Semaine du 7 mai 2017

Domaine du Possible Tout Bu or not Tout Bu Côtes du Roussillon 2015
Couleur rubis translucide. Arômes de petits fruits rouges frais, d'herbes aromatique, de terre sablonneuse. Peu dense en bouche, c'est la fraicheur qui domine avec son fruit rouge, les notes herbacées reviennent et des notes d'épices sucrées et de basilic apparaissent en finale. L'archétype du vin de soif... et la bouteille fut vidée rapidement! Bien+ (88)

Antinori Guado al Tasso 2004
Normalement je ne suis pas un fan de ce vin, alors mes attentes étaient modérées. Au nez, j'aurais juré avoir affaire à un vin du bordelais d'une quinzaine d'années, le cabernet ressortait énormément. Belles notes fraîches légèrement herbacées typiques du cépage (mais bien dosé, donc seulement le côté plaisant de la chose), mûres, tabac blond de St-Thomas en train de sécher, graphite, etc. En bouche, c'est soyeux, frais avec une belle profondeur et une longueur plus que moyenne. Finalement, un vin qui m'a beaucoup plus, je suis bien content d'avoir quelques bouteilles en réserve. Je dirais que le vin est sur son plateau, mais j'ignore combien de temps il y restera.

Château Musar 1999, Liban, acheté en 2017, 70$.

La robe trahit son âge par la couleur (caramel, tuilée) mais pas par la limpidité (nette) et la brillance (vive), le tout étant peu soutenu. Première sniff de vieux, suivie d'arômes élégants de pruneaux marinés dans l'alcool, mais aussi un peu de carton mouillé. Ça me semble légèrement oxydé avec ces relents de bouillon en poudre et de pâte de tomate. Le fruit ? À part les pruneaux, je crois qu'il est mort de vieillesse !

L'entrée est tendre, suave de texture. En milieu, eh oui il y a du fruit, comme une vieille confiture un peu amère, un peu sucrée et bien préservée car on y avait ajouté quelques zestes (acidité). La finale laisse tension et amertume en sensations en plus de quelques sucres. Je préfère absolument la bouche au nez, je trouve ce p'tit vieux somme toute assez frais pour son âge, il n'est pas relou, mais il ne peut pas non plus mentir sur son âge.

Ce stade avancé mais bien vivant n'est pas ce que je préfère dans le vin. J'avais peur d'être déçu, mais déjà avec les minutes qui passent alors que j'écris le fruit ressurge (mixe de cerise mais aussi encore de pruneau). Le plaisir croit avec l'usage et il appelle la bouffe. Tartare de veau au menu, ça va être menum.

En mangeant, prédiction menum non-avérée: ce que Musar me laisse en bouche, c'est sucre et chaleur (alcool). Un drôle de vin ! Je vais sûrement préférer le 2009.

Quel traitement lui as tu donné alain? Car musar si t'ouvre pas ça 2-3 heuree d'avance, c'est perdu... j'ai ouvert un 1999 il y a un mois environ et il était magique, mais ouvert 3h en avance

Alain Roy a écrit:Château Musar 1999, Liban, acheté en 2017, 70$.

La robe trahit son âge par la couleur (caramel, tuilée) mais pas par la limpidité (nette) et la brillance (vive), le tout étant peu soutenu. Première sniff de vieux, suivie d'arômes élégants de pruneaux marinés dans l'alcool, mais aussi un peu de carton mouillé. Ça me semble légèrement oxydé avec ces relents de bouillon en poudre et de pâte de tomate. Le fruit ? À part les pruneaux, je crois qu'il est mort de vieillesse !

L'entrée est tendre, suave de texture. En milieu, eh oui il y a du fruit, comme une vieille confiture un peu amère, un peu sucrée et bien préservée car on y avait ajouté quelques zestes (acidité). La finale laisse tension et amertume en sensations en plus de quelques sucres. Je préfère absolument la bouche au nez, je trouve ce p'tit vieux somme toute assez frais pour son âge, il n'est pas relou, mais il ne peut pas non plus mentir sur son âge.

Ce stade avancé mais bien vivant n'est pas ce que je préfère dans le vin. J'avais peur d'être déçu, mais déjà avec les minutes qui passent alors que j'écris le fruit ressurge (mixe de cerise mais aussi encore de pruneau). Le plaisir croit avec l'usage et il appelle la bouffe. Tartare de veau au menu, ça va être menum.

En mangeant, prédiction menum non-avérée: ce que Musar me laisse en bouche, c'est sucre et chaleur (alcool). Un drôle de vin ! Je vais sûrement préférer le 2009.

Je me félicite d'avoir résisté à la l'hymne à l'amour pour Musar.....

Je ne vois pas en quoi ne pas se faire une idée par soi-même peut être source de fierté.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Je ne vois pas en quoi ne pas se faire une idée par soi-même peut être source de fierté.

