n'est juste pas mon style. À plus de 100$ aujourd'hui, c'est trop cher payé pour ce genre de vin. 92 pts pour le Mas La Plana et tout juste 90 pts pour le Hidden Syrah.

2017 Produttori del Barbaresco Langhe Nebbiolo

À l'ouverture,il y a beaucoup de mâche et d'alcool.
Après 1h,le fruit est beau,le 14% encore présent mais plus doux.
Sur la fraise et la rhubarbe.Une longueur acceptable pour 28$.
Pas pire tannique.À revoir dans 3 ans la prochaine bouteille.
89 pts.