Je suis très fière d'avoir résisté car j'avais des doutes...Le CR d'Alain me suffit, il fait partie des dégustateurs les plus honnêtes du blog....

Il me semble toutefois que quelqu’un qui se dit passionné par le vin devrait avoir la curiosité de goûter un vin historique comme Musar. Si le décès de Serge Hochar a braqué les projecteurs sur le domaine et initié un certain effet de mode (sans parler du retour à la raison de la SAQ, revenant sur son stupide embargo), la qualité des vins produits depuis plus de 60 ans et le caractère héroïque d’une telle production dans pareil contexte n’avaient pas échappé, il me semble, aux connaisseurs.

Serge Hochar fût le premier Decanter Man of the Year en 1984. D’assimilier l’intérêt pour ses vins à une mode hipster et passagère à laquelle il est glorieux de résister découle de l’ignorance ou de la mauvaise foi (voire des deux, dans le pire des cas).

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Il me semble toutefois que quelqu’un qui se dit passionné par le vin devrait avoir la curiosité de goûter un vin historique comme Musar. Si le décès de Serge Hochar a braqué les projecteurs sur le domaine et initié un certain effet de mode (sans parler du retour à la raison de la SAQ, revenant sur son stupide embargo), la qualité des vins produits depuis plus de 60 ans et le caractère héroïque d’une telle production dans pareil contexte n’avaient pas échappé, il me semble, aux connaisseurs.

Serge Hochar fût le premier Decanter Man of the Year en 1984. D’assimilier l’intérêt pour ses vins à une mode hipster et passagère à laquelle il est glorieux de résister découle de l’ignorance ou de la mauvaise foi (voire des deux, dans le pire des cas).

Je connaissais Musar bien avant le décès de Hochar pour en avoir dégusté quelques bouteilles, il y a très longtemps.....J'avais payé ma première bouteille une trentaine de dollars à l'époque à la maison des vins de Trois-Rivières. Une bouteille vendue par mon mentor car aucune autre personne n'aurait pu me vendre un vin du Liban à ce prix. D'une part, j'étais à mes premiers balbutiements et d'autre part, je gagnais environ 6$ de l'heure.... Des bouteilles qui m'ont ravi. Ignorance ou mauvaise foi......?

Cela dit, j'avais des doutes sur le fait de voir débarquer de vieux millésimes tout à coup. D'où viennent-ils? Quel type d'entreposage ont-ils subit? Le vin que décrit Alain a selon moi, mal vieilli. Pourquoi?

Votre ravissement a bien peu duré … et je reviens à mon point initial : pourquoi ne pas vous faire votre propre idée? Si vos craintes de bouteilles mal conservées s’étaient vérifiées à votre premier verre, vous n’aviez qu’à remettre le bouchon et vous faire rembourser.

Château Branaire (Duluc-Ducru) 1999, St-Julien 4ième gcc, acheté en 2004, 55$   .

Allons-y vouère un autre 1999, mais d'une autre contrée !

Beau grenat à peine évolué au ménisque seulement, moyennement soutenu et limpide. Bouquet élégant (quoique pour moi l'élégance bordelaise n'a rien à voir avec l'élégance bourguignonne...(En tant que "bourgogne slut" (ce que je suis devenu à force de boire !) j'assume préférer cette dernière ) ...ouf quel aparté, bref j'en étais au bouquet: élégant, fruité rouge et noir, frais et cuit , pointe végétale noble (branches/poivrons), effleurement de fumée, des fleurs et de la vanille, des épices, du poivre même, etc. etc., un nez complexe.

Il s'affirme dès le premier toucher, il a du chien, ce n'est pas une vieille couille ! La texture est souple, presque ferme car la tension la soutient fort bien. Le fruité, plutôt noir je dirais, est fastueux, noble, frais, sec, et tapisse le palais en milieu de bouche de ses attributs insolemment jeunes mais gracieux. La finale s'éternise sur l'harmonie entre tension, amertume et fruité, me laissant un peu stupéfait devant tant de gouleyance de la part d'un vin de cet âge, même s'il est un brin asséchant en cette belle finale. Un excellent Bordeaux à point mais qui pourrait sûrement tougher longtemps encore, et à un prix provoquant une certaine nostalgie...Âhhh la belle èpoque !

Pendant ce temps....

- Colonel Alain: "Grr%$?&*$#, soldat Branaire !!! Ce n'est pas parce que je déguste en soldat que je ne suis pas votre supérieur !"

- Soldat Branaire: "Oui mon colonel, présent mon colonel !"

- Colonel Alain: "Votre mission: faire bonne figure face au général Bouffe, ne me faites pas honte, je compte sur vous pour ma promotion gastrique !"

- Soldat Branaire: " Oui mon colonel ! Vous pouvez compter sur moi mon colonel !"

MISSION ACCOMPLIE

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Votre ravissement a bien peu duré … et je reviens à mon point initial : pourquoi ne pas vous faire votre propre idée? Si vos craintes de bouteilles mal conservées s’étaient vérifiées à votre premier verre, vous n’aviez qu’à remettre le bouchon et vous faire rembourser.

Bravo Vincent.
PIF! Dans les dents des pisse-vinaigres.

JM

Jean Marie Poquelin a écrit:

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Votre ravissement a bien peu duré … et je reviens à mon point initial : pourquoi ne pas vous faire votre propre idée? Si vos craintes de bouteilles mal conservées s’étaient vérifiées à votre premier verre, vous n’aviez qu’à remettre le bouchon et vous faire rembourser.

Bravo Vincent.
PIF! Dans les dents des pisse-vinaigres.

JM

Met un peu d'eau dans ton vin...aigre Jean-Marie, je ne pense pas que Vincent acquiescerait une  assertion de ce style !

Jean Marie Poquelin a écrit:Bravo Vincent.
PIF! Dans les dents des pisse-vinaigres.

JM

Idiot comme commentaire.

Michelle Champagne a écrit:

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Je ne vois pas en quoi ne pas se faire une idée par soi-même peut être source de fierté.

Je suis très fière d'avoir résisté car j'avais des doutes...Le CR d'Alain me suffit, il fait partie des dégustateurs les plus honnêtes du blog....

Pour ma part, j'ai trouvé le 1999 vraiment fantastique, le meilleur millésime (du moins le plus mature et le plus harmonieux) d'une récente verticale du domaine. Proche du grand vin selon mes standards (93-94). Il se peut bien évidemment qu'il y ait une variation entre les bouteilles. Cela dit, je pense comme Vincent qu'il vaut mieux l'essayer soi-même plutôt que de se fier à une seule opinion avant de se faire une idée... idée qui devient vite préjugé.

Mon opinion est que parfois sur La Paulée on s'emballe juste parce qu'on [i]généralise[i], ce qui n'est pas approprié pour moi. Mon cr est une rencontre avec une bouteille unique, défectueuse si ça se trouve mais je n'en suis pas sûr, c'est le désavantage de déguster en soldat. Mon cr ne parle pas de Musar ou de Hochar ou etc. mais de cette seule et unique bouteille que j'avais en face de moi. Alexandre, quand tu parles du "le" 1999 que tu as bu, est-ce un jugement sur "les" 1999 de Musar ? Moi je comprends que c'est un commentaire sur "le" 1999 que tu as bu et je le reçois bien. Perso, ce que j'ai compris de Michelle, même si je trouve qu'elle généralise parfois, c'est son inquiétude pas face à Musar mais à l'apparition inattendue de vieux millésimes. Pour les ves (ou comment ces vieux vins ont-ils été préservé ?), je ne pense qu'elle soit la seule à s'inquiéter ici sur La Paulée ! Mais je suis bien d'accord avec Vincent aussi, faut l'essayer pour le savoir ! Mais n'oublions pas qu'il y a tant de vins à essayer, nous faisons chacun nos choix selon nos critères.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Votre ravissement a bien peu duré … et je reviens à mon point initial : pourquoi ne pas vous faire votre propre idée? Si vos craintes de bouteilles mal conservées s’étaient vérifiées à votre premier verre, vous n’aviez qu’à remettre le bouchon et vous faire rembourser.

Il y a belle lurette qu'il n'y avait plus de Musar sur les tablettes de la SAQ. Mon ravissement a duré le temps de sa disponibilité. Ce n'est pas le type de vin qui me ferait traverser les frontières....Je comprends ton point mais j'avais des craintes et j'ai décidé de ne pas acheter. Qu'est-ce qui a de mal là dedans? Le CR d'Alain m'a réconforté dans mon choix, c'est tout...Vincent, si tu as du 99 dans ta cave, tu n'as qu'à te faire ta propre idée! À la lueur des commentaires, il y a plus de chances que le vin soit bon, qu'imbuvable....

Jean Marie Poquelin a écrit:

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Votre ravissement a bien peu duré … et je reviens à mon point initial : pourquoi ne pas vous faire votre propre idée? Si vos craintes de bouteilles mal conservées s’étaient vérifiées à votre premier verre, vous n’aviez qu’à remettre le bouchon et vous faire rembourser.

Bravo Vincent.
PIF! Dans les dents des pisse-vinaigres.

JM

M.Poquelin, votre 15e messages est vraiment édifiant. Je vous embrasse!

Alexandre Trudel a écrit:

Michelle Champagne a écrit:

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Je ne vois pas en quoi ne pas se faire une idée par soi-même peut être source de fierté.

Je suis très fière d'avoir résisté car j'avais des doutes...Le CR d'Alain me suffit, il fait partie des dégustateurs les plus honnêtes du blog....

Pour ma part, j'ai trouvé le 1999 vraiment fantastique, le meilleur millésime (du moins le plus mature et le plus harmonieux) d'une récente verticale du domaine. Proche du grand vin selon mes standards (93-94). Il se peut bien évidemment qu'il y ait une variation entre les bouteilles. Cela dit, je pense comme Vincent qu'il vaut mieux l'essayer soi-même plutôt que de se fier à une seule opinion avant de se faire une idée... idée qui devient vite préjugé.

Musar est réputé pour avoir des bouchons merdiques, qui deviennent facilement saturés, qui se brisent, qui pourrissent, qui coulent, etc., ce qui résulte en des variations entre les bouteilles qui deviennent de plus en plus importantes avec l'âge. Ceci étant dit, pour moi le 1999 est un grand vin, certainement un vin encore "alive and kicking". D'ailleurs suite aux nombreuses verticales que nous avons faites, une des conclusions généralisées est que Musar, ça vit longtemps. Quand on pense qu'il est sur son plateau, il continue de progresser, c'est pas tuable. Blanc autant que rouge.

Jonathan Marquis a écrit:Quel traitement lui as tu donné alain? Car musar si t'ouvre pas ça 2-3 heuree d'avance, c'est perdu... j'ai ouvert un 1999 il y a un mois environ et il était magique, mais ouvert 3h en avance

Pop and power Jonathan ! Personnellement, je ne crois que ça change de quoi d'ouvrir une bouteille à l'avance vu la mini-surface du goulot avec laquelle l'air entre en contact. Carafer, oui, mais avec les vieux j'ose pas !

Pierre, je seconde!

Michelle, j'ai du 99 en cave. J'avais traversé les frontières à l'époque, l'ayant acheté aux Etats-Unis. Je ne suis pas du tout pressé de l'ouvrir, ayant bu au milieu des années 2000 des Musar de plus de 25 ans en pleine forme.

Éric, aussi!! Beaucoup de variabilité entre les bouteilles de Musar.

Alain, tu devrais faire le test avec deux bouteilles, une que tu ouvres quelques heures avant et une autre au moment du service. Je n'y croyais pas trop non plus avant de tenter l'expérience.

Alain Roy a écrit:

Jonathan Marquis a écrit:Quel traitement lui as tu donné alain? Car musar si t'ouvre pas ça 2-3 heuree d'avance, c'est perdu... j'ai ouvert un 1999 il y a un mois environ et il était magique, mais ouvert 3h en avance

Pop and power Jonathan ! Personnellement, je ne crois que ça change de quoi d'ouvrir une bouteille à l'avance vu la mini-surface du goulot avec laquelle l'air entre en contact. Carafer, oui, mais avec les vieux j'ose pas !

J'avais prit le temps de lire beaucoup sur cellartracker avant d'acheter du musar et la grosse majorité des commentaires vont dans le meme sens... un vin fini, bretté et tout les défaut du monde pour ceux qui ont fait pop and drink, mais je vois souvent le commentaire, great after 3h or 4h, la brett disparait et ça devient un nouveau vin... malheureusement peu de gens indiquent le traiteement de la bouteille... selon moi ça aiderait souvent à comprendre la variabilité des commentaires

Tous les derniers commentaires sur musar ouvert ici et sur fouduvin allaient dans le le même sens que toi (sauf ma bouteille) mais je suis le seul qui l'a laissé trainer plusieurs heures

Jonathan Marquis a écrit:

Alain Roy a écrit:

Jonathan Marquis a écrit:Quel traitement lui as tu donné alain? Car musar si t'ouvre pas ça 2-3 heuree d'avance, c'est perdu... j'ai ouvert un 1999 il y a un mois environ et il était magique, mais ouvert 3h en avance

Pop and power Jonathan ! Personnellement, je ne crois que ça change de quoi d'ouvrir une bouteille à l'avance vu la mini-surface du goulot avec laquelle l'air entre en contact. Carafer, oui, mais avec les vieux j'ose pas !

J'avais prit le temps de lire beaucoup sur cellartracker avant d'acheter du musar et la grosse majorité des commentaires vont dans le meme sens... un vin fini, bretté et tout les défaut du monde pour ceux qui ont fait pop and drink, mais je vois souvent le commentaire, great after 3h or 4h, la brett disparait et ça devient un nouveau vin... malheureusement peu de gens indiquent le traiteement de la bouteille... selon moi ça aiderait souvent à comprendre la variabilité des commentaires

Tous les derniers commentaires sur musar ouvert ici et sur fouduvin allaient dans le le même sens que toi (sauf ma bouteille)

mais je suis le seul qui l'a laissé trainer plusieurs heures

Tu es de plus en plus sage Jo